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Les mondes de l'ombre [French]
Chapitre 1, Partie 3 : La colère

Chapitre 1, Partie 3 : La colère

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C'était le soir de Noël.

Le groupe avait cherchés pendant des heures et des heures.

Alors que la lumière du soleil disparut du ciel, ils tombèrent sur un camp de soins de secours, non loin d'une municipalité.

Ils retrouvèrent finalement la mère de Kasper...

Elle était mourante, les soins prodigués dans ce camp n'étaient pas assez pour la sauver, elle pouvait à peine parler.

La mère du petit, avait fait son testament, déléguant le rôle de tuteur à Juo, d'une faible voix.

Le nom de famille du petit était rendu définitivement : Kasper Weinfield.

Après plus ample conversation avec Juo en privé, la femme mourante prit la parole, évoquant sa volonté de parler à son fils...

Elle sentait que la fin approchait, que son existence était sur le point de se conclure, le petit rentrait dans la tente avec Rady et Anny.

Les trois s'assirent, regardant la femme aux cheveux blonds, étendu sur le lit sous une couverture et un nombre presque absurde de bandages légèrement tâchés de sang, les yeux fatigués de la grande dame, dirigés vers son fils.

« Kasper, regarde moi s'il te plaît... Dans les yeux... J'ai quelque chose à te transmettre »

Le petit dirigea avec horreur ses yeux dans ceux de sa mère, pâle comme ses bandages.

« Tend-moi ta main Kasper... S'il te plaît », disait-t-elle sur un ton faible.

Le petit jeune était hésitant, mais fini par tendre sa main, les deux entrant en contacte, la petite main chaude dans la grande et douce main froide.

« Mon petit ange... Je suis désolé, mais... Je ne pourrai pas... Continuer à te protéger de toi... Même... Donc, s'il te plaît… Ne... Ne te laisse jamais emporter par le mal en toi… Jamais... Et n'oublie pas, maman t'aime et t'aimera… Pour toujours... Même dans la mort, je serai à tes côtés... Pour te voir grandir », disait la femme, d'une voix tremblante et faible.

« Devient fort mon petit... Ne baisse... Jamais... Les bras, devient celui que... Tu as envi de devenir, n-... N'écoute pas les autres... Qui te diront le contraire »

Elle s'arrêta soudain de parler, figeant sur place, sa main tombant sur le côté du lit, comme si elle venait de tomber dans le vide.

Les yeux de Kasper devinrent vitreux, il serrait ses dents.

Pendant un instant, il se rappelait des merveilleux instants qu'il avait eu.

Il se rappelait qu'ils avaient l'habitude de voyager, changeant d'endroits à chaque semaine, mais il ne savait plus pourquoi.

Le jeune de 8 ans ne savait pas pourquoi, pourquoi tout cela, pourquoi autant de souffrance, pourquoi fallait-il qu'il subisse tout ça ?

Pourquoi sa mère ?

« Kasper... je suis désolée pour ta mère... On est avec toi », dit le grand enfant.

Anny, elle, semblait troublé et choquée.

Kasper se leva de sa chaise brutalement, ses poings serrés, il n'avait jusqu'ici pas laissé une larme couler.

« PUTAIN DE MEEEEEERDE !!! », s'exclamait Kasper, criant sur tout les toit sa rage, Anny sursautant à la vue de l'enfant, dans lequel elle vit pendant un petit instant... Des yeux, plus précisément les iris du petit, complètements rouges, rouge comme le sang.

Tandis qu'il prit brusquement la sortie de la tente, Rady le suivait juste quelques pas derrière.

« Hey, qu’est-ce que tu fais, Kasp- ? », disait le géant, voyant le petit se retournant vers lui, avec un des regards les plus noirs que le grand n’ait jamais vu, doublé d'iris rouges, au lieu de ses yeux vert émeraude.

« Hey, je suis déso mec si j’ai dit- »

« MAIS QU’EST-CE QU’ON ME VEUT À LA FIN, POURQUOI, POURQUOI, POURQUOOOOI !? », disait l’enfant, sautant très haut dans les airs, dans un élan explosif.

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En effet... Il venait juste de passer au-dessus des nuages, bien plus rapidement que le son.

Rady, complètement choqué, les yeux écarquillés, trébucha au sol par l'arrière.

Même lui, avec sa force et sa puissance hors du commun pour un enfant, ne pouvait que pour l'instant rêver de faire une telle chose.

Tout là-haut, l'enragé frappait l'air, se propulsant par la seule force de ses gifles envoyés dans le vide, assistés de ses coups de pieds, se propulsant à plus de 5 fois la vitesse du son, soit à vitesse hypersonique vers la terre ferme.

Tout le monde essayait de comprendre et de faire sens de ce qui venait de se passer.

Qu'était ce bruit ressemblant à celle d'une explosion ?

Était-ce une ombre, est-ce qu'une créature surnaturelle venait d'apparaître ?

Seule une personne le savait vraiment.

Rady n'aimait pas ce qui se passait, il fila vers la tente où Anny était, à toute vitesse, la prévenant de ce qui venait de se passer.

D'un instant à l'autre, un énorme gros bruit retentit, comme une explosion.

C'était Kasper, qui était atterrit dans la neige, quelques dizaines de mètres hors du camp.

La neige s'était dispersé par la violente onde de choc et l'énergie cinétique de la chute de l'enfant.

Le choc avait été si violent que même de la terre sous le mètre de neige, était retournée dans un cratère immense.

Un cratère atteignant les deux mètres de profondeur en plus d'une trentaine de mètres de large.

Kasper relevait la tête, son expression tâchée d'une rage perçante.

À cette instant, tous commencèrent à prendre panique, s'enfuyant tous presque aussi rapidement que des guépards.

Le petit jeune disparut dans un flou sous la vue de tous, pour semer le chaos.

Bruits incessants et stridents se faisaient entendre partout, tous provenant du jeune enfant de 8 ans.

Le camps se faisait ravager par une force invisible qui balayait tout les tentes comme des insectes.

Par chance, tout le monde pu s'enfuir avant d'être pris sous les coups dévastateurs du petit Kasper.

Le vieil homme, Juo, était le seul restant, ayant sauvé ceux qui n'avaient pu s'enfuir à la même vitesse que les autres.

« Je dois l'arrêter », pensait Juo, s'embarquant dans un combat risqué.

Il essayait de rattraper l'enfant qui courait bien plus rapidement que lui.

En un seul petit instant, à des vitesses imperceptibles, les deux se croisèrent.

Le grand vieillard intercepta le petit de justesse, mais échoua au défi de force physique, se faisant envoyer comme un jouet plusieurs centaines de mètres plus loin en plein dans les airs.

« Est-ce vraiment un enfant ? Sa force est herculéenne... Je ferais mieux de trouver une autre tactique », pensait-t-il, repartant en direction de Kasper en brisant le mur du son dès son départ, ce qui lui permit d'arriver à l'endroit où était l'enfant, pour seulement voir un poing arriver vers lui trop rapidement pour qu'il ne puisse réagir.

Ce puissant coup envoya le vieillard dans un élan incontrôlable, son nez presque brisé.

Heureusement, le vétéran réussit à se trouver une prise dans la neige pour arrêter l'élan du coup.

Et alors qu'il relevait les yeux, il vit Kasper, qui était déjà en face de lui, ayant parcouru des centaines de mètres en un seul instant, regardant du haut de ses yeux enragés le vétéran.

Par chance, le vieil homme, réussit cette fois… À esquiver le coup de pieds du petit de justesse.

« J'ai eu chaud cette fois, il m'a sérieusement fait mal ce garnement... », il pensait alors qu'il se préparait pour une rapide accélération sur le côté.

« Je n'ai plus le choix, je suis désolé petit, je suis vraiment désolé... Mais je dois utiliser mon pouvoir », pensait le vétéran aguerrit, presque en larme, à l'idée de devoir utiliser de pareils moyens contre un enfant.

Un bruit soudain se fit entendre depuis les mains de Juo Weinfield… C'était une distorsion spatiale, déformant le peu de lumière de la nuit, qui s'y prenait autour, vers des directions différentes.

Le grand homme lança son attaque sans tarder, comme une balle de baseball, directement à côté de Kasper, sans que celui-ci puisse remarquer la distorsion.

L'attaque étrange, aspira le bras gauche du petit, tordant le bras de l'enfant jusqu'à briser ses os, lui ouvrant le bras, puis l'envoyant valdinguer contre le sol instantanément.

Le bras du jeune était sévèrement blessé, ses tissus musculaires, déchirés, les os de son bras, brisés, sa peau, transpercée et ouverte, pratiquement tout l'anatomie de son bras était exposé.

L'enfant criait d'une souffrance insoutenable, comme s'il s'apprêtait à mourir.

Juo se rendit auprès de lui en un instant pour le prendre dans ses bras et l'amener vers une des quelques tentes qui n'était pas endommagée, courant à tout vitesse.

Trouvant une tente, il déposa le petit enfant sur le lit à l'intérieur de celle-ci.

C'est là que Juo réalisait, alors qu'il administrait les premiers soins à l'enfant, que le bras était en train de se recouvrir tout seul, se régénérant à vue d'oeil.

Arrêtant de saigner, ses tissus musculaires se rattachaient, ses os se réparaient, sa peau se régénérait tranquillement, comme si le processus de la blessure s'inversait.

« Un pouvoir de régénération ? », se disait l'homme, ayant une puce contenant de quoi endormir le petit.

Sans tarder, et pour alléger les souffrances de l'enfant, il mit la puce sur l'avant-bras droit du petit Kasper.

L’engin technologique planta ses six piquets dans la peau, vers les veines du bras droit, qui était complètement intact contrairement à sa gauche, s’étant complètement régénéré en moins d’une minute.

L'anesthésiant de la puce prit son effet, endormant l'enfant, qui s'évadait vers le pays des rêves.

« J'ai eu chaud », disait Juo, alors que tout le monde s'était enfui, se laissant tomber sur un banc en arrière de lui.

Anny et les autres s'étaient enfuis avec succès, ce qui incluait ramener le corps de la mère de Kasper en sécurité ailleurs.

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