La guerre continue, et la bataille décisive se rapproche tout le monde savait se qu'elle côté la victoire de la guerre penchait. Le royaume magique savait qu'il fallait mettre un terme à ce conflit. Une convention fut organisée en terrain neutre dans l'espoir de trouver un accord.

Pour le royaume d'Antonio, Sophia, princesse consort et fiancée d'Antonio, était accompagnée par la matriarche de la famille Hurt, la grand-mère d'Antonio, et par le duc Tempête. De l'autre côté, le royaume magique envoyait le roi Edwin Varelian, la reine Asteria Varelian, et le premier ministre, père d'Erya, tristement célèbre pour ses actes immoraux.

La tension était palpable, mais le duc Tempest, malgré sa rage intérieure, conservait un calme glacial.

La réunion a commencé avec le roi Edwin qui, d'une voix lourde, exigeait un cessez-le-feu :

— Cette guerre ne profite à aucun de nos deux royaumes.

Sophia répliqua d'une voix assurée :

— Nous n'avons rien à perdre. Nous avons déjà pris possession de la moitié de votre territoire, et vos mages protecteurs des tours sont presque tous morts.

Furieux, le roi s'écria :

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— Nous avons encore assez de puissance pour infliger de lourdes pertes !

Sophia eut un sourire sarcastique :

— Essayez, mais à la fin, c'est votre tête qui tombera. Sans héritier pour vous succéder, votre royaume s'effondrera.

Ces mots jetèrent un froid. Un silence pesant s'installa, interrompu seulement par les murmures et les sourires moqueurs des membres du camp d'Antonio. Le roi, blessé dans son orgueil et sa douleur, tremblait de colère. Après tout, son fils unique, Darius Varelian, avait été tué par Antonio Hurt dans un seul coup avec une épée presque brisée.

La reine, tentant de calmer les esprits, s'adresse à Sophia :

— Ma chère, pourquoi continuer ce conflit destructeur ? Ne définissons-nous pas un accord ? Regardez notre premier ministre : il est jeune, talentueux, et plein d'avenir. Pourquoi ne pas envisager une alliance par le mariage ?

Sophia éclata d'un rire méprisant :

— Votre "brillant" premier ministre ? Je n'ai aucun intérêt à épouser un violent, encore moins un homme voué à une mort atroce une fois cette guerre terminée. Mon fiancé, Antonio Hurt, dépasse ce... personnage pathétique en tout point. Vous parlez d'une alliance, mais je refuse de m'unir à une famille si faible qu'elle a laissé son prince héritier mourir en un seul coup.

Le premier ministre, hors de lui, se leva pour répondre, mais il fut immédiatement écrasé par l'aura du duc Tempête, qui le cloua sur place sans un mot.

Le roi et la reine, tentant de sauver la situation, multiplièrent leurs propositions, mais Sophia se leva brusquement, son regard glacé balayant la salle :

— Continuez à récolter ce que vous avez semé. Le démon de la guerre, comme vous l'appelez, viendra bientôt vous chercher. Alors, adieu.

Elle quitta la salle, suivie par le duc Tempête et la matriarche, laissant derrière elle un silence chargé de menace.