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Par une nuit froide du 24 décembre 3220, sur terre, dans une forte tempête de neige, une femme fuyait avec son enfant, dans ses bras, en volant dans les airs, poursuivie par une étrange chose.
Alors qu’une longue figure noire comme la nuit avec huit membres les poursuivait dans les airs, volant sans ailes au-dessus du sol, la mère et son enfant dans ses bras arrivèrent plus haut que les nuages dans le ciel.
La créature sans yeux riait de la même façon qu’un fou, et grognait de forts sons stridents de temps à autre.
« Maman, Maman ! », criait le jeune, paniqué par la situation.
« Pourquoi j’ai refusé ce pacte… Et si j’avais accepté ? Peut-être que j’aurais pu affronter cette ombre », pensait la mère, alors que la manifestation horrifique se rapprochait à grande vitesse des deux, volant au-dessus des nuages, dans la pénombre du soir.
Un des quatre bras de la géante créature d’une envergure dépassant les 10 pieds, attrapait la mère, qui ramena son fils en bas, dans une brise qu’elle avait créée, pour transporter son enfant en sécurité au sol.
« Court, court ! Ne regarde jamais derrière, jamais ! Maman t’aime... Alors, ne regarde jamais vers le passé, d’accord ? », disait la mère, avec un sourire, dans les griffes de la créature, alors que le jeune enfant disparaissait derrière les nuages, dans la brise, ne pouvant qu’entendre un cris de mort, qui résonna dans son esprit, au plus profondément de lui.
Soudainement, le cri s’arrêta, laissant un silence morbide planer dans l’esprit du petit, qui s’imaginait déjà les pires scénarios.
Mais il ne pouvait s’empêcher de se demander, comment sa mère pouvait se faire avoir comme ça, elle était si forte qu’elle pouvait mettre à terre à main nue une dizaine d’hommes capables de soulever des véhicules comme des jouets.
« Comment, maman est la plus forte, elle ne peut pas... S’en aller comme ça ? Non... », se disait l’enfant.
Le petit était confronté pour la première fois à quelque chose d’effroyable, deux concepts horrifiants, joints ensemble : l’inconnu et la mort.
Il était terrifié, gelé par le froid extérieur et le froid intérieur, il croyait qu’il allait mourir, il réalisait peu de temps après qu’il s’en allait à grande vitesse vers un arbre.
Il s’y cognait à si grande vitesse, qu’il fit KO, dans la tempête, dans ce monde froid, n’ayant aucune pitié pour quiconque ose être le faible, la victime.
Le lendemain matin, il se réveillait, dans le confort d’une grande maison, avec une odeur de pâtisserie chaude et de sirop d’érable.
Il était dans un salon, un vieil homme était à son chevet, dans sa chaise berçante.
Cet homme était surprenamment musclé pour son apparent vieil âge, il avait une courte barbe argentée, couvrant sa mâchoire et son menton bien taillé, ses cheveux étaient courts et ramenés vers l’arrière.
L’homme imposant se levait, dévoilant sa très grande silhouette, le petit était intimidé.
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Il se penchait pour se mettre plus à la hauteur de l’enfant, qui était toujours assis dans l’immense canapé.
« Mon nom est Juo Weinfield, quel est ton nom petit ? » Disait le vieil homme.
Le jeune était hésitant, sa mère lui avait toujours dit de ne pas faire confiance aux étrangers… Sauf si celui-ci le sauve, alors dans ce cas...
« Où est ma mère ? Est-ce qu’elle va- », disait le petit, d’une petite voix tremblante, coupé par une vieille voix féminine.
« Le petit-déjeuner est prêt tout le monde ! », disait la vieille dame.
Des pas se faisaient entendre plus loin dans la maison, un immense enfant arrivait, accompagné de deux autres enfants, deux jumeaux identiques.
Ils se mettaient à une table, regardant tous les trois une émission depuis le petit cube qui projetait un hologramme.
Le jeune, ayant tout juste perdu sa mère, n’avait pas faim, il ne pensait qu’à une seule chose : sa mère.
Il commença à pleurer, le vieil homme se retournait, pour voir l’enfant en larmes.
Les enfants, eux étaient soudainement captivés par les mystérieux pleurs.
La vieille dame, elle se précipitait sur le petit pour le consoler.
« Qu’est-ce qui ne va pas petit ? Dit moi ? », disait la dame.
« Maman, savez-vous si ma mère va bien ?! », disait l’enfant, anxieux du sort de sa mère.
Juo et la dame se regardaient, inquiets de ce qui aurait pu arriver à sa mère, qu’ils n’avaient pas vu quand ils ont récupéré le petit.
« Veux-tu bien nous dire ton nom petit pour retrouver ta mère ? Nous te promettons de tout faire pour la retrouver », disait Juo, assis en tailleur au sol.
« Je me souviens uniquement de mon prénom, je ne sais plus quel est mon nom de famille », disait l’enfant, perturbé par ce détail, passant ses poings sur ses yeux pour enlever les larmes.
« Mon nom est Kasper », disait le jeune enfant aux yeux émeraudes et aux cheveux bruns et courts ramenés pour former.
« Et tu as quel âge ? », demandait la dame de la maison.
« J’ai 8 ans », dit Kasper, maintenant ne pleurant plus.
« J’ai une idée, si tu ne te souviens plus de ton nom de famille, alors je vais te donner le mien... Tu seras maintenant Kasper Weinfield, ça te dit comme nom ? », disait le grand vieillard.
« Oui, j’aime bien ce nom, il est stylé, on dirait le nom d’un héros de bande dessinée ! » Disait l’enfant, cette fois-ci avec un léger sourire.
« Parfait, je vais partir à la recherche de ta mère aujourd’hui, petit... », dit Juo, s’habillant d’une combinaison fine et toute blanche, qui se gonflait légèrement.
Le vieil homme sortit à l’extérieur, et s’envola en laissant derrière lui un boom sonique.
Ayant franchi le mur du son en lévitant dans les airs, il était déjà hors de vue.
« Ouah ! Il est super rapide, dites-moi, Madame, est-ce qu’il est très fort cet homme ? », disait Kasper, émerveillé par les capacités de Juo.
« Oh que oui, il l’est, il a même déjà été dans l’armée quand il était bien plus jeune, il est monté jusqu’au grade de colonel de légion, presque de vice-général de division même, j’ai servi à ses côtés, il est un des hommes les plus forts que j’ai vus dans ma vie », disait la vieille dame.
« Aujourd’hui, mon mari est moins en forme qu’auparavant, mais il tient bon, il est encore très fort... », elle disait.
« Qu’est-ce que c’est un colonel et un vice-général ? », disait Kasper, curieux.
« Les colonels et vice-généraux sont des personnes qui sont puissantes dans l’armée, ils et elles sont chargés de prendre des décisions importantes et de diriger les troupes, et ils doivent être très forts ainsi qu’être de bons stratèges de combat pour pouvoir être à une telle position », elle disait.
« Ils peuvent aussi se battre, mais les vice-généraux le font plus rarement, les colonels assistent plus souvent aux incidents... », continuait la vieille dame, visiblement passionnée et bien informée sur le sujet.
« Ah, mais j’ai oublié de vous demander, c’est quoi votre nom, au juste, Madame ? », disait le jeune Kasper.
« Mon nom est Anny Owald, on m’appelle aussi madame Owald à l’école, où je suis la directrice », elle disait.
« Dites, qui sont ces gars là-bas, qui sont en train de manger ? », disait Kasper, curieux de faire la rencontre de nouvelles personnes.
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