Il n'était pas rare que Ruh revienne en toussant,
Et accompagné par un médecin.
Mais peu commun est le fait qu'il en revenait saignant.
Et d'une manière aussi fatiguante, sa bouche couverte de sa main.
Une fois à la maison, Léa s'interroge.
Les jours passent et défilent.
Ruh avait amené bien des vivres, et même des sucres d'orges ;
Il s'agit d'une chose que Léa apprécie.
Ses allés-retours mystérieux continuaient, et intriguaient maintenant la petite.
Un jour, elle vint à lui tandis qu'il se préparait.
« Papa, tu peux m'emmener avec toi, là où tu vas ?
Stolen novel; please report.
- Ruh se figea quelques instants, avant de reprendre ; pourquoi donc, les jeux dans les champs et à la maison ne te conviennent plus ? Tu as besoin de quelque chose ?
- Tu devrais l'emmener Ruh, histoire qu'elle ne s'inquiète plus, et puis, l'on pourrait faire un pique-nique lors d'une pause ?
- Oh oui ! Bonne idée papa ! Cria Léa, avant de lever le pas.
- Elle est partie sans même que je n'accepte, souffla Ruh. »
. . .
Face à l'extrême précipitation de Léa, Ruh décida d'emboîter le pas avec elle,
laissant Habib s'occuper des plats à merveille.
Il lui avait laissé un feuillet avec tous les conseils de préparation pour la nourriture.
Le père et la fille avancent jusqu'à arriver devant un manoir, accompagné d'un etang à l'entrée de celui-ci.
La demeure avait une belle architecture ;
Tantôt doré tantôt cramoisie.
L'eau donnait un contraste à cette image,
Comme un paysan face à un page.
« Reste ici Léa, ce ne sera pas long.
Voici où je travaille, chez notre gouverneur le bon.
- D'accord ça marche hoho ! Traîne pas trop ! Si Habib arrive je mangerai tout
Avant ton retour ! »
La porte s'ouvre, Ruh disparaît.
Léa en profite pour faire tremper ses petits pieds dans l'etang.
Elle en profite même pour jouer un peu avec, puisque Ruh serait dans les temps.
Et deux grands hommes à l'allure et au costume distinctif de la plèbe paraissent.
« Qu'elle est mignonne ! Fit l'un d'un ton chaleureux.
- Restons un temps avec elle, avant d'aller voir le gouverneur ! »
L'un d'eux sort de ses affaires, un canard en plastique qu'il dépose dans les mains de la bienheureuse.
Le second lui donne une boisson fraîche pour tenir face à la chaleur.
« Comment tu t'appelles, petite ? »