Jane ouvre les yeux, son regard confus balayé par une peur croissante. Enchaînée à une chaise dans une pièce sombre, elle sentait une énergie oppressante peser sur elle. Antonio et Astrid se tenaient devant elle, leurs visages mi-ombres, mi-lumières sous la lueur vacillante d'une lanterne.
— Où suis-je ? lâcha-t-elle d'une voix tremblante.
Antonio n'a pas répondu immédiatement. Il observe Jane, un mélange de dégoût et de calcul dans les yeux. Astrid, elle, était déjà prête à frapper.
— Tu crois que tu vas t'en tirer comme ça, Jane ? commença Antonio.
Avant qu'elle ne puisse répondre, une énergie démoniaque émane de Jane. Ses chaînes tremblaient alors qu'elle tentait de les briser.
— Oh non, tu ne vas nulle part, dit Astrid en levant un poing chargé de rage.
Avec une violence inouïe, elle frappa Jane en plein visage, la projetant contre le dossier de la chaise. Le sang perla de sa lèvre, mais Jane se contenta de rire.
— Vous pensez que vous avez gagné ? Vous ne comprenez rien...
Antonio s'approche, sa voix froide comme la glace.
— Alors éclairons-nous.
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Le Directeur, la Vérité et la Décision
Sous la pression de leurs salutations, Jane Craqua. Elle avoua que tout ce chaos était orchestré par le directeur de l'académie.
— Il savait que la professeure était une menace. Son potentiel... son autorité... elle aurait pu ruiner ses plans. Il voulait qu'elle disparaisse, et il m'a choisi, moi, pour la tuer.
Antonio serra les poings, une rage sourde montant en lui.
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— Ce fils de pute, murmura-t-il.
Astrid, debout à ses côtés, observait Jane avec un mépris visible.
— Qu'est-ce qu'on fait d'elle maintenant ? demanda-t-elle.
Antonio réfléchit un instant, son regard perçant fixé sur Jane.
— Tu peux la tuer, répond-il froidement.
Astrid haussa un sourcil, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres.
— Tu n'as pas dit « chérie », Antonio. Tu devrais vraiment faire attention à ton ton, dit-elle, moqueuse.
Antonio, légèrement décontenancé, détourna le regard, mais répondit d'un ton ferme :
— Elle ne sert plus à rien. C'est une menace pour l'avenir. Et puis...
Il s'arrête, semblant hésiter.
— Et puis quoi ? demanda Astrid, curieuse.
Un sourire ironique passé sur les lèvres d'Antonio.
— Elle s'en est prise à deux filles mignonnes.
Astrid resta interdit un instant avant d'éclater de rire. Elle avait compris que c'était une blague, mais cela n'atténuait en rien son plaisir de voir Antonio se dévoiler un peu.
— C'est suffisant pour moi, répondu-elle en levant une dague.
Sans attendre davantage, Astrid plante l'arme dans le cœur de Jane, mettant fin à ses jours.
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Un Instant Déconcertant
Alors qu'Astrid s'essuyait les mains, elle s'approcha d'Antonio, un sourire amusé sur le visage.
— Alors, Antonio... murmura-t-elle à son oreille, un souffle chaud caressant sa peau. Ah bon ? Je suis mignonne ?
Avant qu'il ne puisse répondre, elle l'embrassa. Antonio, pris de court, sentit son cœur battre à tout rompre. Il hésite une fraction de seconde avant de répondre au baiser, ses mains glissant timidement sur les épaules d'Astrid.
Le moment devient plus intense, et l'étreinte entre les deux sombres dans une passion incontrôlable. Mais soudain, une voix douce mais autoritaire retenue dans la pièce.
— Ne pas agir sans moi.
Antonio et Astrid se figèrent, se tournant lentement vers la porte. La professeure était là, les bras croisés, un amusé sur les lèvres.
— Depuis combien de temps êtes-vous là ? demanda Antonio, incrédule.
— Depuis le début. La magie d'invisibilité, ça a ses avantages, répond-elle avec un clin d'œil.
Avant qu'Antonio ne puisse protester, la professeure s'approche et l'embrassa à son tour.
— Il est à moi aussi, dit-elle en regardant Astrid avec défi.
Astrid, loin de se montrer jalouse, éclata de rire.
— Très bien, on partagera, dit-elle en haussant les épaules.
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Une nuit inoubliable
Ce qui suivit fut une nuit étrange et passionnée, marquée par une complicité inattendue entre les trois. Au petit matin, Antonio se réveilla, seul dans le lit, l'esprit embrouillé.
— C'est quoi ce bordel ? murmura-t-il, se prenant la tête entre les mains.
Mais une chose était certaine : une nouvelle dynamique venait de naître, et rien ne serait jamais plus pareil.