Antonio marchait à grands pas dans les couloirs sombres de l'académie. Soudain, il sentit une présence derrière lui. Son instinct se mit en alerte, et il se retourna brusquement. Là, dans l'ombre, se tenait Astrid, calme et impassible.

— Astrid ?! murmura-t-il, surprise. Commenter as-tu pu me suivre sans que je le remarque ?

Astrid haussa les épaules, un léger sourire jouant sur ses lèvres.

— Je ne suis pas conservé en vie aussi longtemps en jouant à l'orpheline sans défense, Antonio.

Il plissa les yeux, suggère de deviner ses intentions.

— Alors... est-ce toi qui as tué Chloé ? Était-elle ta cible depuis le début ?

Astrid croisa les soutiens-gorge et le fixa intensément.

— Tu sais, Antonio... ou chérie , c'est ça ? Commença-t-elle d'un ton moqueur. J'aurais adoré tuer cette garce de Chloé de mes propres mains. Mais Jane l'a avancée.

Elle a sorti un dossier de sous sa cape et la sortie vers Antonio. Il l'attire et l'ouvre, découvrant une confession écrite de Chloé, datée d'un jour après son arrestation.

— Regarde ça, continue Astrid. Chloé a avoué avoir mentionné l'accident de l'orphelinat. Elle a mis tout le blâme sur moi, mais c'était Jane, cette ordure, qui avait intercepté la lettre et annulé ma libération.

Antonio fronça les sourcils, son esprit reconstituant les pièces du puzzle.

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— Et c'est elle aussi qui a eu l'idée d'invoquer ce démon. Tout est de sa faute, murmura Astrid avec une froideur tranchante.

Elle fit un pas en avant, son regard brûlant de haine.

— Comment veux-tu que je la laisse continuer ? Elle a tué ses soi-disant amis de sang-froid. Non, Antonio. Je ne la laisserai pas s'en tirer.

Antonio fixe Astrid, comprenant enfin l'étendue de sa souffrance et de sa rage.

— Je vois... murmura-t-il. Mais ce n'est pas seulement une affaire de vengeance, n'est-ce pas ?

Astrid détourna les yeux un instant, mais ne répondit pas.

— Écoute, reprend Antonio. On doit sauver la professeure. Tu ne la détestes pas, n'est-ce pas ?

Astrid inspira profondément, son masque de froideur se fissurant légèrement. Après un moment d'hésitation, elle hocha la tête.

— Très bien, Antonio. Allons-y.

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Quelques instants plus tard

Ils arrivèrent devant la salle où se trouvait la professeure. À l'intérieur, Jane était déjà là, dissimulant un objet dans sa main, prête à frapper. Antonio n'hésita pas. En une fraction de seconde, il se précipita vers elle et l'assomma d'un coup précis avant qu'elle ne puisse réagir.

La professeure, stupéfaite, regardait Antonio et Astrid, confuses.

— Qu'est-ce qui se passe ici ? demanda-t-elle.

Astrid s'approche, son regard se radoucissant légèrement.

— Pas le temps d'expliquer tout en détail. Jane était sur le point de vous tuer. Elle n'est pas votre amie.

La professeure a ouvert la bouche pour protester, mais l'intensité des regards d'Antonio et d'Astrid la convainquit de ne pas poser plus de questions pour le moment.

Antonio Ramassa le corps inconscient de Jane et se tourne vers Astrid.

— Viens avec moi. On va l'interroger.

Astrid comprit immédiatement le sous-entendu. Un sourire s'étira sur ses lèvres.

— Avec plaisir, dit-elle.

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Un Épilogue Ominieux

Ce fut à partir de cette nuit que naquit la deuxième ombre d'Antonio Hurt. Une femme au sourire glacial et au regard perçant, qui est devenue son alliée la plus fidèle et l'arme la plus redoutable contre tous ses ennemis.