6 Lunier 1289

Oak fut amené dans une tour de guet fait de pierre noire. La tour s’élevait au-dessus du château royal situé dans une forêt à l’orée de Xidorville. Sa Majesté utilisait cette tour en guise de cachot, les prisonniers étaient détenus au dernier étage. Ainsi, ils ne pourraient s’échapper sans devoir affronter les régiments postés dans les divers niveaux de la tour ou encore se risquer à sauter dans le vide pour échapper à leur incarcération.

De là provenait l’ordre du roi de laisser les fenêtres ouvertes afin de les motiver à choisir le chemin des cieux, le supplice était constant.

Les gardes jetèrent Oak dans une cellule obscure aux barreaux de cuivre oxydés où une odeur pestilentielle émanait d’un cadavre en état de décomposition. Un vent fort et froid provenait des fenêtres ouvertes. Il faisait voler les feuilles pourries que composait la chevelure du défunt. *Buuush, Buush*. Celles-ci s’envolaient à travers les fenêtres ou bien traversaient les barreaux pour venir se heurter à la porte de fer massif que composait l’unique entrée de la pièce.

Il fouilla l’habit du défunt, une sorte de robe de sorcier indigo et se heurta à un volume rempli d’hiéroglyphes et écrit dans une langue étrange. De plus, il y avait un œil velu sur la couverture du livre. L’Arbolarbre entrouvrit le livre, quand soudain, l’iris, inondé de larmes s’ouvrit et se mit à le regarder intensivement.

Qu’il est triste… Un peu comme moi… Où êtes-vous, Régis, Cynthia, Kelly? Êtes-vous mort comme cet Arbolarbre ? Si vous êtes vivant, m’aimez-vous encore ? Me tenez-vous responsable ? J’dois savoir… J’dois sortir d’ici.

Oak se mit à lire. Les hiéroglyphes mystérieux devinrent des mots audibles, lisibles et compréhensibles. L’image d’un arbolarbre d’âge moyen, c’est-à-dire 75 ans apparut devant ses yeux comme un hologramme. Il portait une longue robe de sorcier indigo avec un chapeau de la même couleur. Ses cheveux de feuilles couleur argent dépassaient de celui-ci et contrastaient avec ses yeux or. L’Image se mit à parler.

«Ceci est mon journal intime, je m’appelle Ignis Succensio et je fus exécuté par le roi Xidor Cèdre, il y a un an, durant le printemps 1289. Avant de mourir, j’ai écrit et crypté mon histoire sur ses feuilles. Je suis né dans le royaume des Arbolarbres comme quelconque autre Arbolarbre, mais dans une famille de la noblesse et dû à mon rang social, j’ai pu aboutir dans la cour du roi.

C’est là que les choses se compliquèrent. Mon rôle était d’étudier la magie et de découvrir tous les secrets des arcanes pour ensuite les révéler au souverain. Le prétexte qu’il utilisait pour justifier ces études était que la magie améliorerait les pratiques jardinières du royaume.

L’Image du roi Xidor apparut, un homme-épinette à l’écorce marron avec des yeux violets et des cheveux de feuilles vertes. Il se mit à parler au sorcier. «Ignis, tu es le meilleur sorcier que je connaisse et un honneur au dieu qui nous engendra, continues dans ta recherche des meilleures techniques de croissance végétale»

L’image de Xidor disparut et laissa place à l’Image d’Ignis écrasant quelques herbes avec un mortier, dans son laboratoire. Son laboratoire était une pièce éclairée aux murs et aux planchers de pierre noire. Pièce dans laquelle des centaines de poudres et d’herbes jonchaient une table de céramique rouge.

Ignis lui dit «Pour cette raison, je continuais dans mes études comme un fidèle serviteur sans savoir que Xidor détournait le savoir pour son usage personnel. Il y a deux ans, je découvris qu’il élevait des animaux tels que des cochons, des agneaux et des bœufs pour sa consommation personnelle; manger de la viande est un péché très grave et il le savait.

Xidor est carnivore… Ce bâtard vole nos taxes pour financer ça ? J’comprends mieux pour le prêtre maintenant… Xidor a dû s’en débarrasser pour se venger… Calme toi, Oak. Ce n’est pas de tes affaires… Pour l’instant, Il faut sortir et sauver ta famille…

Il continua à lire les récits d’Ignis Succensio. Le laboratoire avait disparu pour laisser place à une grande salle aux murs d’or éclairée par des chandeliers accrochés au mur . Des dizaines de tables en or massif occupaient la pièce. Xidor était assis seul à l’une d’entre-elles et mangeait un jarret d’agneau, une expression de pur plaisir occupant son visage. En effet, le monarque prétendait être un parangon de vertu et le défenseur des lois et de la foi pendant qu’il se livrait à la débauche.»

Ignis entra dans la pièce et s’approcha du roi. Ainsi, je le confrontai quand je le surpris dans la salle des banquets, mastiquant de la viande. Je lui jetai un regard peiné ; cela faisait mal de le voir ainsi. « Que faites-vous mon roi, vous vous rabaissez vous-même, en vous abandonnant dans le vice. »

Xidor resta assis et lui jeta un regard franc. « Je n’ai pu m’arrêter depuis le moment où mes lèvres goûtèrent la chair d’un oiseau sauvage. J’obtiendrai l’immortalité comme le guerrier renaissant.»

Le sorcier Ignis Succensio retira son chapeau de sorcier, dévoilant ses cheveux argentés. Il s’assit à côté de Xidor. «Le guerrier renaissant? Qu’est-ce que c’est?»

Xidor lui fit un sourire carnassier avec des yeux de fauve. «Une légende, lors d’une nuit de lune bleue, un guerrier renaît sur le champ de bataille après avoir mangé la viande d’un oiseau sauvage.»

Ignis eut un frisson face à ce qu’il vit dans les yeux du roi. Il lui passa la main devant le visage, comme pour le réveiller d’un cauchemar. Ignis croyait que le roi n’était pas dans son état normal.

« L’Immortalité? Mais quelle bêtise, personne ne peut devenir immortel. Ressaisissez-vous, mon roi. »

«Le roi Xidor se leva alors d’un coup, balançant sa chaise de bois sur le sol de marbre blanc. Me ressaisir? il y a une guerre dans ma tête, j’essaie toujours de résister à la tentation, mais elle surpasse ma volonté»

Le roi figea sur place, pris de sueur froide. *Brr* Je suis bouleversé et dégoûté par moi-même mais je ne peux mourir. Tue-moi avant que je ne te tue! Je ne peux te laisser révéler mon secret au peuple, cela deviendrait un scandale public.»

Ignis se leva à son tour, mit ses mains devant lui. « Calme-toi, Le peuple a le droit de connaître tes secrets, de connaître son véritable roi. Laisse-moi t’aider. C’est seulement une dépendance, cela changera. »

« Non cela ne changera pas!», il explosa de rage avant d’empoigner son fauchon et de se lancer sur moi.» Je l’esquivai et lui donnai un coup de pied, m’enfuyant du château avant de pouvoir implorer l’aide de la garde. Je ne voulais pas blesser mon roi et cela fut mon erreur.» L’image de la salle du banquet disparut et laissa place à une épaisse forêt de feuillus où des écureuils pullulaient. Ignis se trouvait dans un buisson de bleuets et en ramassait les baies.

« Ainsi, je me cachai dans la nature du Pays basque pendant environ 5 mois, me nourrissant d’herbes, de baies et de champignons.»

«Jusqu’à ce que l’armée royale me découvre et m’amène au donjon pour trahison sans aucun jugement et sans aucune preuve, m’accusant d’avoir vendu des secrets d’État aux ennemis jurés de notre peuple, les Applers. Je me serais défendu et aurais tenté de leur expliquer la traîtrise du roi, mais ils me capturèrent dans mon sommeil et m’arrachèrent la langue; je ne pourrai plus jamais ensorceler les gens. »

Des gardes vêtus de l’habit royal, un habit écarlate strié de pourpre apparurent alors devant Ignis qui dormait, couché dans les herbes. Ils le saisirent et lui arrachèrent la langue, une langue de bois vert. Puis ils le ligotèrent.

Des lettres apparurent en l’air. »Aujourd’hui est le jour de mon exécution et je voudrais que celui qui lit mon histoire révèle les secrets du roi et réunisse les partisans»

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Les lettres se mirent à briller. «Le roi a de sombres projets d’invasions et planifie d’envahir les royaumes animaliers de Skyhigh, des monts cantabriques et des forêts galiciennes afin de les condamner à l’élevage. Il a déjà envoyé des chasseurs capturer des membres des taupes dorées, des aviaires et des cerfs gris afin de se renseigner sur leurs royaumes. Qui sait où il frappera en premier. »

Belle histoire mais ma famille est plus importante que ces guerres.

«Dans les autres pages de ce journal, tu trouveras toutes les connaissances magiques que j’ai découvertes et que je n’ai pu conjurer pour sauver ma vie. Étudie-les! Toi qui possède la sève magique, l’essence d’Herbacum saura devenir mon apprenti. Deviens mon apprenti et successeur, ceci est ma dernière volonté!

« J’accepte!» cria Oak.

Oh, des sorts magiques ? Ce n’est pas juste une histoire. Attends, j’peux convoquer et parler avec les animaux et manipuler la chaleur et le feu. En plus je peux contrôler les plantes. Peut-être que j’te vengerai, Ignis.. Papa disait toujours qu’il faut être reconnaissant envers celui qui t’aide… Et il voulait à tout prix nous débarrasser de Xidor.

Afin de devenir prêtre ou sorcier de la religion Arbolarbre, un homme-arbre devait posséder la sève magique, qui était la source des pouvoirs des sorciers hommes-arbres et des prêtres hommes-arbres. La sève magique provenait du sang d’Herbacum, le premier roi des Herbae Hominem et ancêtres des hommes arbres. Plus la sève était ancienne et plus celle-ci était concentrée, plus la puissance des incantations était forte. Oak possédait le sang d’Herbacum dans ses veines et donc possédait la magie.

Ainsi, considérant sa séve magique, il suffisait à Oak de prononcer cette formule magique, typique de la magie de la chance, pour convoquer un animal.« Animaux, que vous êtes géniaux.» L’animal pouvait choisir de répondre ou non à l’appel d’Oak.

Pour manipuler la chaleur et le feu, Ignis donnait ces instructions.

«Frottez-vous les mains pendant que vous prononcez les mots suivants : « Murmures, brûlures, destruction, combustion, flamma aeternam»»

«Puis manipulez les flammes et modelez-les avec vos pensées, il n’a aucune limite à cela, si ce n’est que de la fertilité de votre imagination, vous trouverez ici quelques idées» murmura le sorcier exposant des représentations de boules de feux et d’êtres de flammes, les élémentaux.»

« Mais faites bien attention, à ne pas vous détruire en lançant ces sorts, consultez un druide si les effets secondaires sont trop puissants.»

En effet, pour utiliser la magie, le sorcier ou le prêtre devait parfaitement prononcer les paroles de la formule magique tout en s’imaginant parfaitement l’incantation lancée.

Les scènes imaginé par les incantations pouvaient créer des séquelles psychologiques sur les sorciers. Il était donc important de consulter des druides, spécialistes en maladie de l’âme.

Particulièrement, les incantations de magie noire pouvait faire plonger son utilisateur dans la folie car l’essence d’Herbacum rejetait cette forme de magie, issue des Applers.

Pour faire croitre les plantes, Oak pouvait altérer les paramètres biologiques de la flore. Il pouvait jouer avec les taux de phytohormones, comme l’acide abscissique, les auxines, la cytosine, l’éthylène, la Gibbérelline et les brassinostéroïdes.

«Prononce les mots suivants pour voir à l’intérieur de l’organisme et modifier ses différents taux de phytohormones.» :

« Grant la plante une graine de la plaine. »

La magie végétale était la spécialité d’Ignis. Elle était l’un des sept élément de magies et était rattaché à Saint Amelanchier. En effet, six de ces septs éléments de magie (la magie de feu, la magie végétale, la magie d’air, la magie d’eau et la magie de la chance) avaient été inventés par les saints Arbolarbres, anciens compagnons du roi Herbacum tandis que la magie noire provenait des hérétiques.

La magie végétale pouvait s’avérer très puissantes et de nombreuses incantations de cette magie pouvait être inversée dont celle qu’Ignis enseignait à Oak.

Celui-ci la lui montra. «Vous pouvez également inverser la formule « Grant la plaine une graine de la plante» afin de vous transformer en un élémental de la nature, mais n’utiliser cette inversion qu’en dernier recours parce qu’après 15 minutes, les conséquences sont terribles, même pire que le vieillissement de votre sève.»

De terribles conséquences… Qu’est-ce qu’y a de plus terrible que de perdre sa famille à jamais Xidor… si tu les as blessés, j’te tuerai… Où les caches-tu ?

Oak avait pris toute la nuit pour lire le livre à la lueur de la lune. Son écorce tout comme sa sève avait vieilli de que quelques mois et affichait maintenant de petits plis. Sa chemise et son jean fripés ainsi que ses cheveux étaient pleins de poussières. La lumière de l’aube commençait à pénétrer la tour et il aperçut un autre individu qui dormait dans la cellule. Il avait environ dix-huit ans,

Sa peau était similaire à l’écorce d’un Baobab et ses cheveux ressemblaient à des buissons avec des feuilles de couleur bordeaux et violette. Celui-ci était allongé sur le sol d’ardoise et dormait comme une souche.

Oak le réveilla en lui secouant le bras.

« Réveille-toi, il faut partir d’ici avant que les gardes se réveillent.»

L’autre prisonnier ouvrit les yeux, bâilla et se présenta.

« Bonjour, je suis Willow et toi?»

Oak se dirigea vers la fenêtre d’où provenait le vent.

« Oak. On parlera plus tard. On s’en va.»

« Mais on ne sortira jamais d’ici, Xidor a des hommes partout, » lui dit Willow d’un ton pessimiste.

Oak l’ignora et incanta un sort pour appeler un Oiseau de feu. «Animaux, que vous êtes géniaux»

Les Oiseaux de feu devaient leur nom au beau plumage rouge orangé qu’ils arboraient, ressemblant étrangement à des flammes.

Vous m’avez appelé ? répondit une voix à Oak, par télépatie.

Oui, j’ai absolument besoin de votre aide, Oiseau de feu.

J’arrive, papa Oak.

«Que se passe-t-il ?» dit Willow, s’interrogeant en voyant Oak attendre sans rien parler.

« Quelques minutes.» Répondit Oak.

Ils attendirent ainsi dans le silence pendant un moment. Soudain, un battement d’ailes se fit entendre. Un Oiseau de feu s’approcha de la fenêtre.

L’Oiseau de feu entra dans la pièce par l’ouverture rectangulaire.

« C’est lui que t’attendait ?» dit Willow, les sourcils de bois froncés.

« Oui, monte avec moi sur son dos. Les gardes n’y verront que du feu, » .

Oak et Willow s’agrippèrent au dos de l’oiseau, un dos recouvert de plumes orangées et duveteuse. L’oiseau vola à travers l’ouverture de la fenêtre et Oak le dirigea vers la forêt de bouleaux et de cèdres qui se trouvait aux alentours. Ils se posèrent près d’un petit étang dont l’eau bleue scintillait au soleil.

« Wow, Oak. Comment t’as fait ça?» dit Willlow, surpris.

« Pas le temps d’expliquer, on boit puis on repart.» dit Oak, en étanchant sa soif.

Quelques minutes plus tard, les soldats remarquèrent leur absence et firent sonner les cloches pour aviser les autres. Ils se mirent à leur poursuite.

Alors qu’ils étaient penchés pour boire, les deux prisonniers entendirent le claquement de bottes de fers. Un caudillo massif avec une bonne mine accompagné d’une soixantaine de fantassins se rapprochait d’un pas rapide. Tous étaient vêtus d’habits émeraude empreints du sceau royal.

Oak se releva la tête et aperçut l’homme.

Il l’interrogea. « Qui t’es? Qu’est-ce que tu nous veux?

Le caudillo leur adressa la parole.

« Bonjour, Oak et Willow. Je suis Maple, capitaine d’infanterie de la garde personnelle du prince Atord. Atord m’a envoyé pour vous sauver de son frère, le roi Xidor Cèdre. Sa majesté a découvert les crimes de son frère et par la même occasion a entendu le récit de vos récentes aventures.»

Sérieux, le caudillo le fixa droit dans les yeux. «Oak, veux-tu t’opposer au carnivorisme, nous rejoindre dans la guerre contre Xidor , et venger ta famille ou préfères-tu partir seul à la recherche de tes proches? Je comprendrai si tu préfères retrouver tes proches et retourner à ta vie d’antan.»

« Je dois y penser…» dit-il avec hésitation..

« Prends le temps qu’il te faut. Mais sache que seul Xidor sait où se trouvent tes parents.»

Que ferais-tu papa pour me retrouver ? Chercherais-tu partout quitte à perdre ton temps où arracherais-tu la réponse à celui qui sait avec certitude où j’suis ?... Tu voudrais que je me batte contre Xidor; tu voulais sa mort… Tu voulais que frérot se batte contre les bandits… J’te rendrai fier…

«Non, j’ferai tout pour arrêter celui qui m’a volé ma famille et ma vie d’antan. Ce roi peut changer et doit changer pour de bon. Je m’assurerai moi-même qu’il ne fasse de plus mal à personne et qu’il me révèle où il garde prisonniers mes parents…Comme le voulais mon père, j’aiderai également ton roi à monter sur le trône

Le visage sérieux de Maple s’illuminait avec un sourire sincère. «D’accord, Oak, nous contrecarrerons ses plans ensemble. Mon ami Atord doit être mis au courant de votre adhésion à notre cause, je lui enverrai une missive.»

« Ce prince, nous parlons bien de ce même prince?» dit Willow à Oak, une touche de moquerie dans la voix.

«Oui, ce prince…» murmura Oak.

Maple se dirigea vers l’Oiseau de feu et lui caressa le plumage. «En attendant la réponse d’Atord , je suggère d’aller à l’auberge de Bouleauville nous cacher et nous reposer. L’aubergiste est un vieil ami du prince Atord et de Xidor… Il nous a tant aidé durant la guerre contre les Applers.»

«Bonne idée, il est encore tôt. J’vais aller me coucher.»

« Pas si vite, Oak. Avant de te coucher, tu devrais laisser partir ton Oiseau de feu, si demain tu le montes, nous ne pourrons te protéger.» dit Maple.

Ignis t’as donc montré comment appeler les animaux. Ce sacré Ignis.. pensa le capitaine.

Tu peux partir, Oiseau. Dit Oak par télépathie..

Bye, papa Oak. dit le jeune oiseau avec tristesse.

L’oiseau s’envola au loin.

Oak et Willow s’unirent aux détachement de soldats. Ils traversèrent la forêt qui les séparait de l’auberge et aboutirent sur une route commerciale.

Oak vit quelques petites plumes brunes sur les dalles de marbres qui composait la route.