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Dis-leurs

Que d'attaques vaines de la part de la femme,

Qui voit chaque assaut esquivé d'une facilité sans équivoque.

C'est la première fois qu'elle fut prise d'un choque ;

Son ennemi faisait des valses avec sa lame.

Doucement, elle fatigue.

Son récital ne pouvait être éternel.

Elle recouvrait Archal de ses charges agiles,

Jusqu'à ce que Habib aille vers elle,

Pour la joindre dans son duel.

Un torrent de coups de lances et de sabres.

Le Marquis possède une agilité telle,

Que même lorsqu'il fut acculé contre une colonne de roches semblable à un arbre,

Il se pressa de passer sur le côté pour esquiver les prochains assauts.

C'est alors que Habib écrase le pied de son ennemi.

Il se précipite,

Et vite, il fallait trancher la part la plus haute

De son corps.

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Le bruit du fer contre le fer,

Les étincelles,

Archal avait mis son disque en guise de bouclier pour ne pas subir mort.

« Pauvre idiot, tu es piégé. Je vais seulement briser cette protection supplémentaire. »

Habib fait tomber une pluie de sabres sur le bouclier d'Archal.

Celui-ci chauffe, chauffe et rougit, le bal,

Ne faisait en effet que commencer.

« Tu es bien téméraire. »

Aussi époustouflant que cela puisse paraître,

Une explosion de vapeur émane du bouclier.

Elle frappe Habib et l'envoie contre terre.

La moitié de son corps est brûlé,

Roug vif et douloureux comme aucun de ses paires

Ne purent l'imaginer.

Alors il cri, tandis que la fumée émane de sa peau.

Son ennemi marche vers lui avec tranquilité.

Comment cela pouvait être possible ? Ce n'est pas qu'il avait été sot,

Mais comment pouvait-il deviner que ses adversaires avaient une technologie dont l'existence tenait du secret très bien gardé ?

Il fallait qu'il comprenne, il fallait qu'il se relève.

« Dis-leurs qu'ils se noient dans la peur,

Dis-leurs qu'ils se noient dans la douleur,

Dis-leurs, ô Habib dis-leurs.

Bouchers soulevés pour jours meilleurs,

Ouvriers levés pour plus être veilleurs,

Paysans que je vais couvrir d'horreurs,

Dis-leurs, ô Habib dis-leurs.

Archal va vous faire sombrer dans la terreur. »

Laetitia arrive et frôle le visage du marquis avec sa lance.

L'instant suivant, il lui envoie un coup de poing-éclair qui crée un impact dans l'ensemble de son corps.

Et il s'élance dans une pluie de coups d'une immense puissance.

Visage, poitrine, estomac, cœur,

« Dis-leurs ! »

Les coups étaient d'une telle violence que l'on vit la femme perdre ses dents.

Son squelette se brisait à chaque moment.

« Ô Habib ! »

Dans un élan de courage,

Elle attrape Archal par la gorge.

La sienne s'était faite réduire en pâturage.

Elle ne pouvait plus parler pour lui dire ses torts.

Alors le Marquis lui donne un coup de pied pour la dégager,

Et un second pour la faire reculer.

« Dis-leurs ! »

Sans que personne ne s'y attende,

Le disque perce et déchire la cervelle de Laetitia.

Ses bras tombent et pendent.

Sa tête est telle une fontaine au sang écarlate.

Et ses yeux se vident de vie.

« Dis-leur ! S'en est fini des Marcheurs ! »