Kei se reposait dans le hall d’entrée. Depuis quelques jours, il vivait sur la propriété du collège. Le lit était confortable, mais plus petit que celui que le jeune homme utilisait. Sa chambre était, selon lui, terne et minuscule, malgré les nombreuses moulures, le bois de qualité ainsi que l’espace libre, en partie comblé par quelques meubles.
Pour l’instant, aucun cours n’était organisé, et les élèves avaient reçu l’instruction de ne pas quitter les salles leur étant attitrées, soit le hall, la salle à manger, la chapelle, leur chambres respectives ainsi qu’une petite bibliothèque, aux tablettes ornées principalement de textes religieux et instructifs.
Lorsqu’il avait reçu l’invitation de cette académie, le garçon avait sauté sur la chance de prouver sa supériorité. Lorsqu’ils découvriront son secret, tous les élèves seraient à ses pieds, à lui lécher les bottes. Kei rit à cette image. Cependant, il n’était pas le seul à avoir obtenu cette opportunité: un garçon étrange et froid observait la pièce de manière méfiante, et non loin, une fille à l’allure stricte l’imitait. Elle avait une aura oppressante. De l'autre côté, trois filles faisaient un vacarme, dont une qui écoutait passionnément la discussion de ses amies. Deux personnes, plutôt similaires, s’échangeaient un débat enflammé. Sûrement des jumeaux. Kei avait également vu une autre personne, mais seulement aux repas. Elle passait son temps, dans la petite chapelle prévue à leur intention, à grommeler des jurons inaudibles. Finalement, deux jeunes passaient leurs journées à jouer au Grakkam.
« Qu’une bande de vauriens pitoyables» marmonna-t-il.
Un son de cloche retentit dans la salle, annonçant le repas du soir. Plusieurs se ruèrent vers la salle à manger, tandis que d’autres prirent leur temps. La salle à manger était gigantesque, et également sublime. D’énormes fenêtres, du sol au plafond, ornaient tous les murs. La salle, aux tons de brun boisé, était accentuée par la lumière des vitraux. Le coucher de l’astre lumineux apportait un éclairage intéressant, tirant légèrement sur le rose malgré les vitraux teints. Une mezzanine surplombait la salle. Ils n’étaient pourtant pas les seuls à l’utiliser. Malgré le fait qu’aucun autre élève ne s’y trouvait, les invités ne se questionnaient pas. Le personnel ne mangeait pas à la même heure.
Un buffet les attendait sur la table centrale, de quoi faire saliver. Kei n’était qu’habitué à une telle gastronomie. L'une des filles surexcitée s’extasiait devant toute cette nourriture. Il put entendre des bribes de conversations lorsque tous s’assirent avec leur repas.
« Charlie, tu dessines tellement bien! Aileen avait raison de dire que tu es une véritable artiste!» disait la fille surexcitée.
« Non, je… Ce n’est pas aussi bien que ce que vous dites, vous n’êtes pas obligées de vous forcer» répondit cette dénommée Charlie, la timide de tout à l’heure.
Le trio s’obstina encore longtemps. Le garçon froid et la fille oppressante étaient encore une fois loin de tous, silencieux. Ils étaient si tendus qu’on aurait cru que le plafond était sur le point de leur tomber dessus. Les deux joueurs de Grakkam ainsi que les jumeaux mangeaient ensemble.
« Comptez-vous jouer professionnellement, demanda la jumelle»
« Oui, c’est pas mal ça notre but, pas vrai, Fred?» répondit enthousiastement un premier, tandis que ce Fred hocha de la tête, un sourire fendant ses lèvres.
Des amitiés se formaient. Si personne ne tentait de lui parler, c’est simplement qu’ils n'étaient pas de son niveau. Ces pauvres roturiers étaient intimidés par lui, alors Kei tenterait d’être clément. Ou pas. c’était leur problème, après tout.
Lorsque le noble eut terminé de déguster le dernier mets de la journée, il rejoignit sa chambre, sur le couloir donnant à la mezzanine. Le noble s’endormit difficilement sur ce matelas dur. Une quarantaine de centimètres de mousse à mémoire de forme était pour lui comme un mur de pierre.
***
De bon matin, le noble ne se réveilla pas du mauvais pied. Peut-être que le matelas n’était pas si mal, après tout. Il échangea son luxueux pyjama pour une tenue plus prestigieuse, avant de quitter sa chambre suite à une courte préparation matinale, consistant à appliquer différentes crèmes sur le visage, se brosser les dents, coiffer ses cheveux et se doucher.
Kei Hargreaves ne resta pas sur place, et se dirigea vers la mezzanine, là où le monde serait à ses pieds. Il fut surpris d’y retrouver le garçon méfiant, malgré le fait que ce soit un espace commun.
« Pourquoi es-tu ici? » demanda-t-il, curieux.
« Je peux te retourner la question » répondit le froid.
Kei grogner? grommeler? quel mot? (humph), car il ne supportait pas qu’on lui réponde ainsi. Tout de même, il s’installa sur le fauteuil voisin à son interlocuteur.
« D’où viens-tu? » tenta alors le noble.
Le garçon ne détourna même pas le regard d’un lointain point, ce qui déplut fortement à Kei.
« Ça doit être ennuyant, chez toi, si tu as toujours ta langue dans ta poche! As-tu une quelconque fratrie? »
Ce fut encore une fois le silence radio.
« Sais-tu au moins qui je suis pour me traiter ainsi? »
L'intéressé se renforgnait un peu plus à chaque phrase, mais Kei ne remarqua rien, car il continua ce long monologue.
« As-tu une famille? Des frères ou des sœurs? »
Il eut un léger mouvement à la mention de fratrie. Il n’était donc pas insensible à ce sujet.
« Puis-je au moins savoir à qui je m’adresse? » conclua le noble d’un ton se voulant agressif, ne voyant aucune autre solution que de fuir.
Enfin, le garçon considéra de répondre, mais n’en fit rien. Kei ne supportait pas un tel manque de respect, et risqua une remarque, ce qui captera sûrement son attention. De toute manière, ce serait bien mérité.
« Tes frères et soeurs doivent être morts tellement qu'ils te détestent. Tu les as abandonnés pour venir ici!»
Il avait finalement touché une corde sensible, car l’interlocuteur tourna lentement sa tête vers lui, arborant un regard meurtrier. Même s’il ne voulait l’admettre, Kei fut effrayé. Ce n'était point l'idée du siècle.
« Que sais-tu de moi pour pouvoir parler ainsi? Et c’est Killian », termina-t-il avant de replonger dans son assiette.
Kei songea à décamper lorsqu’il entendit le son d’une cloche, une nouvelle, secouée par un groupe de personnes que Killian observait depuis tout à l’heure.
Hargreaves remarqua de nouveaux visages, ainsi que celui de la dame lui ayant remit sa lettre. Ils devaient être les messagers du directeur, leurs gardes du corps temporaires. Il y en avait un par personne, ce qui confirma son hypothèse. De plus, tous étaient de noir vêtus, arborant d’étranges accessoires. Une femme qu’il n’avait vu auparavant s’éclircit la gorge.
« Chers élèves, voici une lettre de votre directeur» dit la femme, dont la voix portait dans toute la salle.
« Élèves de l’Académie Mendacium,
Le conseil ainsi que ma personne souhaitent que votre semaine d’adaptation se soit bien déroulée. Comme vous le savez sûrement, la semaine d’adaptation est terminée. Nous vous jugeons prêts à passer à la prochaine étape de notre plan d’action. Vous serez, cet après-midi, priés de vous rendre dans vos nouveaux quartiers,où le vrai travail débutera. Tâchez d'être sérieux. Profitez une dernière fois de ces dortoirs.
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Cordialement,
Votre directeur, Lupius Charle, ainsi que le conseil de l’Académie Mendacium » clama l’élégante dame au chapeau melon.
La fille oppressante, qui avait vraisemblablement terminé son premier repas, se leva brusquement afin de se ruer vers ce qui semblait être la bibliothèque. Étrange. Kei n’y prêta cependant pas plus d’attention. Il allait visiter une dernière fois ces lieux lorsque son déjeuner sera englouti.
Le noble débuta par la grandiose salle à manger, située juste sous ses yeux. Il arpentait les allées, formées par les tables, pour se rendre au buffet. Dommage que ce ne soit que maintenant qu’il réalise la qualité de cette semaine. Ce sol de marbre, en dalles noires et blanches, réverbérèrent chaque pas. Les vitraux travaillés étaient sublimes, et les tables, plutôt simples, étaient en bleéra, un bois présent dans plusieurs des moulures du dortoir. Le plafond était presque triangulaire, car les fenêtres étaient à veille de s’unifier. Il y avait pourtant suffisamment de place pour que onze chandeliers, dont un deux fois plus imposant que ses congénères, puissent figurer dans cet étroit espace. Ils devaient rendre hommage aux fondateurs de ce monde. Ces derniers tombaient élégamment sur la pièce, ornés de milliers de petites pierres cristallines. Quelle merveille! Kei pourrait rester là durant des heures, à tenter de distinguer chaque détail.
Cependant, il ne pouvait pas rester des heures ici. Ce n’était pas la seule pièce. Il passa donc par la chapelle, l’une des trois issues annexes à la salle à manger. Elles incluaient le hall, la bibliothèque ainsi que ce petit temple. C’était là qu'un étrange personnage passait tout son temps libre à prier. Ce temple ne mettait pas en valeur Isaroth, mais toute l’histoire de ce monde. On pouvait donc prier ici pour les faveurs de chaque fondateur. Les lieux étaient ornés de fresques représentant d’importants moment de la création du monde. Elles étaient minutieusement sculptées dans du marbre, recouvert par endroit de feuilles d’or et de joyaux. La seule fenêtre était au plafond, un minuscule vitrail représentant chaque astre présent dans le ciel : celui du jour et ceux de la nuit. Ils harmonisaient la pièce, qui régnait dans une ambiance à la fois pesante et sécuritaire.
« Désolé d’interrompre tes prières, mais envers qui sont adressées ces prières? » demanda-t-il.
« Humph, rechigna-t-elle. À Noctem, le souverain de la nuit et du chaos »
« Noctem?! Mais depuis quand est-ce qu’on l’appelle ainsi? »
« C’est ainsi que je le nomme. Le silence et la paix de la nuit me rappellent sa douce étreinte. Je crois qu’il a une bonne raison d’avoir détruit l’Ancien Monde, qui ne méritait surement pas plus que nous de survivre»
« L’Ancien Monde? »
« Ah, vous, les aristocrates, ne prêtez pas attention à votre histoire! En fait, vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez. Mais bon, il est mentionné dans les textes sacrés que le monde à été réduit en cendres. Et plus tard, on aborde Noctem, l’unique opposant d’Isaroth.
« Alors?»
« Fais fonctionner ta cervelle, gros malin! C’est lui qui l’a détruit. Si l’histoire commence sur un monde de cendres, il faut bien se douter qu’il y avait quelque chose avant!» grogna cette fille inconnue.
« Merci. Quel est ton nom? » questionna enfin le jeune garçon.
« Elisabeth Chevallier. Maintenant, pars avant que je ne me fâche plus! Tu as perturbé mes prières » répondit la fille, qui se remit à genoux au sol tapissé.
Kei décampa de la scène majestueuse qu’était la chapelle afin de se diriger vers le grand hall d’entrée.
La distance entre ces derniers était courte, et il ne croisa personne en chemin. Tous semblaient vaquer à leurs occupations. Kei songea à ces derniers, qui semblaient tous plus irrespectueux l’un que l’autre. Quelles plaies! Pour l’instant, ceux à qui il avait parlé manquaient d’éducation.
Le corridor menant à l’entrée était sobre, mais élégant. Les murs blancs ornés de peintures religieuses ressortaient du sol en bleéra. Ce lieu remplissait bien son rôle de transition entre les deux pièces par l’agencement des ambiances totalement différentes.
Lorsque le cadre fut franchit, le noble contempla cette merveilleuse scène sous ses yeux. Plusieurs cheminées formaient un hexagone au centre de la pièce. Les meubles aux alentours étaient positionnés afin d’attirer l'attention vers les feux crépitants doucement. Il y avait quelques divans aux allures moelleuses, des tables tarabiscotées ainsi que plusieurs lampes hétéroclites, ambiançant parfaitement le hall de manière chaleureuse et accueillante. Des pots de fleurs colorées encadraient chaque voie. Certains discutaient tranquillement avec un breuvage fumant tandis que d’autres jouaient à des jeux de société. Pour quelques élèves, des livres faisaient office de sous-verres.
« Bonjour », dirent quelques-uns alors que Kei se déplaçait entre les nombreux fauteuils.
Il était maintenant le temps de se rendre dans sa chambre pour une dernière fois, car il s’était suffisament attardé dans l’entrée.
Il reprit le corridor, mais bifurqua vers le luxueux escalier, garni de plantes en tout genre. Ces dernières chutaient gracieusement du plafond, sous les marches elles-mêmes. Les escaliers colimaçons étaient d’une teinte somptueuse. Ils parcouraient la hauteur de deux étages normaux jusqu'aux chambres. Kei pénétra justement dans la sienne, éclairée par un luminaire. La chambre comportait une salle de bain ainsi qu’un placard. Le tout était décoré simplement avec des tons neutres. Il n’y avait de fenêtre, ce qui frustra le noble. Cet endroit ne méritait pas son attention. Le corridor du deuxième étage était semblable au premier, cependant, les cadres furent remplacés par des portes.
Il décida par la suite de rendre visite à la fille mystérieuse, qui était précédemment entrée dans la bibliothèque. Kei passa par les escaliers, puis le majestueux couloir, sans oublier la salle à manger. L’heure de la réunion allait bientôt sonner, et le noble avait oublié de prendre à manger pour dîner, ce fut pour cela qu’il empoigna un bout de pain à grignoter sur la route. Les portes de la bibliothèque étaient modestes, mais cachaient une étendue considérable de savoir, un monde différent et nouveau. Elles ne furent aucun bruit, et Kei s’élança directement entre les allées, les rangées de livres étaient impressionnantes, partaient du sol jusqu’au plafond.
Après avoir parcouru ces voies interminables, il fut curieux de voir la bibliothèque depuis l’échelle. Il grimpa donc doucement, pas à pas, l’échelle. Depuis le haut, il remarqua que les ouvrages étaient poussiéreux. Tous intéressaient le noble, qui les feuilleta un à un sur la plateforme étonnement large. Un bruit sourd fut sursauter Kei. Heureusement, le bouquin ne lui échappa pas des mains. Il survola son allée pour ne rien découvrir. Le bruit provenait de l’autre côté de l’étagère, et Kei empila quelques livres sur sa plateforme afin de pouvoir confortablement observer la scène de l’autre bord. La fille mystérieuse s’y situait, et semblait avoir échappé une brique. Alors qu’il s’apprêtait à l’interpeller, Killian surgit d’un coin. À son tour, la mystérieuse eut un saut.
« Qui va là? » s’écria cette dernière.
« Ce n’est que moi. Tu semble également être sur tes gardes, par ici. Quel est donc ton nom? » répliqua Killian en s’adossant sous Kei, qui était situé à cinq mètres au-dessus de lui.
« Pourquoi te ferais-je confiance? »
« Peut-être car j’ai également remarqué que quelque chose n’allait pas ici. Si tu y tiens tant, je suis Killian. Ravi de faire ta connaissance » tenta le jeune garçon.
Son interlocutrice semblait réticente à l’idée de lui serrer la main, mais ne refusa pas l’offre. Le noble n’intervient pas, il savait ces deux-là méfiants. Peut-être apprendrait-il quelque chose d’intéressant.
« Hildegarde. Enchantée. Tu as donc aussi remarqué », osa-t-elle.
« Exactement. Hier, je t’ai vu essayer de forcer la porte d’entrée, et je ne doute pas de tes compétences en la matière. Ils semblent aussi être au courant »
Kei fut confus face à cet échange qui sonnait presque comme une autre langue. De quoi parlaient-ils?
« Ils nous enferment ici, c’est douteux. J’ai cherché aux alentours pour des indices, mais rien ne m’a sauté à l’œil. Quant est-il de toi? » répondit Hildegarde.
« Pas grand chose. Les autres ne se doutent de rien. Je ne sais pas si l’un d’entre eux serait une taupe quelconque », expliqua le jeune homme.
« C’est une prison d’or, qui est devenue un véritable cauchemar. Je tente, depuis ce matin, de trouver quelque chose sur ce lieu. J’avais justement trouvé ce livre sur l’ancienne langue, qui devrait nous aider à traduire quelques termes », conclut la jeune fille en feuilletant les pages minces et nombreuses.
Si elle était tombée sur quelque chose, Kei ne s’en était pas aperçu, car le duo sortit brièvement de son champ de vision.
« Cette enquête prend une tournure intrigante», murmura Killian en lisant par-dessus l’épaule de son amie.
En se décalant légèrement, le noble put entrevoir le visage blême d’Hildegarde. Ce n'est que trop tard que Kei réalisa qu’il avait accroché la pile de bouquins sur sa plateforme. Les livres semblaient chuter à la vitesse d’une plume, alors qu’un frisson parcourut son corps entier. Ces gens perspicaces ne lui feraient pas confiance, et ils semblaient prêts à aller loin pour voiler leurs traces.
BOUM!
Le duo en bas eut le souffle coupé, et, encore une fois, Hildegarde échappa son ouvrage. Kei se coucha sur la plateforme. Il n’était pas visible d’en bas et espérait que les autres n’aient pas l’idée de monter.
« Il y a quelqu’un » demanda Killian, méfiant.
Ils promenèrent leur regard autour avant de décider de partir. Alors que le noble allait pousser un soupir de soulagement, il les entendit revenir dans son allée.
« Quelqu’un a fait tomber ces livres. Ce serait surprenant qu'ils soient partis seuls de leur étagère. D’où peuvent-ils provenir? » conclut le jeune homme.
« Toutes ces étagères sont pleines. En haut de l’échelle? »
Le sang de Kei se glaça. L’heure de sa fin sonnait. Ce n’était pas la seule chose qui sonnait, car les familières cloches, signalant le début de la réunion, retentirent. Le noble était tout de même curieux à propos des trouvailles de Killian et Hildegarde. Ces derniers quittèrent rapidement.
Ce ne fut qu’une minute plus tard que le jeune homme se permit de redescendre sur la terre ferme. Il empila les livres au sol sur une marche de l’échelle, et continua son chemin vers la sortie. À l’intersection, il remarqua que le livre que regardaient les deux autres n'était autre qu’un dictionnaire. La curiosité piqua le garçon, qui jeta un œil à son contenu. Rien de la page où il était ouvert ne lui sauta aux yeux. Peut-être que les pages auraient changées lors de la chute? Une feuille était justement pliée. Il ouvrit l’encyclopédie à l'endroit indiqué. Au haut de la page était marqué le nom de leur académie. La traduction ne fut autre que…
Kei échappa le pauvre livre. Ils avaient raison. Cela ne pouvait être une coïncidence. Il rejoignit les autres dans la salle, avec la véritable origine du collège en tête:
Mensonge.