Depuis la fumée,
Depuis cette masse de sables qui l'avait fait oublié,
Son disque pourfend depuis le brouillard,
Et il ne s'en rendit compte que trop tard.
Une silhouette se découvre.
Archal était couvert d'écailles d'aciers, du visage aux pieds.
Deux ailes lui avaient poussées.
Et sa queue qui virevolte le prouve ;
Il est mi-homme mi-dragon, il se trouve.
Une entaille qui ouvre la moitié de son épaule.
Son sang s'enfuit furieusement de son corps,
Comme des réfugiés fuyant ce pôle
De globules rouges, cherchant nouveau port.
Les gestes de Habib deviennent imprévisibles et presque déments.
Il hurle en voyant l'armée arriver vers lui lentement.
« Moi, mon armée, on vient pour pulvériser.
Toi, et les tiens, si seulement vous étiez avisés.
Je ne sais pas de quelle engeance maudite tu viens !
Tu ne m'effrais point !
Celle que j'aime que tu as décapités non loin,
Et mon frère que tu épuises alors qu'il était mon soutient !
Oh vous allez goûter à leur terreur !
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Oh vous allez goûter à leur peur !
Oh Archal !
Ô Archal !
Je te déclare mort par décapitation !
Sur le linceul de ma malédiction ! »
Habib attrape deux couteaux de sa poche et laisse tomber son premier sabre de son bras blessé.
Plante ceux-ci dans sa plaie pour la recoller.
Déchire une part de son vêtement et attache son bras ainsi.
L'armée plonge dans lui.
Mais sa rage finale ne saurait connaître mesure.
Avec un unique membre, il pourfend et danse,
Et il mène la chorégraphie avec panache pour sûr.
L'instant suivant, Archal tire un rayon dont la composition nous est encore inconnu, droit sur ses hommes et Habib en trans.
Il l'esquive de peu, les autres non.
En voyant la brutalité avec laquelle il a assailli même ses amis,
Les Marcheurs recule et changent de ton.
«Ce type ressemble à un dragon ? Mais c'est impossible !
- Nous n'avons jamais entendu pareil comte depuis nos ancêtres !
- Nous ne pourrons jamais le vaincre Habib !
- Partez ! Partez ! Si nous mourrons, je vous laisse deviner de qui ils vont se repaître !»
Les Marcheurs se brisent.
Comme des particules face à une douce brise,
Balayée par une prestance surnaturelle,
Cette douce révolte ouvrière.
« Habib se démène pour vous,
Et vous pensez que je vais faire abstraction de vos misérables et pitoyables vies,
Que même la gale n'oserait vous importuner, vous !
Goûtez ma fleur de lys. »
Depuis les cieux, il fait tourner son disque.
Au dernier moment, il la fait détacher de sa chaîne.
Elle charge furieusement sur les Marcheurs, en piste.
Strike les boyaux et les intestins sans peine.
Le Marquis se pose sur le sol,
Et Habib le rejoint directement pour surprendre.
Accule Archal comme un pot de colle,
En pensant qu'il allait se rendre.
Le combat avait pris une tournure nouvelle, le duel d'endurance.
Les assauts furieux de Habib se décomposent en trois étapes.
Un premier coup faussement rapide pour faire reculer d'un pas,
Ou faire baisser sa garde en pensant qu'il s'agit de la fin de sa trans.
Un second qui feint une attaque,
Et le troisième qui se loge à l'opposé de la tentative précédente.
Ensuite, Habib concentre tout son corps pour éviter tout type de contre ; rayon, coup de griffes, ailes, et même ceux issus de sa propre démence.
Et pour réaliser ce bon récital,
Un bon tempo était nécessaire.
Ainsi, il faisait tout ceci en moins de 2 secondes, et en boucle sans se taire.
Ceci fonctionnait, surtout car Habib visait dans Archal,
Ses tendons et ses articulations.
Pour la première fois, c'est bien lui qui menait la danse,
Livrant dans sa chorégraphie et son sillon,
Toute sa rage et colère immunisés contre toute panse.
L'air d'Archal se confond.
Il est... Perturbé ?
Comme un cerveaux qu'on aurait attrapé et secoué,
Il est plongé dans une surprise profonde.
Ses yeux sont commes piégé dans le temps de l'incompréhension.
« Cette manière de lutter... Qui te l'as... »
Les trois derniers coups
de Habib percent les écailles au niveau du cœur d'Archal, vint l'heure de la conclusion.