La nuit était tombée, et Antonio se préparait à profiter d'un peu de calme après les événements de la journée. Cependant, il remarque quelque chose d'étrange : ses fiancées avaient toutes refusé sa compagnie ce soir-là. Un léger malaise s'installe en lui, comme un poids dans sa poitrine. La fatigue s'accumulait des derniers jours, avec ses entraînements et ses responsabilités, pesait sur lui, et il se sentait déprimé, presque isolé.

Il s'éloigna de la salle commune et monta dans sa chambre. Là, il tombe nez à nez avec Lamiria. Elle l'attendait, ses yeux brillants d'une lueur malicieuse, et sa tenue inhabituelle ne manqua pas de capter son attention. Antonio ne put s'empêcher de murmurer, sans vraiment y penser : "Trop belle."

Lamiria sourit à l'entente de ses mots, et un silence lourd s'installe entre eux. Elle s'approche de lui, sans se presser, et s'installe sur le lit d'un geste fluide. Elle le regardait avec une expression à la fois douce et déterminée, comme si cette rencontre était une étape importante, non seulement pour eux, mais pour tout ce qui allait suivre.

"Chéri, c'est notre première nuit en tant que fiancés", murmura-t-elle doucement, sa voix marquée d'une tendresse qu'il n'avait pas anticipée.

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Antonio la regarda, ses pensées en tumulte. Depuis qu'il avait retrouvé sa famille, il avait dû faire face à des défis inimaginables, mais Lamiria, toujours aussi ferme et présente, semblait faire partie de cet enchevêtrement de responsabilité et de sentiments qui l'engloutissaient.

Elle avait toujours été là, à ses côtés, même quand il ne s'en rendait pas compte. Depuis leur enfance, elle avait veillé sur lui d'une manière qu'il n'avait jamais compris jusqu'à maintenant. Ce soir-là, Lamiria ne cherchait pas seulement à renforcer leur lien en tant que fiancés, mais aussi à lui faire comprendre qu'il n'était pas seul dans ce monde de règles et de devoirs. Elle voulait qu'il devienne plus fort, qu'il puisse faire face aux épreuves à venir, avec ou sans elle.

Antonio se laissa doucement tomber sur le lit à côté d'elle, son esprit tourbillonnant. Il n'était pas sûr de ce qui allait suivre, ni de ce qu'il ressentait vraiment. Mais il savait une chose : Lamiria, plus que quiconque, avait toujours été là, prête à l'aider à surmonter les obstacles. Et maintenant, peut-être plus que jamais, il comprenait qu'il devait accepter ce qu'elle avait toujours voulu pour lui : qu'il se protège, qu'il soit capable de se défendre, même sans elle.

La nuit passa, remplie de ce moment intime , des moments partagés dans une complicité nouvelle entre eux. Antonio, malgré sa confusion intérieure, se sentait parfois plus calme. La pression, bien que toujours présente, semblait un peu plus supportable.