Novels2Search

Artanne

La fête battait son plein.

L'on voyait Laetita et Habib dans une danse époustouflante.

Le son de leurs pas menait tout le monde tels les courants marins.

Deux étoiles brillantes dans la nuit resplendissante.

Et dont les écumes solaires éclairaient les compagnons ; orangée est la teinte.

Doucement et lentement,

La folie se dissipe ;

Comme un brouillard de cendres.

Mais la joie n'était pas partie.

Ici bas dans la nuit,

C'est avec le sourire que tous les autres ;

Soldats et amis,

Ferment les yeux, ils sont des nôtres.

Fiou, l'allumette s'éteint.

Il s'était aussi endormi dans le silence et l'indifférence des siens.

Et la nuit coule comme l'eau sur le ravin,

Jusqu'au petit matin.

Support creative writers by reading their stories on Royal Road, not stolen versions.

. . .

L'immense troupe d'Artanne arrivera d'ici 2 heures,

Dit Habib à ses camarades.

Tandis qu'ils se lèvent et prépare boissons et beurres,

Laetitia et le chef vont dans la tente du frère âgé et malade.

Celui-ci était debout et analysait la prochaine bataille avec un plan.

« Alors ! C'est le grand jour Ruh ; Prise d'Archal !

On va envoyer un message fort à Tarshkila !

- Bien envoyé ça Habib, yeah ! On va leur montrer, chauffe Laetitia.

- La cité Archal est protégée par deux avant-postes.

Une percée sera nécessaire, et vite, ils n'ont pas eu le temps de se préparer.

Nous avons nos canons, tandis qu'ils n'auront pas de riposte

Assez solide contre ces machines à exploser.

Alors nous allons bombarder leurs infrastructures.

Pour une mission de percée, Artanne est le plus pure.

Sa prise de Nome en 1h en est la preuve.

- Tu parles de quand il a vaincu le gouverneur en moins de 10 minutes ? Fit l'autre frère.

- Oui, il est un combattant exceptionnel et sans peur. »

Ruh se met à tousser sans marquer l'arrêt.

Ses bras bougent dans tous les sens, comme pour attraper de l'air.

Des gouttelettes de sang tombent par terre.

Ses yeux expriment une douleur amer,

Comme une plongée forcée dans de l'acide.

L'on sent son corps picoter et fondre d'une manière horrible,

Et l'on fini en logis pour vers.

Habib pose Ruh sur son lit.

Il est fatigué et reprend son souffle en regardant son frère.

Doucement, une main lève le voile de la tente frêle.

Un homme au corps attrayant, avec des cheveux noirs bouclés et des yeux oranges et pâles.

Il avait une cicatrice sur ses douces lèvres soyeuses comme du sucre.

Et une longue toge noire avec un turban autour de la nuque,

Il essuie ses épaules sales,

À cause du sable.

« Yo les gazeaux et les gazelles, c'est de moi dont on parle ?

- Oui, Artanne.

- Bien mes Pablos et mes Pabelles...

- Il recommence, souffle Laetitia.

- J'ai tout le matos pour les mêler pêle-mêle !

- À la bonne heure, ne restons pas là !

- Tous en pistes les artistes ! »

. . . . .

Il s'agissait là d'une véritable armée ouvrière.

Plus de mille soldats volontaires,

Se tenaient aux abords de la Zone 1.

Avec plus de cinquante canons,

Ils se mettent en marchent sur le canyon.

Bienheureux soient-ils, pourvu qu'ils ne tombent pas dans les pièges des dunes...