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KITTY KITTY // FRENCH ORIGINAL
#11 LE COEUR DE MÉTAL (1/2)

#11 LE COEUR DE MÉTAL (1/2)

Naissance. Vie. Mort. De ces trois étapes indispensables, je vous laisse deviner ce que les humains craignaient le plus.

Personnellement, l’extraction sanglante d’une boule de glaire à travers des parties intimes à jamais saccagées aurait été mon premier choix. Mais ce moment possède l’indéniable avantage de ne vous léguer aucun souvenir. Pour ce qui est de votre mère par contre…

La vie est certainement ce qu’il y a de plus difficile. Croyez-moi, au bout de la cinquième, vous vous lassez très rapidement des panières et des pâtés allégés. Même le Puissant Red Dot ne vous fait plus effet. Attendez ! Qu’est-ce que je raconte ? Nul félin ne s’écœure de tout ça !

Bref. Les hommes et les femmes avaient peur de la mort. Ils la craignaient tellement que leur souhait le plus cher, mis à part un Taco Bell sur Pluton, était l’immortalité.

Ne vous méprenez pas cependant. Oui, des fermiers voyageaient dans l’espace. Oui, la syphilis était reléguée au rang de simple rhume. Oui, les jouets étaient de retour dans les paquets de céréales. Mais l’immortalité ? Non. Solaris n’en était pas encore là.

L’incapable sapiens avait par ailleurs bon espoir dans les générations futures. Arrivant à la fin présumée de leur existence, les plus riches préféraient ainsi souvent la cryogénie à la douce retraite martienne.

En 1945, Baskin-Robbins vendait des glaces en Californie. Aujourd’hui, leur firme s’était légèrement diversifiée. Le centre de Ganymède était autrefois la référence en matière de sommeil sub-zéro. Du moins, jusqu’à ce que les investisseurs se retirent peu à peu avec le perfectionnement des implants cybernétiques.

« Tous ces gens sont vivants, on est d’accord ? » demanda Ali en grattant du pouce la glace recouvrant un cocon de verre.

Elle grelottait malgré le fluide calorifique de sa combinaison rose en surchauffe.

« Je l’espère, répondis-je. Sinon ce cimetière est hors de prix. »

La buée qui émana de ma bouche se changeait aussitôt en paillettes de givre sur ma visière. J’avais revêtu mon plus épais manteau thermique par-dessus ma combinaison spatiale. Pourtant, je sentais le froid me solidifier les entrailles, de la truffe à mon étoile.

Après avoir chanté Ice Ice Baby en boucle pendant la dernière demi-heure, Ali maintenait désormais son esprit en éveil en énumérant ses parfums de glace préférés tout en les mélangeant avec le nom des célébrités que nous croisions. Dans le Hall n° 7, il y avait tout le gratin du show-biz entre des politiques et des magnats de Mars.

« Regarde ! alertai-je ma partenaire au passage d’une tombe blanche. John Candy ! Il n’y a même pas besoin de trouver de jeu de mots ! »

Ali me répondit d’un coup sur mon casque. Avec elle, on ne plaisantait jamais sur John Candy. John Candy était sacré.

Mon humaine me fit ensuite signe de garder le silence, car un crissement de pas dans la neige résonna dans le couloir menant au Hall n° 8. Sur le qui-vive, ma partenaire dégaina son calibre avant de m’envoyer en éclaireur.

Derrière l’angle, un individu en blouse spatiale fouillait le contenu d’un cocon ouvert. Il jura à n’en plus finir quand le corps gelé de l’occupant se brisa à ses pieds :

« Merde ! Ce n’est pas elle ! Ce n’est pas possible ! Elle doit pourtant être là ! »

Nous tenions notre vandale, la cible du contrat du jour. Ali pointa son arme vers sa tête sans casque, le plus discrètement que sa combinaison en nylon le permit. Maîtrisant ses tremblements, elle était prête à appuyer sur la détente. Son doigt se retira de la gâchette quand nous aperçûmes la ceinture d’explosifs.

« Où est la télécommande qui contrôle ce truc ? » chuchota ma sapiens à travers la radio.

Nous eûmes la réponse quand notre cible ouvrit un second cocon en brisant la serrure à l’aide de la crosse de son pistolet. Un bouton-poussoir y avait été fixé au niveau du pouce. Le dispositif était relié à la ceinture par un fin fil rouge. S’il relâchait la pression, le hall sautait avec tous ses occupants ; nous y compris.

« Je ne peux rien faire tant qu’il reste de dos, maugréa mon humaine. Et je ne peux pas courir le risque de faire exploser cette chambre froide. »

C’était une fois encore à moi de jouer. Rampant dans le dépôt de neige qui recouvrait le sol, je m’approchai de la cible par-derrière. Bien trop occupé à saccager les congélateurs, j’avais l’opportunité de sauter sur son arme. Pendant ce temps, Ali pouvait lui décocher une balle à travers la tête.

Mais le vandale se retourna soudainement, apeuré par le bruit de succion provoqué par la brusque ouverture d’une trappe juste au-dessus de moi. Un blizzard envahit la pièce et un coup de feu fut tiré.

Quand le vent de glace se dissipa, l’homme avait son pistolet braqué sur le casque de mon humaine qui le maintenait aussi en joue, tel son reflet.

« Lee ? Nous avons de la compagnie. »

En effet. Derrière notre assaillant se tenait un droïde. Il avait la main droite plaquée sur l’arme du criminel. Son bras gauche était quant à lui enroulé au cou de ce dernier.

Rapidement privé d’oxygène, le visage du vandale tourna au violet et il tomba inconscient. Aussitôt, le pouce mécanique du robot glissa sur le bouton-poussoir alors qu’il reposa le corps du forcené sur le sol. La ceinture fut enfin désamorcée en même temps que la situation.

« Voilà quelque chose de réglé, dit le droïde de sa voix métallique. Et sans mort inutile. »

C’était un MK-III, MechanicalKiller de la troisième génération de Gibson Electronics. C’était la copie conforme de MiKron, croisé sur Cerkron78. À moins d’être reprogrammés, ces redoutables droïdes tueurs protégeaient habituellement les entrepôts des mégacorporations.

« Tu as failli tous nous faire abattre ! » hurlai-je à l’automate avant qu’Ali ne me prenne dans ses bras pour me préserver du froid encore plus intense qui avait envahi la pièce depuis l’arrivée du MK.

Ce dernier dévisagea ma partenaire de son unique œil violet qui couvrait tout son visage humanoïde. Il l’analysa ensuite de la tête aux pieds avant de s’arrêter au niveau de son badge, pourtant caché par sa combinaison. Les diodes de son processeur, protégé par une plaque d’acier à la hauteur de son sternum, s’illuminèrent de mauve.

« Négatif. Jamais il n’aurait laissé cela se produire, répondit calmement le robot. La vie est si précieuse. »

Après avoir menotté la cible, cette carcasse d’acier noir parlant de lui à la troisième personne la hissa sur son épaule sans le moindre effort. Il tendit ensuite sa main droite à Ali avant de se présenter :

« MarKus, MK-III sous licence expirée. Auxiliaire de justice n° V-0-21XX-010.

— Bonjour, MarKus, répondit mon humaine avant de nous introduire. Je suppose que nous partageons la prime.

— Affirmatif, réagit le droïde. En plus de sa moto pour Ganyville. Il a cru voir que vous étiez venu par Helitram. »

Ganyville était la seule et unique métropole à la surface de Ganymède. Les humains avaient essayé de terraformer la plus grosse lune du système pour en faire leur ultime foyer avant les nouvelles colonies de Saturne. Hélas, les résultats obtenus sur Mars ne s’étaient pas réitérés et le satellite naturel de Jupiter fut tragiquement scindé en deux. Ce n’était désormais qu’un monde abandonné, désolé et dangereux.

Le bureau du shérif œuvrait avec les moyens du bord au maintien de la loi dans la région. Mais la paix n’existait pas sur Ganymède comme en témoignait l’hôtel de police récemment criblé de balles.

« On s’absente une journée et c’est O.K. Corral dans ce ghetto ! s’écria Ali, en s’immisçant dans la foule de badauds qui s’était formée devant les marches.

— Il détecte un survivant organique, intervint MarKus. Premier étage, dans le plus grand bureau. Derrière ce qu’il reste d’une photocopieuse IBM 3800. »

Le hall de réception était sens dessus dessous. Le mobilier avait été renversé, les avis de recherche en papier piétinés et tous les équipements informatiques du guichet pulvérisés. Le verre des tubes cathodiques crissait sous nos pas. Dernier léger détail, les corps décapités des quatre adjoints avaient été disposés sur les tabourets des cabines téléphoniques.

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Ali fonça au premier étage et enfonça la porte du bureau du shérif. Elle fut accueillie par un coup de feu. Mais heureusement, la balle se ficha à quelques centimètres de son visage, droit sur un vieux poster du chanteur Akira Terao.

« On ne vous a pas appris à frapper ? » ironisa le Shérif Park en se redressant à l’aide du dossier de son fauteuil.

MarKus nous avait rejoints au pas de course, pliant les marches de plastique sous son poids. À la vue du shérif, son œil et son cœur s’illuminèrent.

« Comment allez-vous, Shérif Park ? Il a décompté pas moins de 259 impacts de Carabine M55 Remington&Heym. Ainsi que 18 impacts de Glock modèle 1991. »

Le shérif rassemblait ses esprits. Autre survivante du carnage, sa brique de Soju pansa autant ses plaies que sa soif.

« Autrement dit, mes petits gars n’avaient pas la moindre chance, répondit Park. Des blessés, MarKus ?

— Tous morts, le prévins-je. Exposés d’une manière assez lugubre. »

Après avoir laissé notre interlocuteur s’injecter par implant le fond de sa brique d'alcool, le MK-III lui adressa la suite de son compte-rendu :

« Le modus operandi ressemble à celle du cyborg Plague Cassidy. Tête mise à prix à C 75'500. Pourriez-vous confirmer Shérif Park ? »

Park approuva avant de remarquer le corps que MarKus portait toujours sur son épaule.

« Le type qui fouinait dans le centre de cryogénie depuis deux semaines, expliqua Ali. C20'000, est-ce bien cela ? »

À la recherche d’une nouvelle brique, Park leva les bras au ciel :

« Cela aurait été un plaisir de payer votre hétéroclite petit trio. Mais en plus de liquider mes adjoints, Plague s’est carapaté avec le terminal monétaire et ma réserve de liquidité.

— Nous nous mettons en chasse dès à présent, promit MarKus.

— Nous ? Depuis quand nous ? Nous faisons équipe maintenant ? m’exclamai-je.

— Affirmatif, répondit MarKus. Nos chances de réussite ne seront que meilleures. Et vous lui êtes agréable. »

Une nouvelle brique chauffable en main, Park retint un rire désabusé en activant le thermocouple.

« Faites gaffe à vous ! Nous prévint-il. Plague est un cas standard de cyberpsychose et un malade multirécidiviste. »

Guidant MarKus jusqu’aux cellules, il poursuivit d’une voix lasse :

« Vous avez vu de quoi il est capable pour quelques billets…

— Mon cher Shérif Park, caquetai-je. Vous ignorez de quoi nous sommes nous-même capables pour ces mêmes billets. »

Pourchasser Cassidy à l’aide du Kitty ou du JetBike de MarKus était pure folie. La destruction de Ganymède avait complètement déréglé son activité magnétique et gravitationnelle si bien que les instruments n’étaient d’aucune aide. Sans compter le risque de collision avec des corps de glace en perdition aussi gros que des comètes.

La traque devait donc s’effectuer à l’ancienne, à dos de cheval. Bien entendu, les montures fournies par Park étaient des clones améliorés. Contrairement à leurs homologues humains, leur commerce était autorisé. Ceux-là avaient été modifiés pour survivre sans respirer à la surface de l’astre. Des réservoirs avaient été implantés entre leurs côtes, sous la selle. Enfin, leurs sabots étaient lestés d’osmium, le métal le plus lourd du système.

« Ils ne finissent pas par cuire à cause des radiations solaires ? demanda Ali en caressant le cou de son destrier couleur bai.

— Négatif. La magnétosphère de Jupiter protège grandement tous ses satellites galiléens, répondit MarKus. C’est pour cette raison que les humains rêvaient d’en faire leur Nouveau Monde après Mars. »

La seconde moitié de l’astre flotta dessus nos têtes, propageant son ombre sur les bunkers de Ganyville.

« Ils ont un peu merdé… soupira ma sapiens alors que je prenais place sur la croupe du canasson.

— Affirmatif. Une constante des enfants du génome », poursuivit le robot en s’essayant à l’humour.

À cause de l’Homme, Ganymède était d’une tristesse incroyable. Ce n’était qu’un vaste désert gris. Les mers desséchées avaient formé des canyons aussi titanesques qu’inaccessibles sur son ancien manteau solidifié. L’eau avait été perdue dans l’espace en tâchant de créer une atmosphère. Quelques montagnes de glace subsistaient encore là où la croûte ne s’était pas fracturée. L’astre entier se dispersait un peu plus autour de son orbite à chaque rotation.

Après plusieurs heures, MarKus, Ali et moi suivîmes toujours les traces de la monture de Cassidy à travers une crevasse ombragée. L’IA chasseuse de primes espérait rattraper le bandit avant d’atteindre les grottes de Laplace, un vaste complexe de cavernes où il serait alors impossible de le poursuivre. Ainsi, le MK n’hésita pas à faire cravacher nos montures au milieu des raccourcis les plus escarpés.

« Tu connais bien la région MarKus ? demanda Ali après plusieurs heures de silence ; un record pour l’équipage du Kitty.

— Affirmatif. Il est né ici, répondit le robot. Il travaille exclusivement sur Ganymède. »

Notre guide ne devait pas chômer. Après la ceinture, les lunes de Jupiter étaient de véritables nids à bandits. De l’autre côté de Neptune, les pirates prenaient le relais et c’était un tout nouveau niveau de dangerosité.

« Tu connais donc bien ce Shérif Park alors ?

— Affirmatif. Le Shérif Park est un ami de longue date, répondit MarKus. Il ne connaît cependant pas ses adjoints. Pas le temps. Les lieutenants meurent vite. Triste. »

Cela expliquait le penchant de Park pour l’alcool de riz.

« Tu m’as l’air d’avoir une relation plus ou moins conflictuelle avec le trépas… plutôt curieux pour un auxiliaire.

— Il n’aime pas la mort, rétorqua le droïde. Donc, il ne tue pas.

— Tu veux dire que tu n’as jamais éliminé un seul de tes contrats ? » demandai-je.

MarKus eut alors l’explication la plus étrange que pouvait donner une IA :

« Non. Il aime et bénit le fait d’être en vie. Sans cela, il ne pourrait pas regarder les galaxies chaque jour. Il aurait adoré les voir de plus près. »

De son unique œil mauve, le robot contemplait les astres par-delà les restes brisés de Ganymède. De sa main de fer, il serra son cœur de métal. C’était un spectacle qui, pour une raison inconnue, me donna la chair de poule.

Nous galopâmes encore de longues heures jusqu’à ce que nous tombions sur un présent de Plague Cassidy. Le meurtrier multirécidiviste avait planté la tête gelée de l’un des adjoints sur un pic de pierre. L’apesanteur l’avait décrochée et le visage de l’infortuné flottait désormais au garrot de notre cheval.

« Plague se prend pour le Petit-Poucet, dis-je. Ou bien cela est-il un avertissement ?

— Affirmatif. Cassidy sait que nous sommes à sa poursuite. »

Le droïde descendit de sa selle pour enterrer la tête sous un bloc de fer.

« Hâte de coller un plomb dans la sienne de tête », dit Ali, ce qui fit réagir MarKus :

« Négatif. Il ne tue pas. Il…

— Oui… Oui… Soupira mon humaine. Qu’est-ce qu’on fait ? Je sens que ma monture est épuisée…

— Nous allons camper ici. »

MarKus avait cependant un bien différent concept du camping. Les balades et les grillades auprès du feu n’étaient pas vraiment au programme sur Ganymède.

Le robot sortit un petit cube semblable à une boîte à musique de son tiroir ventral. Après avoir tiré une manivelle, le boîtier s’ancra dans le sol et son couvercle s’ouvrit. Un ruban jaune s’échappa de l’intérieur et se mit à prendre du volume. En moins de dix secondes, une yourte atmosphérique avait pris forme devant mes yeux ébahis.

« Faites comme chez vous, dit son propriétaire en vérifiant l’étanchéité du sas en caoutchouc.

— Il y a un magnétoscope ? demandai-je, pressé de pouvoir enfin enlever ma combinaison.

— Négatif. Mais il a un Simon si vous voulez. »

Avez-vous déjà joué au Simon, le divertissement électronique où il faut recréer de longues séquences de notes lumineuses formées par le programme ? Certainement. Mais avec une IA ? Puisse le Ciel vous en préserver.

La nuit fut si fraîche que je pouvais entendre Ali grelotter dans sa combinaison spatiale. MarKus se blottit alors contre nous afin de nous réchauffer de sa batterie nucléaire.

La traversée du canyon conclut la fin de la matinée jupitérienne suivante. L’astre de Zeus apparut derrière le nuage de débris quelques heures plus tard alors que nous arrivâmes à l’entrée d’un désert de fer. Sous nos pieds, des rivières de métaux fondus s’étaient figées au contact du vide formant de longues cicatrices noires.

Il n’y eut rien d’excitant pendant des dizaines de kilomètres. À part un nouvel avertissement de Cassidy à l’entrée d’un cratère clairsemé de graviers d’olivine. Outre la tête d’un différent adjoint, c’était désormais la monture du cyborg qui flottait à quelques centimètres du sol malgré le poids de ses sabots. Elle s’était brisée un radius dans l’une de ses fissures qui piégeait ce terrain instable.

Le droïde chasseur de primes parcourut la plaine enclavée de ses jumelles thermiques, mais ne détecta aucune menace. Si Plague avait continué à pied, il devait pourtant ne pas être très loin.

Au sein du cratère, des stalagmites blanches protégeaient de leur ombre les carcasses de terra-formeurs abandonnés. Ces pointes tordues de sulfate de sodium devinrent de plus en plus larges et exponentiellement hautes. Au loin, à la périphérie du cirque, elles formèrent une véritable chaîne de montagnes impraticables à cheval.

« Nous sommes bientôt aux grottes de Laplace, nous renseigna notre guide. Nous allons devoir être très prudents. »

Un bloc de roche de la taille d’un croiseur passa lentement à quelques kilomètres dans le ciel noir.

Ali sursauta. Je crus d’abord qu’elle avait pris froid à l’ombre de l’astre. Mais lorsque des billes vermeilles commencèrent à s’échapper de sa combinaison, je compris que quelque de terrible chose venait de se produire.

« MarKus ! » criai-je via la radio avant que celui-ci n’accoure sur son propre cheval.

Une étincelle apparut sur son épaule. Puis un second impact en provoqua une autre sur la plaque d’acier de son avant-bras.

« Tireur embusqué ! Mettons les montures à l’abri. »