Un jour, le cerveau dit au cœur ;
"La douleur que ce corps subi sera insupportable pour notre porteur !"
Ce à quoi il répondit ;
"Fini la souffrance, pourvu que tu puisses la suspendre !"
Ainsi le cerveau,
Qui ne manquait pas de pot,
Se mit à stimuler ses neurones plus que d'ordinaire,
Libérant l'adrénaline de façon extraordinaire,
Permettant à son hôte sur terre de se surpasser pour sauver sa peau.
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Cependant, malgré des efforts colossaux,
Quelque chose vint étreindre ce corps transcendé.
Frustré et paniqué, le cœur reprend ;
"Certains os se sont déjà écroulés !
Et je crains que ma maison ne m'écrase prochainement !"
Le cerveau, toujours avec sa lucidité,
Calma avec légèreté le cœur,
Avant de se confier sur ce qui l'écoeure.
"N'ai crainte, amoureux des sentiments.
Rien ne t'atteindras. Car si la cage te heurte,
Je fermerai ta conscience avec douceur, d'un mouvement,
Comme une feuille qui tombe et se meurt."
La maison s'était écroulé.
Mais pas assez pour que le cœur se fasse empaler.
Et d'ailleurs, le cerveau n'avait pas tenu sa promesse.
Alors il le réprimande et le presse.
"N'as-tu pas dis que tu me protégerai de toute souffrance ? Es-tu lâche, ô tête ?
- Chut. Fit le cerveau. Je suis sous les décombres de ma maison.
Et je ne peux crier de détresse ou de peur, je suis certes le maître,
Et quel horrible rôle qui m'incombe...
Alors que je sais que cela se fini, ici-bas.
Je dois faire en sorte que l'hôte ne hurle pas,
Pire encore, lui donner l'espoir d'une victoire,
Pour pas tomber dans les affres du désespoir.
Archal avait enroulé au dernier moment sa queue autour de Habib.
L'on entend ses os tomber un par un.
L'adrénaline était finie.
Et on nous laisse sur notre fin.