Ali avait saisi Zéphir à la gorge. Elle s’apprêtait à lui tordre le cou, mais celui-ci parvint à se dégager non sans lui distribuer quelques coups de coude dans le nez. Mon humaine saigna abondamment, mais rien de grave.
L’androgyne, qui fit aussitôt volte-face, chargea ma partenaire à l’abdomen. C’est à coups de genou que celle-ci eut besoin de le faire reculer avant de lui décrocher un uppercut droit dans les dents.
Alors que la lave de l’arène commençait à leur lécher les pieds, les deux adversaires se dévisagèrent longuement, épongeant le sang de leurs lèvres. Après avoir craché une molaire cassée, mon humaine provoqua enfin le cyborg :
« Tu te bats plutôt bien dans ce corps de femmelette ! »
Zéphir ne répondit pas. Il avait saisi sa lance et la fit tournoyer au-dessus de sa tête. L’étendard de soie siffla tel un aigle.
« On passe à la vitesse supérieure ? demanda Ali, en faisant craquer ses poings.
— Rien de personnel, rit l’humain augmenté. J’ai juste envie de te voir mourir lentement en te noyant dans la lave. »
Il chargea une seconde fois, la pointe brandie en avant. Ali dégaina la large épée de son dos et fit front. Ses pieds puissamment ancrés dans la terre, elle attendait l’impact pour se dérober au dernier moment.
Mais Zéphir devina la feinte. Plantant soudainement sa pique dans le sol de scories, il sauta dans les airs. Ma partenaire se mit en garde immédiatement, mais son adversaire réalisa l’impensable : une vague d’énergie venait de frapper mon humaine au visage. Celle-ci vacilla avant de recevoir un ultime coup de pied au torse.
Déstabilisée, Ali tomba dans le magma en fusion. Ce fut une mort atroce ; la longue agonie ne prit fin que lorsque le liquide en fusion pénétra dans sa bouche pour ravager de flammes l’intérieur de son corps.
Zéphir l’avait vaincue. Pour la septième fois de l’après-midi.
« On avait dit sans magie ! hurla la perdante en glissant du canapé pour se rouler sur le tapis aux motifs antiques.
— Tiberan est un moine, expliqua calmement le maître voleur avec le peu de condescendance nécessaire à la mauvaise foi. Il utilise du Ki, ce qui n’est pas techniquement de la magie. »
Celui-ci trichait toujours de la sorte. À l’affrontement sans arme blanche, il avait brandi un bâton. Au pugilat, il avait choisi le héros à quatre bras. Néanmoins, il restait invaincu à Forgotten Fighters, le jeu de combat de Monsters&Mazes.
« Je demande une revanche et cette fois-ci je prends Alma ! »
Mais Ali n’avait pas encore sélectionné la nécromancienne aux pouvoirs surgonflés que son interlocuteur avait éteint la console de jeux et le moniteur.
« Une journée sur Neptune dure seize heures et je viens de gâcher une heure à t’humilier sur la Super Nintendo, dit-il. Je pense qu’il est l’heure d’aller se dégourdir un peu les jambes. »
Notre compagnon traversa ensuite notre penthouse de location pour ouvrir les rideaux de la terrasse. Dehors, le faux soleil levant brillait sur la flambant neuve station aux vacances éternelles de Byblos Gates. Les plages de sable blanc et le fond de mer turquoise de l’île artificielle méditerranéenne nous faisaient presque oublier que nous étions sur Triton, à 4,4 milliards de kilomètres de l’originale désormais ravagée.
« Il y a quoi à faire ce soir ? » demanda Ali en se vengeant sur un paquet de chips.
Le bruit de l’aluminium et l’odeur de paprika me réveillèrent l’estomac. Les hurlements de leur combat précédent m’avaient tiré de ma sieste et je commençais à me lasser de leurs rixes vidéoludiques.
« Au couchant, nous fêtons encore et toujours notre réussite sur Thalassa », répondit Zéphir.
Du menton, il désigna la pile de disques durs magnétiques. Notre trio avait sévèrement bataillé pour les subtiliser à un contrat recherché à la fois par l’Alliance et la Guilde des Data-Courtiers.
« Serait-il d’ailleurs possible d’en connaître plus sur ces disquettes ? demandai-je alors que le mal de crâne de la soirée précédente revenait me hanter. Depuis Cérès, j’ignore ce à quoi tu t’échines. »
— Je ne fouille pas dans les mégabytes de données qu’on m’exige de voler, avoua Zéphir. De ce que j’ai compris, cela concerne les Célestes de Lunapolis. Le reste je préfère me tenir à l’écart.
— Ton métier a l’air d’un ennui, intervint Ali. Sinon, qu’as-tu de spécifiquement prévu pour ce soir ? »
Dans la main de Zéphir apparurent alors trois billets holographiques. Lorsqu’il les approcha de mon museau, ils dansèrent en prenant les formes des têtes d’affiche. Je lisais sur la banderole animée :
« JMJ x David Hasselhoff, chantant en japonais à l’Olympia Stadium ! »
J’entendis Ali émettre un soupir d’extase. J’avais moi-même la bave qui coulait sur le menton. Cela allait être la meilleure soirée de tous les temps.
Mon humaine avait ensuite passé le reste de la journée à bronzer sous les UVA/B des toasteurs de la plage. En fin d’après-midi, elle nous avait rejoints en rollers au noodle store de la jetée avec une tenue encore plus flashy et moulante que le cyborg. Débardeur et bandeau jaune, yoga pants violets et jambières roses en coton remontées jusqu’aux genoux, elle était observable sans télescope depuis Mercure.
« Pourrions-nous arriver plus tôt au stade ? Il sera possible de voir le terme du match de base-ball, réclamai-je alors que nous nous mîmes en route à la recherche d’un magasin de yaourt glacé.
— Depuis quand tu aimes le base-ball toi ? » demanda Zéphir en changeant finalement de déguisement holographique pour une mini robe yé-yé verte fluorescente.
L’holosuit détecta la légère brise de ce front de mer artificiel et fit danser les ourlets de pixel de ses vêtements.
« Depuis qu’il a découvert que le principal intérêt de ce soi-disant sport était de s’empiffrer de nachos dans les tribunes ! » répondit Ali en s’appliquant un rouge à lèvres radioactivement brillant.
Et elle avait bien raison !
Le reste de la soirée fut électrique. Le ventre plein de glaces et d'autres sucreries acidulées, nous nous étions rendus au concert. Je me souviens avoir dansé entre les jambes des deux êtres de lumière qui avaient remplacé mes deux humains. Les vapeurs de cigarette et d'opium m’avaient fait flotter au-dessus du public et ses 180 000 visages flous.
Nous avions fini la nuit dans notre appartement avec une foule d’inconnus. Je m’étais ensuite assoupi entre le karaoké d’Alphaville et l’arrivée des danseuses du Popular Slut Club.
Et puis plus rien.
Le lendemain, je fus tiré de ma torpeur par les premières lueurs de l’aube artificielle. Les fesses coincées dans ma bouée motorisée, flottant parmi les briques de soda, je m’étais endormi dans le jacuzzi de la salle de bain.
En face de moi, Zéphir était près du lavabo, occupé à se débarbouiller le visage. À sa valise, je vis qu’il était sur le départ.
« As-tu dit au revoir à Ali ? » demandai-je avec une voix de momie.
Je m’allumai ma dernière cigarette qui avait résisté à l’eau.
« Bien sûr, répondit celui-ci en ajustant de véritables vêtements sur son épiderme inorganique couleur d’ébène. Elle s’est ensuite recouchée avec… nos invités. Je présume. »
Non sans difficulté, je me fis glisser à l’extérieur du tube de faux ivoire qui débordait. Le cyborg me sécha d’un coup de serviette et je l’en remerciai avant de poursuivre :
« Les affaires reprennent ?
— Oui, dit-il. Un job sur un chalutier à glace qui ferait bien plus que de rassembler des blocs d’eau gelés…
— Nul besoin de mes talents d’infiltration et de la bonne humeur du Kitty ? »
The narrative has been taken without permission. Report any sightings.
Un petit droïde ménager s’immisça à travers l’ouverture de la porte en quête d’un service à réaliser. Je lui commandai un verre de lait chaud avec une paille peu avant que le maître voleur ne pose sa main sur ma joue pour une ultime caresse.
« Non, répondit-il en me grattant le menton. Simple mission d’extraction pour un courtier. »
Je lui souhaitai bonne chance avant qu’il ne quitte définitivement Byblos Gates sur son Falcon, jusqu'ici amarré sur la terrasse, aux côtés de l’Hirondelle.
Peu après le départ de Zéphyr, dans le cockpit du Kitty, je pus tranquillement savourer mon lait en priant pour que la veisalgie soit moins sévère que la veille. Alors que je parcourrai les différentes stations radio à la recherche des informations du jour, l’ordinateur de contrôle m’alerta de la fin de la mise à jour. Outre un récent plongeon dans nos relevés bancaires, je fus prévenu d’un nouveau contrat d’urgence sur la proche lune de Naïade. La somme valait bien un petit détour.
« Ali ! Ali ! » miaulai-je de ma voix cassée pendant que je rejoignais la chambre, slalomant entre les invités encore endormis.
Je la trouvai réveillée, entre un couple de jeunes mariés qui n’avait pas fini sa nuit de noces partagée.
« Quoi ? Kékiya ? gémit-elle en ôtant l’époux d’entre ses cuisses.
— Nouveau contrat d’urgence ! En piste ! la prévins-je. Avant que l’hôtel ne vienne désinfecter tout l’étage au napalm. »
Un toast entre les dents et une bouteille de soda en main, ma partenaire me rejoint au vaisseau quelques minutes plus tard avec ses habits sous le coude.
« Où allons-nous ? » marmonna-t-elle tandis que le Kitty se préparait à quitter l’orbite rétrograde de Triton.
Chaque syllabe était douloureuse, mais je la comprenais. Les stations de vacances mélangeaient souvent des drogues supplémentaires à l’alcool qu’il servait. De telles pratiques rendaient le client docile et le faisaient consommer davantage. Mais les dosages étaient généralement si violents que le réveil était habituellement très brutal.
« En orbite d’une autre lune appelée Naïade, répondis-je. Des clapiers résidentiels pour être plus précis, où a été identifié notre nouveau contrat.
— Je me perds avec toutes ces lunes ! Tu me préviens quand on y est. Je vais me prendre un cachet !
— Tu as le temps de prendre une douche pour t’enlever toutes ces traces de rouge à lèvres phosphorescent. Tu ressembles à un labyrinthe sur le dos d’une boîte de céréales. »
Elle grommela une réponse qui s’égara dans l’apesanteur.
La station résidentielle ARM19690720, surnommée Liriopé fut en vue peu après qu’Ali soit sortie de la salle de bain. Je pus enfin lui faire le compte-rendu du contrat. Il s’agissait de traquer une bagnarde échappée du super-navire-prison du nom d’Attica. Celle-ci en était à sa deuxième évasion qui équivalait à une peine de mort.
« À quoi elle ressemble ? » demanda pertinemment mon humaine alors qu’elle chargeait le visage de notre cible sur le moniteur monochrome latéral.
Les traits d’une très jeune adolescente se dessinèrent au rythme des lignes blanches qui dansaient de gauche à droite. Comme je le soulignai ensuite, cette gangster responsable de plusieurs meurtres se prénommait Lutka Ionescù. Malgré son apparence juvénile en raison du syndrome de Turner, les années de prison avaient ôté de ses yeux toute étincelle de joie et d’innocence.
ARM19690720 était un taudis. Un bloc de béton de la taille d’un supercargo dérivant plus qu’orbitant autour de Naïade. Tout comme les deux-cents autres, il accueillait les travailleurs des récentes raffineries de glace entourant la planète Neptune.
Après un bref entretien par radio, l’agent de la tour de contrôle nous autorisa à nous poser dans le garage vide de la triste station.
« Il y a des chances que la traque soit digitale : en piratant ce qu’il reste du réseau de surveillance », dis-je avant de débarquer.
Ali, remise de sa nuit de débauche grâce à un shot de cocaïne recommandé par l’Institut de Médecine de Mars, ouvrit la porte du sas. Là, nous sursautâmes à la vue du comité d’accueil. Un Freak à la peau mouvante nous dévisageait derrière le verre de son casque.
« Bienvenue sur Liriopé, traduit l’enceinte de son transcripteur accroché sur son épaule, juste au-dessus de son badge d’auxiliaire. Mon nom est Karl Kousteau. »
Le chasseur de primes nous tendit un tentacule en faisant gonfler ses siphons de poulpe. À travers son épiderme de céphalopode, il était possible de distinguer des microchips et un réseau de fibres extensibles flottants dans sa chair molle. Comme moi, Ali essayait de deviner quelle partie de son corps était humaine sous le reste de cette combinaison qui imitait les fluctuations de couleur de sa peau.
« Que nous vaut cet accueil, Karl ? » demanda ma partenaire en lui serrant quand même le gluant appendice afin de ne pas le vexer.
Le poulpe et ses vêtements virèrent du brun au gris tandis que des ocelles noirs se résorbaient, puis il répondit :
« Vous êtes à la recherche de Lutka Ionescù ? Ne vous bilez pas plus. J’ai déjà mis la ventouse dessus ! »
Des bulles s’évadèrent de sa barbe de tentacules, avant de remonter sur ses joues creuses et de se perdre au sommet de son crâne transparent.
Ali, désormais méfiante, m’ôta les mots de la bouche :
« Pourtant le contrat est valide et je ne la vois pas menottée à tes côtés. »
Kousteau compressa les photorécepteurs orthogonaux de ses yeux, les transformant en fines lignes pleines de colère. À en juger par la couleur rouge que prenait sa peau, cette réponse ne lui convenait pas.
« Je connais cette station comme le fond de mon bec, crapota le transcripteur. Je voulais vous faire gagner du temps, car il est évident que je la retrouverai avant vous ! »
Le Freak nous tourna aussitôt le dos pour se diriger vers les ascenseurs. Derrière les bouteilles d’eau de son semi-scaphandre, nous pûmes voir ses huit différentes armes à feu. Toutes étaient adaptées à un certain type de situation.
« Un bien curieux personnage ce takoyaki ambulant ! » murmurai-je à ma sapiens.
Ma partenaire ne le quitta des yeux que quand il eut disparu derrière les portes de métal de l’ascenseur. Elle me répondit alors en prenant son Desert Eagle en main :
« Gardons l’œil ouvert. Je n’aime pas ça du tout.
— Je suis d’accord, dis-je. Hâtons-nous de fouiller le terminal le plus proche. »
Fâcheusement, il nous fut impossible de trouver un hub d’information sans que le moniteur eût été volé. Las de parcourir les étages de béton froid recouvert de graffitis, ma partenaire décida de connecter son propre terminal au poignet directement sur le réseau.
« Essayons de pas choper un virus cette fois-ci, dit-elle en se pluggant délicatement sur une prise circulaire qui dépassait d’une station saccagée près des toilettes publiques.
— Puis-je ? » demandai-je en voyant apparaître l’interface sur son micromoniteur monochrome.
Ali me donna le feu vert pour que je pianote sur les touches de son avant-bras. Les quelques barrières du data-core sautèrent rapidement. La société en charge de Liriopé n’avait pas mis à jour le système depuis au moins ma naissance. Quelques minutes plus tard, je pus avoir accès aux diverses fonctions secondaires de la station.
« Question de géographie au Trivial Pursuit : un demi-million de gens vit sur cette prison qui n’en est pas une. Le savais-tu ? demandai-je pour faire passer le temps pendant le chargement du programme d’identification des FID.
— C’est dingue, s’étonna mon humaine. Ils sont combien par appartement de 12 m² ? Dix ? Peut-être quinze ? Je ne comprends pas pourquoi Ionescù s’est évadée pour rejoindre cet endroit ! »
J’eus la réponse en ouvrant le tableau synthétisant le registre des habitants. J’en avertis aussitôt Ali qui surveillait les allées et venues de la salle d’eau :
« Peut-être parce qu’un logement est enregistré au nom d’Esmeralda Ionescù au 22e niveau. Tu penses que c’est sa sœur ? Sa mère peut-être ?
— Que dit le programme d’identification ? demanda Ali que mon pianotage chatouillait. Le traqueur est-il prêt ?
— Il y a des dizaines de kilobits d’informations, répondis-je en voyant la barre de chargement qui stagnait à 8 %. Allons faire un tour le temps d’avoir accès. J’ai pu te connecter au réseau sans-fil, mais tu vas devoir sortir l’antenne radio, car il est plutôt faible à travers tout ce béton armé.
— Tu abuses ! Je déteste ça ! »
Ma partenaire fouilla dans un pli de peau qui entourait son terminal pour en ressortir une tige conductrice. Elle la déplia pour que celle-ci permette la fin du téléchargement. Pendant ce temps, nous descendions les marches des dix étages qui nous séparaient des appartements de cette Esmeralda Ionescù.
« Tu arrives à capter MTV ? » me moquai-je alors que nous atteignions le palier du 22e niveau.
Ce dernier était semblable à tous les autres. Les familles des travailleurs qui partaient tous les matins pour les raffineries s’entassaient dans les couloirs et les logements aux portes grandes ouvertes. L’absence de lumière naturelle et la sous-alimentation leur donnaient tous un air cadavérique.
« Madame Ionescù ? » demanda Ali en toquant au battant en fer.
Un homme aux bras amputés et ses quatre enfants nous accueillirent. À sa guenille d’uniforme, il devait avoir servi dans la Marine. Il parlait un patois local, mais fit cependant un effort pour articuler en solarien :
« Ionescù est morte il y a deux semaines. La pauvre femme subsistait avec les quelques crédits que les voisins donnaient… mais cela n’a pas permis de payer le traitement qui aurait pu endiguer son cancer. »
Je le remerciai pour l’information. L’homme se gratta le lobe de l’oreille avant de reprendre :
« Vous êtes de sa famille ?
— Non. Nous sommes à la recherche de… sa fille ? Lutka ? » lui répondis-je.
L’individu haussa des épaules, ne pouvant nous aider plus. Sa femme, qui rentrait du marché avec des canettes de nutrigel et des briques d’eau décontaminée, ne put nous renseigner davantage que son mari.
Le terminal au poignet de mon humaine émit soudainement un signal sonore. Le système d’identification et de traçage avait finalisé son chargement.
« Je capte des empreintes du FID du contrat près du complexe sportif du 21e, m’informa Ali.
— Où est Karl Kousteau ? demandai-je, curieux de savoir pourquoi ce dernier n’avait pas déjà agi.
— Il vient de quitter le niveau du parking où son vaisseau est amarré. Il doit ignorer que tu es capable de craquer la sécurité d’une telle station et donc s’attendre à ce qu’on se perdre en porte à porte. »
Encore quelqu’un qui sous-estimait la puissance de l’intellect félin, pourtant diplômé avec les lauriers à l’Université de Titan. En vérité, du Community College de Neo-Babylone, mais quand même ! Ils dispensaient de très bons cours à distance.