Archal pose ses doigts sur les paupières du perdant.
Il lui ouvre ses yeux en grands.
« Serait-ce de l'espoir que j'aperçois dans cet océan ?
Laisse-moi le vider jusqu'à en laisser deux trous béants. »
Alors, il fait baisser son visage.
Le Marquis attrape la lame du Marcheur à la marge.
Le son du fer dans la chaire résonne.
Le premier tendon avait été tranché.
Habib comprend ce qu'il entreprend.
Le son du fer dans la chaire résonne.
Le second tendon avait été sectionné.
Les yeux verts autrefois scintillants tremblent.
Le son du fer dans la chaire résonne.
Le troisième tendon avait été découpé.
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L'océan se vide et est mourant.
Le son du fer dans la chaire résonne.
Le dernier tendon a été délié.
Ses mouvements ont été figés dans l'espace-temps.
La queue se retire.
Habib est tombé,
Et ne pourra jamais plus se relever.
Il le regarde de haut, celui qui avait reprit forme humaine : le Marquis qui était réjoui.
« Voilà ce que je t'avais promis ;
La fin de ta randonnée.
Regarde moi.»
Archal se baisse jusqu'à ce que son visage colle l'œil couvert de désarroi.
« J'ai tué ta bien-aimée,
Son corps nourrira les vers.
J'ai tué ton armée,
Et les bactéries proliféront dans leurs chaires.
J'ai tué ton ambition aiguisée,
Et seuls ma voix, mon visage et mon haleine,
Se graveront en images dans ta cervelle,
Comme le dernier souvenir de ta vie Souveraine. »
Sa voix était énervante et grinçait comme le marteau funeste.
Un homme à cheval arrive.
« Cette armée vous fuis comme la peste.
- Oh, lieutenant Kuji.
Prenez cet homme au sol, et l'autre écroulé sur le sable.
Ils sont les deux chefs de cette rébellion, ne semblent-ils pas pourtant pitoyables ?
- Vous dites certes la vérité, Ô Marquis.
- Enfermez-les dans nos souterrains.
Appliquez les méthodes de tortures P-Païens. »
Les frères sont mis à l'arrière du cheval.
Ils sont emmenés par Kuji et sa peau pâle.
[. . .]
Au milieu des pétales de boyaux,
Il marche et traverse les dunes.
Le soleil se couchait lentement pour laisser la lune,
Devenir le plus beau des joyaux.
Le sable rougissait devant ce spectacle quotidien.
Mais aujourd'hui, de petits êtres fuyaient le marcheur,
Alors il continue son avancée comme un pilleur,
Doucement, mais dont l'environnement avoisinant excitait l'amphibien ;
À la fois exalté par les pétales,
Mais aussi par l'alternance jour-nuit inéluctable.
Les épaves de chaire s'enfonçaient dans la terre.
Au bout d'un moment,
Un homme se dresse face au militaire.
Archal regardait Artanne un temps,
Celui-ci avait pris les armes et nulle peur ne demeurait sur son air.
« Ancien Gouverneur, joins-toi à moi, et je t'annoncerais Marquis au Monde. »
[ . . . ]
Le récit entre dans sa tombe.