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Il était sept heures et demie du matin, Rady se levait, faisant son lit tranquillement, il sortit de sa chambre d'invité.
Le soleil, venant de se lever, perçait les nuages dans le ciel, la lumière atterrissant dans la cuisine et le salon, où les jumeaux de six ans, Ernest et Christian, ainsi qu'Anny, mangeaient tranquillement à la longue table blanche.
Une odeur d'oeufs, de confiture et de pain fraîchement cuit était omniprésente dans la maison.
Kasper parlait avec Juo dans le salon, assis dans les pouffes noires, d'une texture semblable à celle de la laine, mais mou comme de la pâte.
C'est là que le jeune de neuf ans se rappelait ce qui s'était passé la veille.
Le grand enfant s'approcha des deux.
« Hey Rad, tu ne veux pas venir manger avant d'aller parler avec grand-père ? », demandait le petit Christian.
« Non Christ, je n'ai pas très faim pour l'instant », répliquait Rady.
Le géant s'assit dans un des deux énormes pouffes du salon, dans un triangle avec Kasper et Juo.
« Ça va, Kasper ? », il demandait. Kasper ne semblait pas vraiment dans son assiette, il était dépité.
« Ça peut aller, mais c'est dur… » Répliquait l'ami.
« Je suis désolé pour ta mère... », dit le grand enfant.
« Vous étiez en train de parler de quoi au juste ? », continuait-t-il.
« J'ai eu l'idée de lui proposer quelque chose, mais il hésite », dit le vieillard.
Kasper avait l'air dans sa tête, comme s'il prenait une décision importante.
« Alors, dites, c'est quoi cette décision si difficile ? », demandait le grand, assis dans le pouffe.
« Et bien, ton grand-père m'a proposé de m'entraîner, mais je ne sais pas, est-ce que tu penses Rady que ce serait une bonne idée ? »
« Moi, je ne sais pas trop, j'aimerais essayer, mais je ne le sens pas », continuait l'enfant de huit ans.
Rady se mit à réfléchir, tandis que Juo attendait des réponses, patiemment.
« Peut-être que tu pourrais essayer, après tout, ça ne te coûte pas grand-chose, ça pourrait être chouette, non ? », disait le très grand enfant.
Kasper, qui était trop dans son nuage de pensée, continuait de réfléchir quelques instants, puis il en eut assez, il se leva rapidement du pouffe.
« Ok, j'en ai marre de réfléchir, ça fait depuis des dizaines de minutes, allons-y, c'est quoi l'entraînement monsieur Juo !? », demandait le petit, déterminé.
Le vétéran rit un peu, se levant tranquillement. « Qu'est-ce qui vous fait rire monsieur ? », demandait l'enfant de 8 ans.
« Nous allons prendre la capsule, j'ai un endroit plus adéquat pour aller nous entraîner », continuait le grand vieillard.
« Où c’est, grand-père ? », demanda Rady, soudainement curieux.
« C'est sur une très grande île, qui se nommait anciennement Cuba, là-bas, j'ai tout l'équipement d'entraînement dans un hangar, avec une longue piste, une maison, et bonus, pas de neige », ajoutait le vétéran.
Les yeux des deux enfants s'élargirent d'excitation, ils allaient voyager... Mais où ?
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« Ok, mais c'est où Cuba au juste ? », demandait Kasper.
« Là où on va aller, c'est à environ deux mille huit cent kilomètres d'ici », demandait Juo.
Les trois se préparèrent ainsi à partir, prenant des vêtements plus courts pour leur séjour.
Ils se dirigèrent dans l'entrée de la maison, enfilant leur unité blanche pour aller à l'extérieur, protégés du froid hivernal de l'Amérique du Nord.
« Au revoir, on va revenir dans une semaine probablement ! », disait Juo, envoyant la main aux trois autres, qui venaient juste de sortir de table.
Le trio sortit, dans le matin glacial et ses nuages occupant la moitié du ciel. Ils montèrent dans la capsule, la même qu’hier.
Juo s'occupait de manipuler les données du système de bord pour sélectionner la destination.
Le système réagit par la pensée de Juo, depuis le bout de ses doigts, touchant un tableau de bord, dans la grande sphère blanche, au toit de verre et aux allures métalliques.
« Attention les enfants, le départ va être brutal… », disait l'ancien.
Le véhicule décolla du sol tranquillement, défiant la gravité.
Soudain, elle prit une incroyable accélération, brisant le mur du son sans un bruit... En à peine deux secondes.
Une dizaine de secondes plus tard, la capsule atteint sa vitesse maximale.
« Ouah !... Dites, à quelle vitesse peut aller cette capsule, monsieur Juo ? », demandait Kasper.
« Jusqu'à six fois la vitesse du son, c'est très puissant et sophistiqué, mais ce n'est pas le modèle le plus performant, ceux aux gares de capsules peuvent aller jusqu'au triple de la vitesse de cette capsule... », disait Juo.
« C'est super rapide », dit les deux enfants.
S'ensuivit un bref silence.
« Et dites, quand on va arriver ? », demandaient les enfants.
« Dans environ vingt et une minutes, quelque chose comme ça... », dit Juo.
La capsule franchissait les montagnes, pour déboucher vers des terres plus basses de nouveau, vers une étendue d'eau s'étalant à perte de vue.
Depuis là, les deux enfants pouvaient admirer une vue sur la grande mer et le soleil du matin.
« C'est quoi toute cette eau, on est rendu où, monsieur ? », demandait Kasper, curieux.
« Dans le golfe du Mexique si je ne me trompe pas, nous venons d'y entrer, Cuba est encore un peu plus loin, nous y serons dans environ quelques instants ».
Les enfants continuaient à admirer le paysage, bien qu'ils passaient très rapidement au-dessus de l'eau.
Ils avaient le temps de le contempler, puis de s'ennuyer un peu. « Attention à l'arrêt ! », disait le vieillard.
La capsule ralentissait aussi rapidement qu'elle était partie, s'arrêtant au bout de douze secondes, amorçant la descente devant le grand hangar.
L'engin finit par toucher le sol, sortant ses quatre pattes.
« Est-ce qu'on enlève nos combinaisons ? », demandait Rady.
« Oui, il fait présentement 28 degrés Celsius à l'extérieur, nos combinaisons seront trop chaudes », répliquait Juo.
Le toit de la capsule s'ouvrit, une grosse portière s'ouvrit entre deux des six sièges, penchant vers le bas comme un pont vers la terre ferme.
Il y avait un peu de vent venant du bord de mer et de la plage très proche, et malgré l'odeur agréable, ça n'empêchait pas Kasper de presque suffoquer par l'humidité et la chaleur combinées, le frappant de plein fouet.
Le grand lui n'avait pas l'air d'être si dérangé, il avait l'air de très bien supporter ces conditions, malgré son apparence semblable à celle d'un baril.
Juo fit signe aux deux enfants de venir avec lui, pour qu'ils aillent se changer.
Après quelques minutes, ils étaient habillés avec de courts vêtements.
Le plus petit portait une camisole grise et des pantalons verts camouflages avec des sandales bien attachées.
Le vieillard lui, portait un habit consistant en une chemise grise, au tissu élastique et lousse, les manches arrivant à ses coudes, et portait une casquette de militaire couleur sable, ainsi que des pantalons lousses de combat, aérés pour ne pas emprisonner la chaleur et l'humidité.
Le géant portait un chandail bleu marine à manche courtes tâché de motifs noirs et gris, avec des jeans lui arrivant aux genoux, il portait aussi un chapeau.
Les deux enfants remarquaient que dans le hangar, il y avait maintenant une petite plateforme surélevée, quatre fois plus grosse qu'un pèse-personne habituelle.
À côté, la capsule avait été mise à une place avec deux autres dans une section.
« Qu'est-ce que c'est ? », demandait Kasper, curieux, pointant l'étrange plateforme d'un gris métallique lisse.
« Cette plateforme va me permettre de connaître précisément votre poids, vos capacités physiques et vos pouvoirs »
« Si vous en avez, alors on le saura, dans ton cas Kasper, on saura exactement quel est le tien », expliquait l'homme.
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