Habib préparait le repas pour la famille.
Il mélangeait de la farine de pois chiches,
Avec de l'eau accompagnée de 2-3 œufs.
Il épice la préparation à sa façon.
De manière douce avec un peu de sel qu'il sort d'un sachet neuf.
La maison était silencieuse, il n'y avait pas un son,
Si ce n'est le fouet qui racle le futur repas.
Léa détestait les épices, alors Habib n'en ajouta pas.
Il place le plat au four, et prépare le pain.
Comparé à ce que l'on pourrait penser,
Ceci se mange principalement en sandwich, ce qui en fait un repas facile à transporter.
Pendant la cuisson, il se prépare et regarde son teint ;
La douce obscurité de sa peau magnifique,
Sa jeune musculature,
Il est clair que Habib avait un corps artistique.
La quintessence même de la nature.
Le plat est prêt, il en fait des sandwichs,
Prend les boissons,
Et sort en toute précipitation.
. . . .
Ruh avançait dans le manoir, jusqu'à atteindre un grand homme.
Il portait une tenue noble rouge, noire et dorée, distinctive de la haute société Tarshkilienne.
Il était le gouverneur de MarcheRoi en somme.
Et il accueillait Ruh en plongeant sa main dans la sienne.
« Comment te sens-tu, ô ami ?
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- La douleur est partie, Maître Raphy.
- Bien, sache que la noblesse t'es grandement redevable.
Ruh laisse un silence, manifestant sa nonchalance face à cette information.
Allez, sois fier ! Tu sais bien que dans ce monde, lorsque l'on dévore le cœur d'un animal, on en obtient ses pouvoirs ? C'est un fait indéniable.
- Évidemment.
- Et tu sais également qu'en le faisant l'on peut s'exposer à leurs maladies tordues ?
- Bien entendu.
- Et c'est là que tu entres en scène Ruh !
Tes piqûres et tes poisons injectés en toi permettent de créer ces vaccins !
Vaccins qui permettent à ces surhommes de ne pas mourir ; ce que tu fais n'est pas vain.
Tu peux être fier, Ruh. »
Ruh ne répond pas.
Il avance au milieu du grand tapis rouge, des lustres brillants d'un air las.
Direction la pièce blanchâtre et secrète du fond ;
Là où se terrent médecin de pestes et petits bouffons ;
Prêts à comter à Tarshkila comment l'opération du jour s'est déroulée à
MarcheRoi.
Il s'assied, épuisé, et soupire.
Si ce n'était sa pauvreté, il n'aurait pas fait ce dur supplice.
S'il n'était pas soumis à cette loi.
Si seulement, briser ses chaînes un instant.
Il pouvait se permettre de ressentir la faim qui lui déchire les intestins mille ans ;
Mais même pas imaginer que cela touche son enfant.
Alors pour cela, il sacrifia sa douce santé,
S'administre poisons et mort différée,
Pour permettre à une génération plus jeune de ne rien manquer.
La lumière des lampes fusillent ses yeux.
Un flash lumineux et épineux.
Dans cette vie, les rêves n'existent pas.
On se bat, jusqu'à ce qu'on en soit las.
Et on termine soit victorieux soit plus là.
« Allez-y, je suis prêt. Fit Ruh en soupirant une dernière fois. »