Un silence digne des cimetières,
Voilà l'héritage du discours de celui qui secoua la terre,
Par sa rage
Et son monologue sans marge.
Puis, la femme aux cheveux bleus pris la parole.
« Je veux croire en tes mots et les aimer comme de l'or.
Mais si on se fait tous tuer dès notre première défense ?
Combattre des soldats ? Même pas que je n'y pense.
À moins que tu ai quelques miracles à sortir de ta poche. »
À ces mots Habib se leva plutôt satisfait.
« Ainsi laissez-moi m'en occuper,
Dès l'arrivée de leur chef
Seul à seul et si ma main le met à l'arrêt,
Vous me suivrez dans mon grief.
- Bien, dans ce cas-ci, moi, Laetitia Monomon,
Suivrai tes directives comme nous suivent nos ombres. »
Et doucement, l'ensemble de Marcheroi accepta
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La demande de Habib en échange de ce miracle.
Comment un simple paysan pourrait vaincre
Un soldat de Marquis, de ceux qu'il faut craindre ?
Le temps fila comme le sable transporté par le vent.
3 cavaliers et deux soldats munis de longues lances vinrent.
Le Caporal Léandre était de la partie et regarde droit devant.
Seul Habib était là, leur faisant un geste de main.
« Approchez, que je vous fasse goûter
Ce dont gouverneur s'est délecté.
- Qu'est-ce que, toi, Habib, tu aurais commis cette folie ?
- Et les tiens ont pris ma fille.
Écoute, je ne vais pas perdre mon temps en palabres inutiles,
Nous étions la veille amis
Et aujourd'hui je me dresse contre ce gouvernement futile.
Il ne peut en être autrement et je sais que tu ne me suivras pas.
- Habib Ô Habib, tu es beaucoup trop important pour Marcheroi.
Une fille ? Calme-toi et on te donnera filles et femmes !
Habib Ô Habib cesse de faire celui de bonne foi,
Ton frère a fait son temps et tu dois aller de l'avant telle une bonne âme ! »
À ces mots l'on vit une véritable étoile filante
S'écraser d'un bond sur Léandre,
Qui pu seulement frôler la lame de la machette,
À tel point que son casque fut fissuré, dévoilant une part de sa facette.
« J'ignorais tes compétences guerrière, Habib !
- Ne parle pas de ma famille vil porc !
- S'en est assez ! Tu vas connaître les remords ! »
Le caporal pris son fleuret et entreprit
Un récital de coups comme un éboulement,
Pour que son ennemi finisse en bribes.
Mais le frère était très vif et telle une danse,
Il se glissa au plus près de Léandre avec son arme.
« Je ne peux pas croire que tu n'ais jamais été soldat ! »
D'un geste, la machette perça l'armure,
Et le tendon du cavalier.
Sans cela, impossible de garder son arme en main. La tête de Léandre s'inonde de pensées.
C'était la fin, il avait perdu ?
Il lui reste son autre main, vite, fait bouger ton cheval !
Ton fils attend ton retour à la capital, ne tombe pas !
D'où Habib tirait son expérience du combat qui lui en avait mis plein la vue ?
Vite Léandre tue-le !
Cela fait 6 mois que tu n'as pas vu Mÿsm !
Ne déçois pas ton fils !
Tue ! Tue ! Tue !
Vite ! Vite ! Vite !
Léandre ! Tue ! Tu es le Caporal de MarcheRoi !
Aucun combat n'est perdu !
Tempête sous un crâne.
Habib abat sauvagement sa machette dans tout l'armature.
Perçant tout le corps du pathétiques soldat de titane.
« Mÿsm... Ne deviens jamais comme moi... J'aurai dû passer plus de temps...
-
Tu n'étais qu'un exemple. »
Le corps d'acier s'écroule sur le sable, et s'enfonce.