Laetitia s'écroule comme un bâtiment.

Il n'en restait plus rien.

Son existence a été balayé comme le sable face au vent.

Habib peine à lever les yeux pour voir ce qui était arrivée à celle avec qui il entretien un lien.

Pendant ce temps, une nouvelle escouade charge.

Leur chaire déchiquetée sonne comme une décharge

Aux oreilles de leur chef qui doit se mettre à la page.

Il pense, réfléchit, il doit rester calme, sage.

Elle est partie ! Partie !

Cet enfoiré lui a ôté la vie !

Oooh tu vas me le payer Archal !

Tu

Vas

Me

Le

Payer !

Archal soulève le cadavre de la femme en léchant son visage.

« J'aurai dû la laisser vivante, elle aurait pu servir de pâturage.

Qui sait, peut-être qu'elle aurait au moins été bonne pour les plaisir charnelles

De mes chiens en manque de sensations corporelles ?

T'en penses quoi Habib, elle aurait pu m'être utile comme ça ?! »

Le chef se lève avec les yeux gorgés de veines et de sang.

L'instant suivant,

Habib est juste devant Archal,

Envoie deux coups de sabre et esquive l'explosion de vapeur.

Il est bouillant mais continue son récital.

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Très vite l'ennemi est acculé

Mais nul ne saisit son visage, pas même la peur.

Tantôt à droite

Tantôt à gauche en restant adroit.

Les explosions de vapeurs donnaient un aspect spectaculaire à la scène.

Comme un feu d'artifice sur la terre,

Qui recouvre le champ de duel

D'un voile blanc comme neige.

« Ahahah ! Pas mal pour un mortel !*

Mais tu manques de cœur, Habib ne sera pas éternel ! »

Pour lui montrer qui est le maître,

Archal perce la défense adverse

Et donne un crochet sur le menton,

D'une puissance telle que l'os se brise sous la pression.

Mais... Rien n'y fais !

Cette rage ... Cette colère !

Est comme une armure empoisonnée et purtrifiée !

Qui consummera son hôte jusqu'à sa dernière ère !

Les lames percent la gorge du Marquis !

Il pousse un cri de surprise,

Mais sa correction ne s'arrête pas là.

Oui ! L'adrénaline prend le contrôle de ce soldat !

Un enchaînement sensationnel d'une cinquantaine d'assauts

S'abattent comme des comètes sur le maître !

Il recule de plusieurs mètres,

C'est alors qu'une voix dit tout haut.

« Feu ! »

Ruh venait de donner l'ordre de tirer sous peu.

C'est alors que des boulets de canons recouverts d'explosifs tombent un à un sur Archal tandis que Habib recule rapidement.

« Il n'y a que toi pour me couvrir ainsi... Ruh ? Dit le chef en se tournant. »

Les explosions fusent sous l'ennemi.

Tandis qu'il dépose son regard sur Ruh, celui-ci tombe sur le sable, s'en était assez pour lui.

Il avait un frère avec un grand cœur,

Et en manquait cruellement pour devenir meilleur.