Voilà qu'une journée entière avait terminé sa prose,
Ruh avait roulé pour occuper son corps et esprit,
En se tenant les entrailles vides.
Mais ce n'était plus suffisant.
Ses cellules se dévoraient lentement,
Il devait manger, et vite.
Pris pour cible par la folie
De la famine,
Il regarde le corps de son frère,
Une idée lui traverse la cervelle.
Non ! Il ne pouvait pas faire cela,
C'était chose horrible et immorale,
Un grand crime qu'il aurait perpétré et déposé,
Comme la cerise d'un gâteau bien assez gâté.
Le cycle de la vie n'est-elle pas la même pour toute chose ?
On naît, grandit vieillit puis pourrissons !
N'est-ce pas que nos organes serviront les insectes sous terre qui nous mangerons ?
Quel odieux frère tu fais ! La vie n'est pas rose !
Bouffe-le si tu l'oses !
Vas-tu laisser les micro-organismes te remplacer dans cette tâche ?
Il tire sa vieille peau du visage.
Ses bras gigotent comme un lâche.
Ses jambes déambulent de façon aléatoire et lent comme du vase
Répugnant, qui coule et se propage.
Il se met à racler les murs de la cellule tel un sauvage.
Danse du lion.
Sa gorge se déploie pour hurler des postillons d'incompréhensions.
Dans son esprit, tout était mélangé,
Une vision haute en couleur atroce,
Des figures, des images inimaginables et défigurées,
Comme une explosion de décadences indescriptibles que l'on s'injecte per os*
Pour faire griller son cerveau.
Il se voit, ou du moins, un autre lui,
Tout était identique, chaque parcelle de sa peau,
C'était lui.
Tu connais l'histoire des quatorze étoiles filantes ?
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Non et toi ?
Non, et si je le savais je la garderai pour moi.
Mais nous partageons le même corps et esprit, qu'est-ce que tu tentes ?
Non, je suis Ruh, et tu es,
Aussi Ruh, nous sommes les mêmes nés.
Non. Tu n'as rien fais pour la sauver.
De quoi mon corps était bien capable, si tu es véridique ?
À ta place, je les aurai écrasé.
Hah, j'aurai bien aimé t'y voir, l'hérétique.
Comme entraînés par le vent du destin,
Les deux esprits Ruh se mettent à marcher sur un sol adamantin
Fragile,
Tangible.
Danse du Lion
Tu n'as rien fais pour sauver Monomon non plus.
Je n'en avais plus la capacité, mon corps était brouillon !
Des excuses, toujours des excuses ! J'ai toujours su
Que tu étais des faiblards !
N'insulte pas mon intellect !
Tu pensais que c'était ton unique qualité, alors que même l'insecte,
N'est pas aussi en retard que toi.
Oh pardonne-moi mon Éminence !
Qu'aurait fait son Excellence ?
Danse du Lion
Un immense escalier de fleurs éclot,
Nous marchons.
La verdure était couverte de petites pétales d'eaux.
Danse du Lion ?
J'ai inventé ce nom.
Qu'est-ce donc ?
L'instant où tu ne penses plus.
Ton être se fond tout entier pour laisser l'armature de l'instinct prendre place.
Comment tu connais cet état ?
Habib lui l'avait su.
Mon frère ?
Celui que tu n'as pas pu protéger.
Tu vas pas t'y remettre !
Et qu'est-ce que tu aurais fais toi !
J'aurai tué Archal d'une frappe pleine de létalité.
C'est que tu t'y crois...
Tu me répugnes et es inutile.
T'as fini oui !
J'en ai marre que tu m'insultes, j'ai l'impression d'être un pestiféré !
J'aurai pas osé le proliféré.
Les deux esprits commencent à se battre,
En montant au sommet de l'escalier fleuris,
Une fois atteint, les deux Ruh se mettent une frappe
Qui détruit leur tête, la changeant en jolies
Pétales marrons.
Les deux âmes se joignent et ne forment qu'une,
Une grosse cerise se trouvait en haut des escaliers, elle était plus grosse qu'une prune.
Il l'attrape et la croque sans même se demander si c'était du poison.
Tout s'embrume.
Tout se dissipe.
Nous y fûmes.
Ruh mangeait la cerise, le cœur de Habib.
. . .
Dan
. . .
Dan-
Dan-
Danse du Lion.