La Promesse d'une Nouvelle Histoire ( dernier mots de sophia dans la première chronologie envers Antonio )

Dans le passage secret de la famille impériale

Antonio avançait avec prudence, ses pas calculés dans les ombres du château. Il savait que cette infiltration n'était pas sans risques, mais il n'avait pas le choix. Il devait la sauver, cette fille qui portait en elle un destin aussi cruel que le sien. Dès son arrivée devant la porte menant à ses quartiers, il fut accueilli par un obstacle redoutable : l'ancien capitaine des gardes impériales.

Cet homme n'était pas n'importe qui. Classé parmi les cinquante plus puissants combattants du monde, il représente une véritable menace. Mais Antonio n'éprouvait aucune peur. Il savait qu'il n'était pas seul.

Lorsque le gardien pointe sa lame vers lui, prêt à attaquer, une ombre surgit. Selena, la fidèle protectrice d'Antonio, frappa sans hésitation. Un mouvement, rapide comme l'éclair, et l'ancien capitaine s'efffondra au sol, mort avant même d'avoir compris ce qui lui arrivait. Pas un fils, pas une lutte. Juste une fin brutale et silencieuse.

Antonio a jeté un coup d'œil à Selena, une gratitude non dite dans son regard. Il se fit une promesse intérieure : une fois cette mission terminée, il l'inviterait à un rendez-vous pour lui exprimer sa reconnaissance. Après tout, elle venait encore de lui sauver la vie.

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Point de vue de Sophia

Stolen novel; please report.

Je suis une fille maudite. Vous vous demandez sûrement pourquoi une princesse impériale, née dans le luxe, pourrait se sentir aussi malheureuse. J'ai tout ce que je pourrais désirer : un toit au-dessus de ma tête, de la nourriture en abondance, et aucun souci matériel. Pourtant, je sais que cela ne durera pas.

La famille impériale perd peu à peu son influence. Mon père, déterminé à conserver son pouvoir coûte que coûte, serait prêt à me sacrifier. À ses yeux, je ne suis qu'un outil. Je l'ai accepté, en partie. Mais malgré cela, je n'arrête pas de pleurer. Je n'ai jamais voulu de cette vie, ni de ce pouvoir maudit.

Mon existence était un enchaînement d'événements tracés par le destin. Une routine sans joie, jusqu'à ce qu'un homme entre dans ma vie.

Quand je l'ai vu pour la première fois, son visage m'a frappé. Il était rempli d'une tristesse si profonde qu'elle me semblait familière. C'était comme si, en un instant, nous nous comprenions. Lui aussi, il détestait son destin.

Puis, quelque chose d'étrange se produisit. Il se mit à pleurer en me regardant. Des larmes sincères, que je n'avais jamais vues, même de la part de ma propre famille. Ces larmes me touchèrent plus que je ne pus l'exprimer. Et, pour la première fois depuis des années, je ressent quelque chose d'étrange : de l'espoir.

Quand ce silence devenait trop pesant, il tenta de parler, mais il bégaya maladroitement. Cette maladresse, sourire si touchante, me convient. Et puis, il dit quelque chose d'aussi direct qu'inattendu :

— Salut, princesse. Veux-tu finir ta vie avec moi ?

Ma réaction fut immédiate : un rire si intense que je crus m'étouffer. Cet homme, qui semblait si triste, venait de m'offrir un moment de légèreté, de sincérité. Je répondis enjouée, presque moqueuse :

— Avec plaisir, mon chevalier.

Je tendis ma main vers lui, et il me porte comme une véritable princesse, avec une douceur que je n'avais jamais connue.

— Quel est ton nom ? lui demandai-je.

— Antonio, répondez-il simplement.

Je souris et répondis d'un ton léger, presque taquin :

— Eh bien, c'est un nom mignon pour mon mari, n'est-ce pas ?

Pour la première fois, je ressent une étrange gratitude envers le destin. Avec lui, je savais que tout allait changer. Mon cœur, mon corps, tout en moi me disait que mon bonheur venait de commencer.

Et c'est ainsi que débuta notre histoire. Ou plutôt, le début d'une nouvelle, pensai-je.