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Tarshkila [Français]
Très Chère ?

Très Chère ?

Venez ! Venez lire la nouvelle de Marcheroi !

Cri un enfant des rues avec une pile de journaux.

Une femme âgée arrive et en achète un, arborant un sourire courtois.

Il était tôt,

Elle s'assied sur un banc aux jolies ornements.

Les feuilles tombent comme les jours.

« “Habib et Laetitia Monomon combattent dans la Zone 1 et les troupes d'Artannes

Ont unifié la dernière ville paysanne.

Tous sont sous la bannière Des Marcheurs, dirigé par Habib.”

En un mois, ce jeune nous a montré bien des miracles.

Et dire que ma fille le suit de près.

Elle ne s'est pas laissée abattre et est même écarlate.

Je me demande quand est-ce qu'elle reviendra me raconter toutes ces histoires où le courage est la clé de la sûreté. »

La pluie s'abat comme les flèches.

« Vite, selon Ruh il faut que la bataille se termine en moins de dix minutes, dépêche ! »

Tandis que les deux armées S'entrechoquaient, deux cavaliers

Contournaient tout le monde,

Cachés par les flots et les ondes,

Il s'agissait de Laëtitia et Habib.

« Encore 100 mètres 'bib ! »

Habib Acquiesce et continue sa course.

« Bien, on se sépare maintenant qu'on a fait le tour.

Je pars m'occuper du général, fauche leur armée dans le dos.

- Je vais leur faire la peau ! »

Monomon charge de son côté.

Longue lance qu'est la sienne, avec un emblème triangulaire doré

Sur la lame d'argent qui allait percer

Chaire et sang sur son sillage.

Des mouvements d'une grande fluidité,

Que l'on cru voir un maître d'art martial.

Mais d'un coup, alors qu'elle venait d'abattre

Toute la ligne de défense de la Première Zone, humiliée

Un homme muni d'un immense bouclier survint d'un bond et exécuta le cheval de Laëtitia

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Qui pu bondir vers un autre, avant d'adresser un regard vers celui-ci.

Il avait de long cheveux blancs. Le corps balafré comme s'il avait passé 7 hivers au combat. Ses yeux bleus plongent dans ceux de la générale des Marcheurs.

« Je ne devais pas quitter mes quartiers,

Mais sans cela, vous auriez gagné.

Votre stratégie est intéressante, mais elle... »

Malgré le tonnerre des affrontements,

L'inconnu entend Habib revenir,

Puis disparaît dans la pluie.

Le Marcheur revient avec le corps du général à bout de bras.

« C'est fait. Bon boulot Laetita.

On peut allumer le signal.

- Je prends le plus clair, pour qu'il se voit malgré le manque de luminosité. »

La femme allume un bambou qu'elle protège du mieux qu'elle peut.

Sur les cieux une fumée grisée se lève peu à peu.

Et Habib part achever les restes de l'armée adverse.

. . . . .

Les Marcheurs avait établis leur camp.

La pluie avait cessé,

Le feu s'était levé

Et la fête prononcée.

Gloire à Habib et Laetitia nos bienfaiteurs !

Archal à terre !

Laetitia avait pris dans ses bras le fondateur.

Il était devenu évident que leur relation n'était pas que militaire.

« Et si on se mariait à Archal après notre victoire très chère ?

- Oh, je vois que tu es très entreprenant mazette ! »

Danse, volupté et légèreté après une bataille aussi sanglante !

Quelque part, il s'agissait de chose surprenante,

Que de l'Ascension des Marcheurs en seulement

30 jours.

Pourtant, loin et seul.

Ruh se trouvait dans sa tente et observait d'un œil.

Son faible et pathétique corps ne tenait qu'à peine debout.

Il avait l'allure pitoyable d'un sans-le-sous.

Un corps athrophié et si hideux qu'il avait eu l'obligation de le cacher.

Ruh portait un masque et des bandages sur tout le corps.

Il sentait le poids de ses os craquant à chaque mouvement trop fort.

Sa peau grisonnante lui faisait pousser des cris de martyrisé,

Enfin, si seulement il avait la force d'hurler.

Depuis sa tente très éloignée,

Il était témoin du succès de son petit frère le surdoué.

Il aurait aimé ne pas être autant sur le côté.

Mais Léa demeurait sa priorité.

Alors sa main toute frêle glisse le long de la toile d'entrée ;

Accompagnant quelques larmes.

Il se retourne et marche vers son lit.

Prend une allumette et la fait étinceler.

Fixe la flamme vive.

Douce chaleur qui vient caresser ses joues humidifiées.

Prend quelques pages.

Sa plume.

Et écrit.

L'Histoire.

Trop faible pour rage.

Est Taciturne.

En rimes.

Pour soi.