L'avant poste était à 5 kilomètres.
Nuit tombée, les Marcheurs s'étaient arrêtés pour revoir leurs plans.
« Ruh nous a dit de nous méfier de ces tertres.
Il se pourrait que des pièges se trouvent ici, comme ceux à base de sables mouvants.
- Blablablabla, regardez-les ils se prennent la tête pour rien, cri Artanne.
Les gars, c'est moi qui prends les commandes dans cette bataille.
- Mais tu railles ?!
- Oh que non man ! »
L'ancien gouverneur monte sur son cheval et fait lever l'armée.
« C'est simple, le dernier arrivé
Sa mère je la pends !
Et le premier qui crève c'est le plus grand des tire-au-flanc ! »
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À ces mots l'on voit Artanne s'élancer.
À l'approche de l'avant-poste ennemi,
Il jette une dizaine de dynamites.
« Je vais vous montrer une explosive entrée ! »
Elles explosent dans un spectacle macabre,
Comme si la mort s'était propagée.
Le cheval noir et le sombre Artanne étaient camouflés.
Il sort deux longues faux reliées en alliage de métal et de marbre.
Le destrier écrabouille les soldats qui gardent l'entrée.
Artanne brise la porte d'un coup de pied.
« On fait monter la sauce ! Venez venez !
J'vais vous coller une humiliation si hardcore
Que même votre mère rira de votre mort !
Artanne le cannibale ne va pas vous léser ! »
Les guerriers descendent en trombe.
Demandant à l'ancien gouverneur de cesser toute folie.
Mais il n'écoute pas et fonce.
Plante ses crocs dans la gorge de l'un et lui arrache une veine vive.
Asperge les autres de sang,
Privant ainsi toute vision,
Prend ses deux faux en les tournant.
Pose son pied sur la tête de la première victime en exerçant une grande pression.
« Je vous présente Croque et Mord chers pions,
Vraiment vous n'aurez aucune sépulture avec elles. »
Qualifier de massacre ce qui s'ensuivit serait embellir l'action.
La sauvagerie avec laquelle Artanne a exterminé toutes ces cervelles,
Était digne de la plus horrible des bêtes.
Yeux, langue, dents, cœurs, poumons, estomacs,
Boyaux, intestins.
L'ensemble du rez-de-chaussée, refait d'un rouge sanglant et sale.
Et la lumière s'éteint.
Laetitia observait de loin.
« Habib, les festivités ont commencé.
- Il attire toute l'attention sur lui et le régiment qui arrive. Contournons comme la dernière fois où nous avons dominé. »
Les cris, les échanges de fers, et des trompettes d'alertes.
Berçaient cette nouvelle bataille.
L'avant-poste était protégé par une muraille
Qui l'entourait certes,
Mais lorsque le sergent en chef ennemi
Vit Artanne sur celle-ci
Que pensait-il ?
Il plante un drapeau noir et rit.
« Allez allez allez ! C'est portes ouverte aujourd'hui !
Mes Bambinos et mes Bambinas, j'veux qu'il ne reste plus rien ici
D'ici la fin de la nuit ! »
Cet assaut imprévisible,
Perpétré par Artanne l'indéfini,
Avait permis aux Marcheurs une avancée pas difficile.