« Habib... ? Pourquoi ?

- Pour Ruh et notre toit !

- Petit impertinent ! Tu penses vraiment qu'il souhaiterait que tu fasses ça, lui ?

- Cette déclaration est hypocrite ! »

À ces mots l'homme mord le visage du gouverneur,

Qui lâche prise avec stupeur.

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Un coup de poing est décoché.

La tête de Rafy bascule sur le côté.

Un second poing est enclenché.

La tête de Rafy est amochée.

Habib l'attrape !

Son crâne sanglant qu'il serre !

Il fait un pas et le rape !

Contre le mur de sa maison en pensant à son frère,

Balance le gouverneur sur terre.

Dans un dernier élan, il plante ses doigts

Sur le bas ventre de Habib.

Rafy tenait bon malgré son visage livide,

Et son adversaire le voyait que comme un faux roi.

« Tu as eu tort... Même si tu es fort !

- Fais acte de silence, car tu es mort ! »

À ces mots, le lustre dont le couteau avait rongé les cordes

Tombent, sur le gouverneur dont le corps se tord,

Comme l'on tord et écrase un long bout de carton,

Sa vie ne fut qu'un pitoyable feuilleton.

Le sol se met à brûler,

Et son sang, au sol, lui refait une beauté.