Léa jouait tranquillement dans les champs devant la maison.

Avec Habib, ils faisaient une partie d'échecs.

Son père lui apprenait à jouer ; le rôle des pièces et leur utilisation.

Le soleil fulminait, et les deux portaient un chapeau pour se protéger la tête.

« Papa... Il y a quelque chose que je ne comprends pas.

- Quoi donc, Léa ?

- Pourquoi la Reine peut autant bouger ? Une Reine devrait être protégée... Moi si j'étais Reine, je n'irai pas me battre ! Je resterai chez moi et je mangerai des fraises !

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- Oh, fit Habib avec un rictus. Eh bien, les gens sont capables de bien des choses pour défendre ceux qu'ils aiment, et cette Reine, donne tout pour protéger son amoureux.

- Comme quand je chasse de la maison le fantôme Thérèse ? Dit Léa, en faisant allusion au jeu qu'elle faisait quand elle était chez elle.

- O-oui, et je suis persuadé que tu seras la meilleure des reines ma belle.

- C'est vrai ?! Mais c'est trop bien ! »

Au loin, l'on voit Ruh avancer avec lenteur et difficultés ;

Comme s'il titubait.

Sa main sur sa bouche assaillie par les toux,

Laissait échapper quelques gouttelettes rouges.

Le docteur derrière lui posait chaleureusement la main sur son dos.

Le pauvre la senti jusqu'à l'os.

Léa observait la scène avec inquiétude et curiosité.

« Qu'est-il arrivé à père ? »

Habib ne pu répondre. Il prend la main de sa fille, et foulent la terre.

« Rentrons. »