« Que connaissent-ils de la vie ?
La leur vaut-elle plus que celles tombées ?
Va, va dans les cieux éthérés !
Va conquiert ces petits !
Dans les cieux éthérés !
Tarshkila qui est le plus exalté !
Tayn, Le stratège indicible !
Pulva, Génie et Chef de guerre Intrépide !
Brillance, L'Éclatant !
Jade, L'Érudite !
Zakarin, Le Sauvage Indifférent !
Prestimin, qui du marquisat prend la suite !
Kor et Fyr, loyaux tueurs de créatures errantes !
Sier, dont les eaux craigne sa froideur !
Archal, Le Destructeur des Marcheurs !
Runa & Hahy, Les Épéistes nés !
Margillan, La Renaissance Enflammée !
Hurlorage, qui depuis les cieux cri Sa fureur !
Cosmar, qui n'inspire que Terreur !
Vardenla ! Ô Vardenla !
Tous au service de Tarshkila !
Pour que l'humanité soit à jamais là,
Au milieu de cette terre bouillante,
Où gisent les monstres sauvages,
Qui ne répandent que chaos sur leur sillage,
Comme un volcan crachant ses flammes brûlantes !
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Mais nous sommes là, Hommes Femmes Marquis,
Pour faire régner votre protection promise !
Que connaissent-ils de la vie ?
La leur vaut-elle plus que celles tombées ?
Va, va dans les cieux éthérés !
Va conquiert ces petits !
Dans les cieux éthérés !
Tarshkila qui est le plus exalté ! »
Tous les Marquis et Tarshkila s'était réunis,
Quelque part dans la capitale.
À chaque réunion, tous chantaient ceci,
Une fois cela fini, les discussions éclatent.
Tous les Marquis, vêtus d'une longue robe blanche,
Avec un M bleu sur le dos et une capuche étanche
De toute modestie pour la plupart,
Palabrent, chose rare.
« Bah alors Prestimin, fit l'un, ça fait quoi de perdre sa place à cause d'Archal ?
- La ferme Sier, il a juste eu de la chance que cette rébellion prenne autant de proportions.
- Oh, calmez vous les boyz, reprend Jade pour abaisser les tensions.
- Je te trouve bien présomptueux, Sier, continua Archal, ce n'est pas parce que tu gardes Keinami sous le lierre de la guerre que tu peux te permettre pareil braille.
- T'as un problème le dragon dévergondé ?
- Mon objectif est d'atteindre Tarshkila, voire le surpasser,
Penses-tu vraiment que tu m'effrais, glaçon tête brûlée ? »
Le Roi tape du pied, ce qui a pour effet de tout faire taire.
D'une voix si douce, sensuelle et plaisante à entendre,
À tel point que les non-initiés aux palabres de Tarshkila le maître,
En deviendraient accros comme une drogue pour se détendre,
Il prend parole.
« Archal, suite à vos exploits, vous atteignez le rang de 5e Marquis.
Je vous élève à la Grande Capitale depuis mon Ordre,
Vous veillerez à cette cité à mon effigie.
Prestimin, vous défendrez le Marquisat d'Archal.
Prouvez-moi de nouveau votre excellence,
Rendez les autres pâles,
Faites brûler la flamme en pleine incandescence,
Effrayez la peur,
Et vous reviendrez ici dans un sillage de terreur. »
. . .
Ruh était assis, l'œil percé fermé,
Et le second fixait le sol.
Pensées, pensées,
Qui se manifestent en souvenirs d'ors.
. . .
« Ruh ! Ruh ! Fit un cri enjoué, dévalant les escaliers.
- Bonjour, ô Frère, fit Ruh, en le prenant dans ses bras avec une douce sagesse.
Léa a-t-elle bien dormi ?
- Oh que oui, elle ne va pas tarder à venir ! »
. . .
Ruh enfonce la tête dans ses bras,
Les images d'ors continuent de défiler comme un récital.
. . .
« Papa, tu peux m'emmener avec toi, là où tu vas ?
- Ruh se figea quelques instants, avant de reprendre ; pourquoi donc, les jeux dans les champs et à la maison ne te conviennent plus ? Tu as besoin de quelque chose ?
- Tu devrais l'emmener Ruh, histoire qu'elle ne s'inquiète plus, et puis, l'on pourrait faire un pique-nique lors d'une pause ?
- Oh oui ! Bonne idée papa ! Cria Léa, avant de lever le pas.
- Elle est partie sans même que je n'accepte, souffla Ruh. »
. . .
Si seulement ce jour n'était jamais arrivé,
Pensa Ruh, dont les dents grelottaient
De peine et de désarroi.
De la mort il était la proie,
Depuis maintenant deux mois qu'il luttait,
Pour une finalité,
Qui aurait peut-être mérité nulle débat.
Son petit estomac atrophié cri famine.
Mais il n'y a rien à manger ici bas,
Rien que la mort en face de sa mine
Abattue par sa situation catastrophique.
Mais sa faim le tiraille,
Il faut trouver quelque chose,
Pour faire cesser ce braille !