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Chapitre 3 : Libérée ?

<"Chat" PdV>

Je sens du fer. Beaucoup de fer. Ils viennent finalement me tuer ? J’espère.

Du sang. Je sens aussi du sang. Ils exécutent tout le monde ? Ou ils se battent ? Une révolte ?

Avec un peu de chance, je serais tuée durant la révolte, prise entre deux feux. Ou ils me tueront par pitié. Peu importe, tuez-moi rapidement.

Des gens approchent … ils m’ignorent ? Ils ne me voient pas ? Est-ce à cause de mon titre ? Comment on désactive un titre ? Est-ce que je vais rester ici jusqu’à ma mort ? Ça ne me dérange pas, mais enlever au moins ses chaînes, ça fait mal. Je suis déjà morte de faim une fois, une seconde fois ne change pas grand chose. J’espère ne pas me réincarner cette fois, je ne veux plus revivre cet enfer.

… Encore une nouvelle odeur. Combien sont-ils ? Pourquoi je me sens proche de cette nouvelle personne ? Je ne connais pas cette odeur. Elle se dirige vers moi ? Elle m’a vu ? Comment ? J’ai désactivé mon titre ? Peu importe, on va enfin me tuer.

Il me semble que le maître avait dit que j’étais dans une prison spéciale faite pour les personnes qu’il détestait particulièrement. Avec de la chance, ils vont penser que je suis une criminelle et me tuer. C’est une bonne chose je présume.

… Pourquoi cette personne me touche ? Arrête, ça fait mal ! Tue-moi juste ! Je veux quitter cet enfer !

Je veux juste mourir !

Annabeth : « Mère, nous avons également trouvé des prisonniers enfermés et torturés dans une cave cachée. Ça risque de prendre du temps de vérifier leur antécédent pour être sûr qu’ils sont innocents ou non »

Après avoir envahi le manoir du vicomte Sterben, nous avons trouvé une centaine d’esclaves illégales. Nous avons même réussi à capturer le vicomte au moment où il rentrait chez lui. Tout se passe bien.

Pourtant, j’ai l’impression qu’il y a quelque chose que je dois trouver. Cette compétence est vraiment étrange, m’attirant à un endroit où il n'y a rien. Est-ce une compétence pour me piéger ? Cela m'étonnerait. Si quelqu’un voulait me piéger, il n’a pas besoin de faire quelque chose d’aussi compliqué qu’une compétence partielle. Il y a autre chose. Mais peu importe à quel point je sonde l’endroit, il n’y a rien. On dirait que je dois aller vérifier physiquement.

Athéna : « Avez-vous fouillé complètement le sous-sol ? »

Annabeth : « Oui mère, et nous avons fait sortir tous les prisonniers. Pourquoi ? »

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Athéna : « Mmh … »

Après avoir débattu quelques instants avec moi-même, je me suis dirigée vers le sous-sol. J’ai besoin d’en avoir le cœur net.

Ma fille Annabeth m'a suivi sans poser de questions, mais à son visage, je sais qu'elle en a.

L'entrée du sous-sol secret est en fait juste une fausse bibliothèque. Pourquoi dire que c'est secret si on utilise les astuces classiques ? Tout le monde connaît ce genre de chose, au point que les premiers trucs que l'on regarde, ce sont les tableaux et les bibliothèques.

Après avoir descendu un long escalier, je dirais qu'on est descendu de 50 mètres environ, nous sommes arrivés devant des cellules. L'odeur était horrible, mais j'ai déjà vu, ou plutôt senti, pire.

Les cellules sont toutes vides, je peux le sentir avec ma compétence [Analyse du terrain], pourtant, cette compétence partielle me pousse vers une cellule particulière.

Quand je me suis approchée, je n'ai rien vu au premier regard, mais dès que je me suis concentrée sur ma vision, j'ai vu une petite fille.

Mes yeux se sont écarquillés de choc pour deux raisons. La première, et la plus importante, est l'état dans lequel elle est. C'est inhumain. Si elle n'était pas nue, je n'aurais aucun moyen de savoir si elle était un garçon ou une fille !

La seconde raison est que, après le choc de son état, mon cerveau de stratège a commencé à se demander comment je ne l'avais pas vu avant. Si je n'avais jeté qu'un regard superficiel, je ne l'aurais jamais vu !

Au visage d'Annabeth, je peux dire que c'est ce qu'elle a fait, puisqu'elle me regarde avec l'incompréhension de mon choc.

Athéna : « Ouvre cette cellule et regarde mieux. »

Malgré le fait qu'elle ne comprenait pas pourquoi, elle a fait ce que je lui ai dit, et après que je sois rentrée dans la cellule, je l'entendis haleter de choc, puis retenir des reflux gastriques dû à l'apparence de la pauvre fille.

En m'approchant, j'ai vu que les chaînes qui la retenaient étaient en fait des chaînes en fer stygien, ce qui m'a énervé encore plus. Ce vicomte est tout simplement un monstre pour faire ça à un innocent, encore plus à un enfant !

Je pouvais la voir constamment trembler de douleur. Je me suis agenouillé près d'elle pour essayer de la réconforter.

Athéna : « Chhh, c'est fini, je vais te libérer, tu sera bientôt libre. »

D'une certaine manière, le fait de la voir trembler de douleur est une bonne chose car cela veut dire qu'elle n'a pas perdu ses sensations, donc cela ne doit pas faire trop longtemps qu'elle est attachée à ses chaînes.

Au moment où je l'ai touché pour essayer de la réconforter, j'ai senti son corps se contracter faiblement et j'ai entendu un gémissement guttural bas mais audible.

Cela me fis encore plus froncer des sourcils. Pour qu'un simple toucher lui fasse du mal, qu'est-ce qu'on lui a fait exactement ?

De plus, son état ne correspond pas au temps qu'elle aurait dû passer ici. Pour finir dans cet état en un seul mois, n'importe qui mourrait, mais plus d'un moins ferait perdre toutes sensations à cause de la douleur constante.

J’ai réfléchi quelques instants et j'ai senti Annabeth entrer dans la cellule après s’être remise.

Athéna : « Annabeth, détache là de ses horribles chaînes, mais fait attention de ne pas les toucher directement à mains nues. Je dois vérifier son statut. »

Annabeth ne répondit pas, probablement parce qu’elle avait peur de vomir si elle ouvrait la bouche, mais elle mit ses gants en cuir et commença à retirer les chaînes pendant que j’utilisais ma compétence [Analyse du statut] pour voir le statut de la pauvre fille avec les détails nécessaire.