Il se lève avec beaucoup de difficultés.
Son bras avait été pansé.
Prend une lance pour l'aider à marcher.
Sort et voit Artanne en train de roupiller,
Et deux soldats en train de jouer aux échecs.
« El sheikh meth.*
- Rah, j'abandonne...
- Dites-moi, où est passé mon frère ?
- Habib est parti avec Laetitia et la majeur partie de l'armée pour livrer guerre.
- Sans moi, mais il déconne ?
- Regarde ton état Ruh : tu ne peux pas.
Artanne a été blessé lors de son dernier combat,
Même lui a dû se mettre au repos. »
Le blessé n'écouta point et parti vers son cheval.
Il refusait de rester ici car il allait y laisser sa peau.
S'il devait la lâcher, ce serait lors de la bataille d'Archal.
Son faible et pathétique corps s'assied tristement sur sa monture.
Ambiance taciturne.
Il se met au galop.
Et pour tenir la course,
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Il se recroqueville presqu'en boule.
Comme un pauvre péquenaud.
Les sabres de Habib tranchent la chaire des ennemis.
Il voltige dans les airs tel un saltimbanque épris
D'une volonté de vaincre l'adversaire.
Il se pose avec une grande grâce sur sa brave bête.
« Pas mal mon beau, félicite Laetitia.
- Je te retourne le compliment très chère, dit l'homme d'un air bêta. »
La cavalière avait tailladé les rangs adverses comme personne,
On eut cru voir une immense flèche frapper d'une bonne pogne,
Tout soldat qui se mettait sur sa route.
Le duo avait eu l'effet d'une foreuse,
Avait percé la défense adverse et mis en déroute.
Leurs jambes reculent et sont peureuses.
Est-ce la phobie de la mort
Qui les met ainsi en tort ?
Le son des canons,
Les boulets qui explosent en trombes,
Les tambours marchants
Et criant leurs faubourgs*
Le soleil ardent,
La fatigue saisissante,
Les Marcheurs dominants ;
L'armée d'Archal s'était faite plombé.
« Ils reculent ! Et leur cité n'est qu'à quelques kilomètres ! »
Ils avancent, tandis qu'une silhouette dans le ciel se terre.