Antonio était assis sur le canapé de son appartement, les mains jointes, la tête basse, dans une posture de celui qui attend un pardon qu'il savait ne pas mériter. En face de lui, Alyssia et les jumelles Martial Cheonma se tenaient, les bras croisés, leurs regards fixés sur lui. Les yeux d'Alyssia étaient aussi perçants que d'habitude, mais aujourd'hui, un éclat de déception et brillait plus fort que d'habitude. Les jumelles, elles, semblaient plus lointaines, comme si elles cherchaient encore à comprendre ce qui venait de se passer.

— Antonio, commença Alyssia, sa voix calme mais tranchante, on t'a toujours dit que la fidélité était importante, non ?

Antonio soupira profondément, levant lentement la tête pour rencontrer son regard. Il savait que ce qu'il avait fait était loin d'être excusable. La veille, il s'était retrouvé pris dans une situation qu'il n'avait pas anticipée, une nuit qui l'avait conduit dans les bras de deux femmes. La culpabilité le rongeait. Selena, qui avait toujours veillé sur lui dans l'ombre, avait tout raconté à ses amies, y compris cette histoire de mariage… Une situation compliquée qui ne faisait qu'ajouter à son malaise.

— Je ne sais pas pourquoi je suis ici, a commencé-t-il d'une voix rauque. Tout ça, c'était… C'était une erreur. Mais je tiens à m'excuser, sincèrement, pour tout ça.

Il marqua une pause, cherchant les mots pour expliquer ce qu'il ressentait, mais tout semblait flou. En face de lui, les filles restaient silencieuses, attendantes. Elles étaient plus calmes qu'il ne l'avait imaginé, mais il savait que derrière leurs expressions impassibles, il y avait une attente. Une attente de réactions.

Les jumelles échangèrent un regard avant que l'une d'elles, celle qui portait la force pure, ne prenne la parole.

— Tu as joué avec nos sentiments, Antonio. Mais au fond, tu n'es pas le seul à avoir agi de la sorte. Selena a aussi ses parts de responsabilité dans cette histoire.

— Exactement, répondez à l'autre jumelle, celle de la technique pure. On ne peut pas seulement t'en vouloir à toi, même si ça n'excuse pas ton comportement.

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Alyssia ne semblait pas aussi clémente. Elle s'approche d'Antonio, le regard toujours aussi intense.

— Mais c'est toi qui as agi, toi qui as choisi de passer à l'acte. Et je dois dire que ça me déçoit. Tu n'as pas seulement trompé ma confiance, mais aussi celle des autres.

Antonio baissa la tête, un poids lourd sur ses épaules. Il savait que des excuses ne suffiraient pas à effacer la situation. Mais il se devait de faire amende honorable.

— Que voulez-vous de moi ? exigea-t-il, sa voix fatiguée par le fardeau de la culpabilité.

Alyssia avance d'un pas.

— Tu vas nous montrer que tu prends tes responsabilités, Antonio. Ce week-end, tu vas nous prouver que tu es capable de respecter tes engagements envers nous. Pas de fuites, pas de demi-mesures. Travail de nuit, rendez-vous, et pas question de fuir cette fois.

Antonio hocha la tête, comprenant que le week-end serait un test de sa part, de sa capacité à se racheter. Le silence se fit un instant avant que les jumelles ne se penchent un peu plus vers lui.

— Et en plus de ça, tu vas devoir gérer la situation avec Selena, ajoutant la jumelle à la technique pure, un sourire malicieux sur les lèvres.

Antonio se pinça les lèvres, sachant qu'il n'échapperait pas à cette corvée.

Tout à coup, la porte s'ouvre avec un léger grincement, et la professeure et Astrid entrent. Elles avaient écouté depuis le début et étaient visiblement prêtes à se joindre à l'événement qui se préparait. Astrid, d'un regard perçant, observe Antonio, puis s'adresse aux filles.

— Il a fallu que ce soit ce week-end, hein ? Vous l'avez bien coincé. Mais je crois qu'il va falloir plus que ça pour le faire vraiment souffrir.

La professeure, à côté d'elle, sourit légèrement, son regard se portant sur Antonio.

— C'est une manière de montrer que les erreurs ont des conséquences, Antonio, dit-elle d'une voix tranquille. Mais tu ne peux pas t'en sortir facilement. Tu vas devoir faire face à tout ça, pas seulement devant nous, mais aussi devant toi-même.

Les femmes prenaient le contrôle de la situation, et Antonio, bien qu'il ait des réserves, savait qu'il n'avait d'autre choix que de suivre. La journée, le week-end, seraient chargés. Les rendez-vous se multipliaient, le travail de nuit aussi, et il allait devoir montrer qu'il pouvait assumer ses responsabilités. Mais malgré tout, une partie de lui se sentait vide, épuisée par tous ces ébats, par la pression constante, par la jalousie des hommes autour de lui.

Les hommes étaient jaloux, les femmes aussi, mais Antonio, dans sa fatigue, ne pouvait que penser qu'il aurait bien aimé un peu de répit. Pourtant, la pression semblait être la seule choisie qui l'aidait à avancer. Il n'avait plus le choix. Il devait affronter ses erreurs. Et il ne comprenait toujours pas pourquoi Selena l'avait trahi mais le compris durant ce weekend elle aussi était en colère et se considérait comme ça femme aussi il ne pouvait que pleuré