Brillance, dans ses bureaux, ruminait.

Son cerveau est embrumé,

Par des visions d'êtres tourmentés.

Alors il réfléchit ; quelles actions doit-il exercer ?

Il fait les cent pas entre la porte et sa table,

Pendant une durée indéterminée et insupportable,

Tapote sa tempe de son index droit.

Il ne pouvait aller à l'encontre de ce qu'il croit.

Alors il quitte ses quartiers, sous les regards surpris de ses guerriers.

Chevauche son cheval,

Et met le cap pour le Passage-Des-Trois, pressé.

Un voyage de plusieurs jours suivit.

Il en avait vu des dunes et des oasis,

Avant d'atteindre la destination choisie.

Il informe son arrivée à Prestimin.

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Il traverse l'ancien point de passage commercial,

Devenu le dôme de fer,

D'un châtiment des plus sévères.

Tenu par le marquis le plus impartial.

Brillance s'avançait vers le pont en arche symbolique de ce lieu.

Le chemin était balisé par des cadavres pendus et que la cendre avait recouverte.

Grisés comme s'ils n'étaient plus qu'un souvenir de la vie impétueuse.

L'odeur des corps arracha un cracha de Brillance sur la terre.

Des feux de camps étaient disséminés un peu partout,

D'immenses guerriers que l'armure recouvrait intégralement y reposaient.

Nulle ne voyait ne serait-ce que la clarté de leurs yeux marqués tels les fous,

Par la violence et la rage d'une guerre qui jamais ne pourrait cesser.

La guerre de la condition humaine, La Guerre Éternel.

Le Passage-Des-Trois était une photo de l'apocalypse :

Celle qui détruit l'essence même de la nature,

Celle qui se place devant la vie et l'éclipse,

Et qui porte en elle une chose in-fracassable ; son armature.

Composée de bouches, yeux, oreilles, épines, os pointus,

Et d'autant artifices nécessaires pour créer des conflits ardus.

La porte s'ouvre, Prestimin face à Brillance.

Et la discussion commence.

- Quel est ce chaos inexorable que tu maintient ici ?

- Celui de la Justice qui cri son verdict.

- Prestimin, il y a des limites à ta folie !

- Je fais le bien pour nos gens bénis.

- Mais tu détruis un de nos soutiens : le peuple !

- Je ne fais que suivre les ordres : et ils commandent la terreur.

- Tarshkila n'aurait jamais toléré ça.

- Et pourtant, il me recommande de continuer cela.

- Non mais tu railles ?

- Est-ce cette réponse qui t'as créé une faille ?

Oui, je fais le bien.

Entre donc, fidèle disciple et citoyen.

Le jeune guerrier que La Dame était venue confier à Prestimin entre.

Ses yeux rubis percent son masque, il exerce une flexion sur une de ses jambes,

Pour saluer les deux Marquis.

- Il s'agit du disciple qui m'a été confié, il se nomme Mÿsme.

- Non mais je rêve... Souffle Brillance.

Il avait un air totalement vidé d'espoir.

Tournant les talons, il quitte la pièce

en fulminant.

- Jamais Archal n'aurait exercé pareil désarroi.