Alors il prend son courage depuis ses poches,
N'en fait qu'une bouchée
Et entame une course effrénée.
Malgré ses blessures d'une souffrance atroce,
Elle avait le goût d'un doux souvenir d'enfance.
Matérialisé via des peintures d'huiles abstraites et intenses.
« Allez ! Allez allez allez les enfants ! »
. . .
« C'est pas juste, c'est toujours Ruh qui gagne la course, souffle Habib.
- C'est normal, il est plus grand que toi, fit une voix maternelle. »
L'aîné caresse la tête assailie par la sueur du plus petit.
« Je te rassure Habib, tu ne feras jamais de moi une bagatelle.
- Non mais tu es sérieux grand frère ? Tu vas voir ouais, un jour je serai meilleur que toi ! »
Les souvenirs ne font qu'un tour pour une fois.
L'on voit Ruh surpasser son frère, étant enfants et sans anomalie corporelle,
Dans l'ensemble des disciplines existentielles.
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Habib est écroulé sur le sol.
« Même en combat... Tu es plus fort...
- Tu ne pourras me surpasser. Tu ne me mèneras pas par la baguette petit frère. »
Les deux chargent l'un vers l'autre.
Ruh mord la gorge d'un des soldats.
Lui arrache sa jugulaire dans une irruption sanglante morose.
Les giclées rouges n'avaient plus rien de terrifiantes et étaient mêmes las.
« Je n'ai jamais perdu ma hargne Habib, je l'ai juste caché
Pour vous protéger ! »
Le voile de la mort effraie les autres gardes.
Les voici au bout d'une falaise.
« Vous me l'avez pris !.... Aaaarrrrrhh ..!
Rrrrrraaaaahhh ! »
Le vent soufflait comme une tempête,
La nuit maintenait la pression sur tous ces rats.
Le sang de Ruh faisait baigner le sable.
Qui s'en délectait avec joie.
Ses vêtements virevoltent rapidement dans l'air,
Comme pour annoncer une nouvelle ère.
« Rrrrrraaaaahhh !
Tarshkila,
Ô vile Tarshkila !
Fussent ton existence éclatante !
Tes pouvoirs scintillants !
Tes armées indomptables !
Ta puissance inégalable !
N'ai crainte, Putride Tarshkila !
J'écraserai toute opposition vaine !
Lancerai mes assauts jusqu'à vous voir las !
Ta tête sur un pique au plus haut sommet de tes terres qui seront miennes !
Que ces mots se gravent dans l'entièreté des organismes vivants peuplant ce monde !
J'aurai ma vengeance !
Ô Putride Tarshkila !
Même si je dois finir comme la pire des engeances !
J'exposerai tous les bubons de ton âme souillée aux quatres coins de l'Atlas !
J'exposerai la tête de tes sous-fifres comme trophée pour ton arrogance ineffable !
J'exposerai mes victoires
Comme une marche mortuaire vers toi !
Tarshkila ! L'erreur qui va te coûter la vie
Fut de réveiller Ruh et son esprit
Et de faire sonner le glas de ta survie ! »
Ces palabres avaient pulvérisé la confiance des guerriers.
La plupart était tombé comme des feuilles apeurées.
Mais Kuji charge et empale cinq fois Ruh avec une lance,
Avant de le pousser avec dans l'océan.
« Je ne puis laisser une telle menace vivante. »
. . .
Au Marquisat de Jade,
La Marquise était assise et buvait un thé.
Elle avait les cheveux roses aux reflets violacés.
« Nos troupes sont sur toutes les rives depuis une semaine pour essayer de retrouver le fugitif d'Archal.
- On leur a donné ordre de le tuer s'ils le voyaient.
- Mais nul nouvelle. Tu sais ce que cela veut dire ?
- Que les Hommes-Poissons ont dû le manger.
- Exactement. Et qu'en est-il de l'extermination des Araignées ?
- Il ne reste que quelques escouades, le roi est déjà fini
On l'a brûlé vif. »