Préface

Avant d'expliquer un peu la nature de "L'île des Néspérides", j'aimerais d'abord remercier la personne qui a rendu tout ça possible, la véritable créatrice, Eva Taieb. C'est la véritable maman de cette histoire et moi, je n'en suis que le scribe.

"L'île des Néspérides" est un spin-off, c'est à dire que l'histoire qui y est racontée fait partie d'un plus grand tout, d'une histoire principale qui se nomme " Les chroniques de la Louve des Mers" (le titre peut être amener à changer). Et où peut bien se trouver cette chronique, me direz-vous ?

Elle est encore en cours d'écriture par Eva et sortira prochainement. "L'île des Néspérides" était seulement sensée être une petite aventure que j'avais écris pour Eva parce que j'adorais ses personnages. Mais, de fil en aiguilles, cette petite histoire à prit tellement d'ampleur qu'elle à finit par devenir un livre complet.

Les concepts et personnages qui seront évoqués tout au long de l'aventure font donc partie intégrante des Chroniques de la Louve des Mers ( que je raccourcirais en CLM à l'avenir). Sans rien spoiler, je peux vous dire que l'île des Néspérides se déroule vers la fin du premier roman. On va même trouver un moment pour l'insérer tranquillement dans l'histoire sans poser de problème. Mais comme vous pouvez vous en douter, ce roman sert d'introduction et peut donc se lire tout seul.

Si vous voulez voir le début et le reste des aventures de Raphaëlle et Tolas, ne ratez surtout pas la sortie des CLM.

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Que le coeur de la Reine nous éclaire !

Prologue

-Rame.

-C'est pas parce que vous m'hurlez dessus-

-Rame !

Le pirate à l'épaule blessée, Lawrence Dande, grogna dans un mélange de douleur et d'exaspération et se mis à ramer plus rapidement malgré son épuisement.

Spirit, ses longs cheveux noirs flottant aux vents, se tenait derrière lui, les yeux rivés vers l'Altaïr amarré à une centaine de mètres devant eux.

Tolas était de l'autre côté de la barque, un air taciturne sur le visage, fixant l'île des Nespérides qu'ils venaient tout juste de quitter. Au milieu de la barque, Cornell profitait du voyage, humant l'air marin avec délectation.

Et enfin, assise entre le vieux Cornell et Tolas, Raphaëlle avait la tête levée vers le ciel en observant les mouettes voler au-dessus de leur barque.

Elle ferma les yeux, laissant la brise balayer ses cheveux et le soleil de midi réchauffer sa peau. Soudain, l'embarcation brisa une petite vague et la jeune femme fut aspergée d'eau salée. Elle grimaça une seconde, l'eau de mer ayant légèrement infiltré l'énorme pansement qui lui recouvrait l'avant-bras, et elle fit de son mieux pour l'essorer sans se faire mal.

Raphaëlle se mit à soupirer, encore un peu sonnée par les événements.

Ces dernières vingt-quatre heures avaient été tellement mouvementées et épuisantes qu'elle s'en retrouvait à regretter l'inconfort rassurant de son vieux hamac au fond du premier dortoir de l'Altaïr. Cette pensée la fit frissonner. Mais les souvenirs de son hamac furent vite remplacés par ceux de l'île et elle rouvrit les yeux, examinant d'abord son pansement puis jetant un coup d'œil vers Dande, un air légèrement blasé sur le visage.

-Ne jamais faire confiance à un pirate, hein..., murmura-t-elle.