Alors qu'il suivait sont père dans un pavillon en mauvais état Feng lin entra dans une pièce avec une salle a mange en plein milieu il observa rapidement la pièce.
Elle devait avoir une autre utilité avant mais avais était transformé pour pouvoir être utilisé dans un endroit encore en assez bon état...
Feng lin s’assit à table, observant calmement sa "famille". Autour de lui, les visages exprimaient différentes émotions : le patriarche affichait une expression froide , la matriarche semblait à la fois soulagée et prudente, et sa sœur... ah, sa sœur. Son regard légèrement arrogant, sa posture droite, elle voulait clairement montrer qu’elle était l’héritière naturelle du clan.
Pathétique.
Ils étaient si faibles, si insignifiants. Mais pour l’instant, il devait jouer le jeu.
— Feng Lin, je suis heureux que tu sois enfin réveillé, déclara son père d’un ton grave. Ton retour est une bénédiction pour le clan.
— Hm, vraiment ? répondit Feng Lin avec un sourire en coin. Pourtant, le clan n’a pas l’air de s’être mieux porté en mon absence.
Un silence pesant s’installa brièvement. La matriarche tenta de détendre l’atmosphère :
— Mangeons d’abord. Feng Lin a besoin de reprendre des forces.
Le repas fut servi. De la nourriture simple, à peine convenable. Même un serviteur d’un clan prestigieux mangerait mieux que ça. Il se contenta de picorer distraitement, tout en étudiant les réactions de chacun.
— Père, maintenant que Feng Lin est réveillé, qu’en est-il de la future direction du clan ? intervint sa sœur avec une voix douce, mais calculée.
Feng Lin étouffa un rire moqueur.
— Oh ? Tu es déjà impatiente d’hériter ? Pourtant, avec ta "vitesse impressionnante" de cultivation, j’aurais cru que tu préférerais attendre encore quelques décennies avant d’en parler.
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Elle fronça les sourcils, visiblement piquée.
— Je suis à la cinquième étape de l’affinement du corps, déclara-t-elle d’un ton fier.
— Impressionnant, vraiment. Un tel talent pourrait même effrayer un marchand itinérant.
Le patriarche toussa légèrement pour couper court à l’échange.
— Il est vrai que le clan a besoin d’un dirigeant fort. Ma propre longévité touche à sa fin. Feng Lin, maintenant que tu peux cultiver, il faudra que tu rattrapes ton retard.
— Bien entendu. Mais je suis curieux... comment fonctionne exactement la cultivation ? Je n’ai que les connaissances d’un enfant de cinq ans, après tout.
Son père hocha la tête, ne voyant aucune faille dans ses paroles. Il se lança alors dans une explication des royaumes de cultivation, décrivant d’abord l’affinement du corps, suivi de l’ouverture des méridiens, avant d’enchaîner avec la condensation du Qi, chacun divisée en neuf étapes.
Feng Lin écouta attentivement, mais intérieurement, il se moquait. Pauvres insectes... ils pensent vraiment que ces miettes de savoir sont précieuses ?
À la fin du repas, son père posa son regard sur lui.
— Feng Lin, maintenant que tu es de retour, montre-moi de quoi tu es capable. Si tu prouves ta valeur, alors le clan pourrait bien te reconnaître comme son futur chef.
Feng Lin afficha un sourire indéchiffrable.
— Oh, ne vous inquiétez pas. Très bientôt, personne n’aura plus de doutes sur ma valeur.
Le patriarche soupira légèrement avant de reprendre d’un ton plus grave :
— Peut-être, mais tu as été longtemps dans le coma. Même moi, j’avais abandonné tout espoir pour toi… Et en plus, ton corps a sûrement quelques blessures cachées. Ta percée sera difficile. Tu viens de commencer l’affinement des muscles, maintenant, concentre-toi sur celui des os. Je te passerai un manuel un peu plus avancé.
Feng Lin haussa un sourcil, un rictus moqueur se dessinant sur son visage.
— Père, est-ce une manière de me dire que je devrais me réjouir d’avoir enfin un manuel de cultivation décent ? Je suis surpris que vous me considériez encore digne d’en recevoir un.
Le patriarche fronça légèrement les sourcils face à cette réponse empreinte d’arrogance.
— Ce n’est pas le moment de parler avec insolence, Feng Lin. Tu as fait une percée aujourd’hui, mais cela ne signifie pas que tu pourras rattraper ton retard aussi facilement. Ta sœur est déjà à la cinquième étape de l’affinement du corps, et elle s’entraîne depuis des années.
Feng Lin ne put s’empêcher de rire légèrement, un rire froid et sans joie.
— La cinquième étape en dix-neuf ans… Voilà qui est vraiment impressionnant… pour un clan en ruine.
— Feng Lin ! s’exclama la matriarche d’un ton réprobateur.
— Quoi ? Je ne fais qu’énoncer des faits, mère.
Le patriarche secoua la tête, préférant ignorer la provocation de son fils.
— Quoi qu’il en soit, nous en parlerons plus tard. Repose-toi pour l’instant. Nous verrons si ton regain de force est un miracle passager ou le début d’un vrai changement.
Feng Lin esquissa un léger sourire.
— Ne vous inquiétez pas, père. Vous verrez bientôt que je suis bien plus qu’un simple "miracle passager".
Ils essayaient de cacher leur véritable opinion derrière des paroles bienveillantes, mais Feng Lin n’était pas dupe. Quinze ans d’absence l’avaient réduit à un souvenir lointain, une ombre insignifiante dans l’histoire du clan Feng. Et maintenant qu’il était de retour, ils s’attendaient à ce qu’il reste à sa place : celle d’un faible, d’un fardeau.
Feng Lin se leva brusquement de sa chaise, son regard froid balayant la table avec mépris.
— Je ne mangerai rien de tel, déclara-t-il
Le silence tomba immédiatement dans la salle, mais il n’y prêta aucune attention. Il épousseta distraitement sa manche, comme si la simple idée de partager ce repas lui était insupportable, puis tourna les talons.
— Je retourne cultiver, ajouta-t-il d’un ton moqueur. Après tout, ma sœur est apparemment une génie. Il me faut faire des efforts.
Sans attendre de réponse, il quitta la pièce, laissant derrière lui une atmosphère lourde et gênante.