D'un pas enjoué,

Il parti voir son frère.

« Ruh, victoire nous avons porté,

L'on se prépare pour faire guerre !

- Ô Habib. As-tu pris en otages,

L'ensemble de nos frères et sœurs ?

Uniquement pour moi, qui prend de l'âge ?

Es-tu donc dénué de raison, de peur ?

- Non, je fais ceci pour Léa et toi.

Aaah, oui, certainement, ce monde entendra mon courroux. »

Le village se précipite pleine de bonne foi.

Allant de tout côté propageant leurs ondes,

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Motivation, le forgeron prépare bien des armes,

Détermination, les jeunes s'entraînent au combat,

Situation délicate des palefreniers,

Qui s'occupent des quelques chevaux en laissant des larmes,

De joies, car leur situation allait changer depuis le bas.

« Quel horrible frère sans pitié. »

Fit Ruh en se tenant contre le mur face à la fenêtre.

Tête contre vitre, le fixant depuis le reflet.

« Veux-tu que le stresse pénètre ma moelle ?

- J'agis pour notre dignité et notre honneur...

- Je ne tiendrai pas plus de 2 mois. »

Ni les éclaireurs,

Ni les chasseurs,

Et encore moins les persécuteurs,

Purent entendre la virulence de la flèche qui venait de percer le cœur de Habib.

« Et tu viens à moi en disant que tu pars pour combattre. Je serai mort à ton retour. Et assurément, je ne veux pas mourir seul.

- Pourtant les médecins t'avaient soignés..!

Non, non, c'est quelque chose d'autre qui te mène à ton seuil...

Ces gens auront profité de toi jusqu'à la dernière goutte.

Que chaque parcelle de ton sang les ait alcoolisé !

Oui, oui ! Je ferai taire non pas que leur orgueuil !

Je les abuserai sans l'ombre d'un doute ! »

Habib s'écroule sur le lit.

Il soupire et fatigue.

Au bout de bien des minutes,

Il sort une carte.

« avant que tu ne partes,

J'aurai pris tout Tarshkila.

Cette carte était dans les affaires de Léandre.

- Ainsi tu ne me vois que comme un compte à rebours, fit Ruh en glissant

Le long de la fenêtre d'un air las. »