D'un bond, Ezra est dans le ciel.
Son trou béant est bouché par de la toile.
Son bras gonfle et devient orangé tel le miel, Avant de s'abattre sur L'Ancien comme un marteau de tout son poids.
Ce dernier est cloué au sol, et la femme le martèle trois fois avant de libérer l'acide contenu dans son poing.
Sortant du sol, il tire une marre de projectiles de bois,
Qui fondent contre le mur d'acide que l'araignée crée.
Voyant l'inefficacité, il joint ses mains et tire un rayon d'air droit sur l'araignée.
Il perce l'acide puis sa chaire. L'Ancien en profite pour se faire pousser des ailes en bois et prendre de la hauteur, gagner en degrés.
- Sur le côté, avant que je ne t'écrase.
Nul adversaire ne peut me faire face,
Je suis la nature, La Détermination même de la vie,
Fait donc taire ton ambition pathétique.
L'Ancien plonge une première fois dans le sol,
D'immenses piques de bois déchire la terre et la font trembler.
Il se redresse en l'air, prenant de l'oxygène un bon bol.
- Fais donc.
Il s'abat une seconde fois, pulvérisant les fleurs et rasant tout sur son passage via des tirs d'airs compressés.
- Taire.
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À la troisième secousse, un immense buste munie de bras et une tête en bois sort du sol.
- Ces pathétiques ambitions.
L'araignée avait des filets de sang sortant du nez et des fentes dentaires.
Le géant lui envoie un coup de poing qu'elle esquive en l'air,
Elle monte sur son bras, enveloppe une épée de toiles solidifiées avec de l'acide pour taillader l'immense bête de bois en des attaques pleine de détermination.
À peine soupire-t-elle que l'Ancien lui plonge dessus et l'envoie dans les airs d'une charge.
La noie dans un torrents de coups de glaives en bois, qu'elle peine à parer.
Il fait allonger son bras entre deux coups pour lui envoyer une comète à la nuque, jusqu'à ce que de la bave en soit crachée.
De douleur, le visage d'Ezra se crispe, elle pose les mains sur sa gorge, ouvrant sa garde.
De son ventre, Le roi Nature fait pousser un immense serpent de bois qui croque Ezra et plonge dans le sol pour l'aplatir contre.
Les copeaux de bois tombent en trombe.
- Je suis la nature, je n'ai rien en commun avec la petitesse de ton espèce !
Les entrailles de la Terre s'ouvrent en deux, sous Ezra. Une colonne magmatique monte jusqu'à émettre une éruption manifeste.
- Pitoyable !
Ruh fixe la scène avec incompréhension. Il ne semble néanmoins pas impressionné.
Une question le taraude : s'il est aussi fort, pourquoi refuse-t-il de combattre Tarshkila, en est-il terrifié ?
Ezra est expulsée du trou. Elle s'est recouverte complètement de toile solidifiée et n'avait pas directement été en contact avec le magma.
Le simple contact avec l'air ambiant souterrain a traversé mon armure pour me brûler au second degré, j'ai très mal...
Si je ne termine pas ce duel maintenant, je vais y rester...
Mais tout devrait se finir très vite... Ne panique pas Ezra... Ne panique pas, tu vas gagner...
L'instant suivant, L'Ancien apparaît devant elle avec une paire de griffe pour la taillader.
Mais d'un coup, il est pris de convulsions.
- T... Ton acide... Il est fluorhydrique ? Comment je ne l'ai... pas remarqué ! Ça ne fait r-rien ! Tu mourras av...
Les jambes de L'Ancien lâchent, altérées
Les quelques bulles d'acides qu'il avait pris, l'avaient rongé de l'intérieur.
D'une brutalité sans nom, Ezra en profite pour abattre son épée en toile dans le crâne de L'Ancien, le fracas fait grincer le cristal qui lui sert de tête, un bruit qui sonne comme la terreur.
Le choc le fit s'écrouler net sur la terre incandescente, littéralement écrasé par l'araignée.
Les fleurs pleurent, les fleurs brûlent.
Fusse le bonheur taciturne,
Qui tourne le dos aux hommes incrédules,
Qui avancent vers leurs passions impudiques et nocturnes.
De quelconque type et sans retenu.
Les voici marchant vers leur sépulture.
Les fleurs brûlent, les fleurs pleurent.
Le bonheur a tourné les talons à l'humanité sans pudeur,
Qui dévoile massacres et crimes avec un sourire de bonimenteur.
Ô Nature, fais connaître à ces êtres menteurs et violeurs,
Ta rage, ta colère, ta fureur.
Ô Nature, essuie tes larmes de douleurs,
Ne pardonne pas à ceux qui te souillent et te font malheur.
Montre leur ce qu'est la vraie terreur.
Le visage de L'Ancien se désagrège comme une fumée de peur.
Et les yeux de Crone pleurent.