Personne n'est là,
Personne n'est là alors je me prélasse,
Dans un espace sombre
Et je me camoufle dans la pénombre.
Personne n'est là,
Personne n'est là alors je m'imagine de face.
Visage meurtri
Comme si le temps avait frappé comme les feuilles d'automnes,
Une vie humaine pourtant pleine d'hormones,
Et voilà que mes rides
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Étirent ma peau que je n'ai jamais connu autrement que sous cette aspect-là.
Aujourd'hui, te voilà seul parias.
Alors je me lève et marche,
Alors je me lève et marche au beau milieu d'un espace vide de tâche,
Une cage vide et sans espace,
Où tout déplacement semble impossible
Pourtant j'avance ou du moins me vois.*
Constatant un peu plus cette situation risible ;
Où tout semble en dehors de toute loi.
Absence de parole,
De regards,
De silence, quel paradoxe.
Un lieu où même le temps semble en retard.
Encore aujourd'hui, te voilà seul instable.
J'arrive au bout du chemin,
J'arrive au bout du chemin et soupire comme un bovin.
Une petite silhouette semblait m'attendre,
Que pouvait-elle bien espérer d'un démuni que l'on voudrait pendre ?
Elle se tourne et marche vers moi,
Est-ce l'ennui qui la pousse à venir vers mon soi et son toi ?
L'obscurité s'éclaircit un temps, tout comme mon visage.
Comment ne pas se surprendre à voir Léa ici, et si sage ?
Elle pose ses mains sur mes joues, et tourne ma tête sur le côté droit.
J'ouvre les yeux de ce même côté, j'étais sur le lit d'une des tentes du camp qui s'était dressé contre le roi.
« Depuis ton départ, me voilà seul face à moi. »