La page se tourne, la plume a déjà été levée et l'encre a séché.

Année 740.

L'Empire de Tarshkila avait bien fleuri.

Elle avait éclot en une superbe cité.

Toute la Terre était sous sa protection renforcée.

Mais tous ces événements eurent lieu bien loin de ceci.

Dans le village éloigné, très éloigné de MarcheRoi.

Dans une maison de fortune.

Un homme faisait doucement couler un café et mangeait lentement une prune.

Il était imberbe et portait une tenue paysanne usée, au même titre que sa voix.

Les rides avaient assailli le visage de cet homme, pourtant dans la fleur de l'âge.

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« Ruh ! Ruh ! Fit un cri enjoué, dévalant les escaliers.

- Bonjour, ô Frère, fit Ruh, en le prenant dans ses bras avec une douce sagesse.

Léa a-t-elle bien dormi ?

- Oh que oui, elle ne va pas tarder à venir ! »

Il s'agit de Habib, le petit frère de Ruh.

Deux ans les séparent, cependant, ce sont tel deux corps pour une même âme.

À la différence que Habib était magnifique ;

Un aspect scintillant, des cheveux bouclés étincelants, des yeux verts tranchants comme une lame ;

Non pas comme les noisettes mortes à l'air maléfiques,

Que possédait malheureusement Ruh.

« Attention j'arrive ! Cri maintenant une fille, qui dévale furieusement les escaliers. »

Léa avait quelque chose en plus que les autres.

Une aura exceptionnelle.

Ses cheveux étaient d'un blond sans pareille !

Et ses yeux d'un rose d'une pureté supérieure à l'eau.

Ruh caresse doucement la petite tête de l'enfant.

« Comment va ma petite tête flamboyante ?

- Ouais, yeah ça va ! On fait quoi aujourd'hui ? On fait quoi aujourd'hui ? On fait quoi aujourd'hui ?

Répéta 3 fois Léa rapidement.

- Avant toute chose, va plutôt prendre ton petit déjeuner doucement. »

Ruh montre du doigt la table, avec les repas pour son frère et sa fille.

Il y avait du lait et des viennoiseries.

Léa chargea en direction de celui-ci pour tout détruire.

« Ruh, tu n'en manges pas ? Murmure Habib

- C'est tout ce qui nous reste, le café me sustentera.

- Comment on va faire demain ?

- N'ai crainte, le Maître m'a passé plusieurs commandes de bon matin.

Cela suffira pour la fin du mois. »

Ruh remet son vieux col, tousse et se prépare à sortir.

« Fais attention à toi. Et Léa, pas de bêtise, va jouer dans les champs, mais protège-toi du soleil, sinon il deviendra ta hantise. »