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chapitre 1 Couronnement

Dans un petit royaume, confiné à l'extrémité nord du continent. Une illustre assemblée se prépare à couronner un jeune prince.

"ces enfin l'heure", se dit-il devant une grande porte en bois. Après s'être dit quelques mots d'encouragement, il fit signer au garde d'ouvrir cette dernière. Un vent froid l'envahit tandis qu'il entra dans l'église.

Tous les sièges étaient occupés, une atmosphère religieuse submergeait l'endroit. L'homme finit sa marche devant un vieillard habillé de blanc. Le jeune prince se mit à genoux, les mains liées en position de prière. Après quelques secondes de silence, le vieil homme entonna un chant religieux, suivi par les hommes d'église. Les invités se mirent à applaudir, le bruit des applaudissements retenait dans l'édifice de pierre autrefois si calme.

Après les louanges des grands du royaume, l'évêque continue la cérémonie. Un prêtre s'avança en direction du prélat, portant dans ses mains un coussin sur lequel était surmontée d'une couronne sobre, faite d'acier et de quelques touches d'or. L'ecclésiastique prend doucement la couronne et se mit à parler d'une voix roque impressionnante pour son âge avancé,

"Prince Henry de Relvar, descendant de Cadomar le Lion, je vous couronne par la grâce et la bienveillance de séraphin, souverain du royaume d'Ellipta", s'écria-t-il d'un ton cérémoniel.

Les membres de l'assistance se remirent à applaudir de manière officielle tandis qu'Henry se faisait couronner.

" Elle est lourde ", pensa-t-il.

Henry se leva et posa une main sur le seraphica, un livre sacré, et de manière protocolaire, et s'adressa à l'assemblée.

"Nobles d'Ellipta, moi Henry de Relvar, maintenant votre roi, vous ordonnez de me reconnaître comme votre suzerain légitime", et la foule s'écria comme un seul homme, "Vive Henry III de Relvar, notre seul et unique souverain ! " suivis de quelques "longue vie au roi". Henry était devenu roi, roi du royaume d'Ellipta.

Après s'être fait couronner, Henry quitta l'église accompagné des aristocrates les plus éminents du royaume en direction du château royal. Cette marche relevait de la tradition, les habitants pouvaient ainsi admirer le roi. Tandis que Henry déambulait dans les rues, il vit son peuple qui, curieux d'apercevoir sa personne prestigieuse se bousculait en imposant de pousser les gardes. Les bâtiments étaient recouverts de neige, il était aussi particulièrement vétuste, ceux-là étaient en pierre et le toit était recouvert de chaume.

Une fois le bain de foule fini et l'assemblée réunie au château, un dîner les attendus. Des petits fours et des digestifs étaient à disposition.

Henry était mal à l'aise, peu habitué aux événements mondains comme celui-ci. Il se contentait de siroter son verre et de picorer dans le buffet.

Quand tout d’un coup, un homme s’approcha d’un pas assuré, celui-ci était légèrement plus petit que Henry et ne cachait pas son embonpoint.

"Messire Henry, je voulais discuter avec vous. Pourquoi n’avons-nous pas couronné avec vous une reine ?" s'exclama-t-il d’un ton moqueur.

Henry ne cacha pas sa gêne, ainsi des gouttes de sueur perlaient sur son visage, et il bégaya,

"C’est… c’est pour la diplomatie. Je laisse espérer les princesses du continent," dit-il en essayant d’adopter une tonalité blagueuse mais maladroite.

"Ça doit être ça, Altesse. Vous avez appris cette technique diplomatique révolutionnaire lors de vos études à Balrac je suppose," ricana-t-il d’un ton sarcastique.

Henry ne savait plus où se mettre et rit de gêne.

"Oh oui, Balrac a vraiment une avance sur nous dans de nombreux domaines. Par exemple, il paraît que de nombreux intellectuels et gens de la haute ont adopté des régimes particuliers à base de viande blanche et de légumes vapeur. Je pense que je vais le faire adopter à Ellipta, certains en ont besoin ici,"

Dit-il tout en regardant le ventre bedonnant de son interlocuteur.

Celui-ci rougit et essaya de bafouiller quelque chose.

"Allons, votre Altesse, laissez le vicomte tranquille. Nous savons tous les deux que les aristocrates de l’Empire sont gras comme des cochons. Mettre dans l’embarras vos invités est assez malpoli," l’homme qui venait de parler était le duc Veter. Il était un homme bien bâti d’une quarantaine d’année

Henry répondit d’un air consterné. "Oui, duc, excusez-moi, vicomte, de mon impolitesse."

"Je vais vous laisser, Duc, votre Altesse."

Oh, il n’a même pas accepté mes excuses. Songea Henry.

"Ne vous en faites pas, votre Altesse. Je sais que le vicomte Montclair est parfois vraiment irritant, mais sur ce coup-là, il n’a pas tort. Le royaume ne peut vivre sans descendance. À l’heure actuelle, seule votre frère aîné peut hériter de la couronne,"

dit-il d’un ton paternel, tout en mettant sa main sur l’épaule de Henry.

Henry n’avait jamais eu de succès avec la gente féminine. Lors de ses études, il avait été placé dans une université réservée aux hauts fonctionnaires de l’Église séraphique. L'entièreté des élèves et des professeurs étaient des hommes, ce qui n’avait pas aidé Henry avec les femmes. Et les seules qu'il rencontrait le trouvaient laid et vraiment bizarre. En outre, plusieurs rumeurs circulaient à propos de Henry sur le fait qu’il aurait agressé plusieurs jeunes femmes.

D’un ton malheureux, Henry répondit,

"Oui, je sais, duc. Je tâcherai de rencontrer un bon parti. Ne vous en faites pas pour l’avenir du royaume."

Veter arbora un petit sourire en coin, à peine caché

"D’ailleurs, en parlant de bon parti, ma… (tousse, tousse), fille est célibataire. Elle aura bientôt 17 ans. Si par hasard vous la cherchiez, elle se trouve là-bas,"

le duc pointa discrètement une jeune femme brune à la poitrine saillante.

"Haha, duc Veter, un peu de sérieux s'il vous plaît. Votre fille est certes magnifique, mais entre vous et moi, nous savons tous les deux qu’elle doit avoir deja quelqu…" (Henry se rendit compte de la stupidité de ces propos) "heu, disons que…"

Le duc Veter interrompit Henry en levant la main puis se pencha vers l’oreille de Henry. (chuchotement)

"Ne vous en faites pas, je peux vous assurer que aucun homme a toucher a Anna."

Le duc se remit droit et remercia Henry de la conversation, puis il partit.

"J’en étais abasourdi, c’était si simple. Merci les mariages arrangés, merci Veter,"

d’une excitation à peine dissimulée, Henry se mit en route vers la jeune femme.

Quand je pense à toutes ces catins qui me regardaient de haut, cette époque-là est révolue. Calme-toi, Henry, ne vends pas la peau de l'ours avant de l'avoir tuer . Si ça se trouve, la fille du duc est une cruche impotente. Qu'est-ce que je raconte ? Même si elle était la femme la plus stupide et naïve du monde, je ne cracherait pas dessus… Enfin, peut-être après, dans un endroit plus privé." Pensa-t’il.

Plus Henry s’approchait de la jeune femme, plus son excitation augmentait de manière croissante. Il se retrouva devant celle-ci.

Elle portait une tenue assez sobre, une robe noire qui descendait jusqu'aux chevilles ainsi que quelques bijoux. Elle charmait tous les jeunes hommes de l'assemblée grâce à sa beauté naturelle. L'odeur qu'elle dégageait était en tous points semblable à celle de la mer au soleil couchant.

"Mes félicitations, Votre Altesse, pour votre couronnement."

Ses seins gigotaient à mesure de sa révérence envers moi, ces délicieux tétons pouvaient être devinés derrière ses habits.

"Merci. Puis-je vous demander votre prénom ?" répondit Henry de manière faussement désinvolte.

Rougissant un peu, elle regarda Henry droit dans les yeux et dit, "Je me nomme Anna, Votre Altesse, Anna Veter," répondit-elle avec un air fier.

Je suis honoré de rencontrer un membre de l’illustre famille Veter est encore plus une ravissante jeune femme telle que vous

essayant adopter l’air le plus charmant que possible.

Anna se crispa quelques secondes et regarda le verre de Henry puis dit,

"Êtes-vous amateur de vin ?" reprenant son air habituel quoiqu'un peu plus perturbé.

Elle change de sujet,

"Oui, disons que je m'y connais un peu. Dans l’empire, je prenais des cours d'œnologie et pour ainsi dire, je me débrouillais très bien," répondit-il toujours aussi désinvolte.

je n’ai jamais pris de tels cours et je n’étais pas non plus très fort a l'Université. J'étais même très médiocre dans quasiment toutes les matières excepté l’équitation et les cours d’éthique religieuse.

"Vraiment ? Quel est le domaine de ce vin ?" dit-elle curieuse.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, je connais ce vin. Il s'agit du vin le moins cher des alentours, il est à peine buvable mais il a l’avantage d'avoir un nom pompeux.

C'est simple, il s'agit d'un Comte Domaine des Chênes du royaume de Castelle bourg," entonna-t-il en essayant de paraître savant.

"Ça t'en bouche un coin, hein."

"Impressionnant, Majesté. Combien de talents cachez-vous encore?" dit-elle avec une admiration non dissimulée.

"Une multitude, Anna. Je suis un génie," entonna-t-il en soulevant son verre d’un air sarcastique.

"J'ai entendu de la part d'un barde que le second degré est très utile pour charmer des dames. J'espère qu'ils ne ma pas menti. Pour l’instant, je crois être sur la bonne voie pour que ce soir Anna réchauffe mon lit."

Anna rigola un peu gênée.

"Et vous, Anna, quels sont vos passe-temps? Personnellement, je suis un vrai maître d’armes une épée à la main, à Balrac on m’appelait le monstre d’Ellipta."

Encore une fois, c’est faux. Je suis atrocement mauvais à l’épée, on m’appelait bien le monstre mais c’est à cause de mes cris gutturaux lors de mes combats.

"Ah oui, tant que ça, Votre Majesté ? J’espère un jour que vous me ferez don de vos talents d’escrimeur lors d’un duel. En ce qui concerne mes hobbies…"

Soudain, un homme un peu plus âgé que Anna lui attrapa le bras.

"Anna, je te cherche depuis tout à l’heure. Le Marquis Eldorien a provoqué père en duel. Ce satané Eldorien profite du couronnement pour s’emparer du comté de Lysombre," dit-il affolé.

"Oh non, désolé, majesté, nous devrons terminer cette conversation plus tard." Malgré ses excuses, elle arborait un demi-sourire à peine dissimulé derrière sa panique.

"Ne vous en faites pas, allons voir ce qui se passe," lui répondit Henry en la suivant afin de ne pas la perdre dans le flot de la soirée.

La famille Eldorien et Veter se disputait depuis plusieurs années à propos du comté de Lysombre, laissé vacant depuis 4 ans. Les deux familles étaient des cousins de la maison Lysondre. Ce conflit s'était envenimé à la suite de l’inaction de mon père. Aujourd’hui, le comté était revendiqué par les deux familles et celui-ci tombait dans l’anarchie et la décrépitude.

Quelque nobliau nous suive sûrement, curieux de voir des membres des plus hautes familles se battre entre eux comme des chiens, assoiffés de sang ils suives leurs bas instincts primaires, impatients de voir plus haut qu’eux tomber afin de récupérer quelques miettes, pensa Henry, tout en descendant les escaliers vers la cour extérieure.

Il faisait froid, très froid. La neige jonchait le sol de la cour extérieure. Je vis le marquis et mon futur beau-père geniale .

Plonger dans cest penser lubrique henry ne remarqua pas qu'un filet de bave c’etais former au coin de sa bouche

Le duc me vit et s’approcha vers moi.

"Votre Altesse, vous tombez à pic. Le marquis fait encore des caprices et repousse toujours plus loin les limites de l’indécence, du ridicule et du mensonge."

"Qu’est-ce que tu racontes, chien de Veter? Celui qui repousse toujours plus loin l’innommable c’est bien toi, enfant de catin, tueur de fils et descendant du diable," cria-t-il de colère.

Le marquis était un homme grand et bien charpenté, mais l’on pouvait ressentir le poids de l’âge sur son visage, bien que celui-ci fût vert de rage.

"Cela suffit, marquis. Regardez-vous, en ce moment vous n’êtes ni un noble ni un chevalier. Tu ne vaux pas mieux qu’un animal," répondit le duc.

Bien envoyé, beau-père. C’est ce qu’on veut voir, ravale luis sont caquais à cette imbécile,

Veter était un homme de la quarantaine très connu pour ses compétences à l’épée remarquables et sa piété à toutes épreuves. Accessoirement, il était aussi mon beau-père.

"Votre Altesse, pourriez-vous autoriser un duel entre moi et le marquis, je vous prie, afin de laver notre honneur bafoué par la maison Eldorien?" demanda le duc veter

"Bien sûr, à une seule condition : que j’arrête le combat à tout moment.

Je ne voudrais pas laisser se faire tuer mon beau-père. Anna ne le supporterait pas et je ne pourrais pas regarder nos futures enfants dans les yeux en sachant que j’ai laissé leur grand-père se faire tuer devant moi,"

"Cela me convient," répondit Guillaume.

"Peu importe les conditions, tant que je peux éclater ta face de rat," répliquas le marquis, en colère

Après que les combattants se soient revêtit d'armure, et l'arène sommèrent installer le combat pouvez commencer

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Henry se retrouva à l'extérieur de l'arène improvisée mais au milieu des deux hommes, de manière à arrêter le combat à tout moment. Les nobles entouraient de part et d'autre de la clôture telle des fourmis autour d'une goutte d'eau.

Je pense que c'est le moment d'adresser une prière pour le duc, à Prêt Tout Seigneur Séraphin, bon et miséricordieux.

Henry ferma les yeux et joignit ses mains.

"Notre Seigneur Séraphin, que ton nom soit sanctifié, fais que mon beau-père gagne le duel, ou du moins que s'il perd, Anna veuille se réconforter sur mon torse viril et s'occuper de mon membre royal."

Après sa prière, terminée, Henry s'écria d'une voix aussi virile et noble qu'il le put.

"Que le duel d'honneur commence, Seigneur Vétéer, Seigneurs Eldoriens, COMBATEZ!"

Malgré ce qu'Henry voulait, il tremblait de la voix, tel que l'on aurait cru entendre un garçon prépubère crier.

Les deux hommes bougeaient mais ne se combattaient pas pour l'instant. Ils s'étudiaient l'un l'autre, guettant les mouvements de leur adversaire, essayant d'exploiter la moindre faille de l'ennemi.

"Je vais arracher tes couilles et en faire un collier, t'étriper tel le porc que tu es, tu souffriras autant que mon fils a souffert," lança le marquis, toujours aussi fou de rage.

" mais quel poète vous êtes, Marquis. Vous devriez envisager de... OUFFE."

Le marquis se jeta sur Guillaume et le plaqua au sol, le lacérant de coups de bouclier et le frappant avec son pommeau. Guillaume réussit à s'extirper in extremis en se débattant sous l'imposant marquis.

"Non, non, non, pas ça, que dira Anna?"

Henry regarda Anna à côté de lui et celle-ci avait l'air inquiète pour son père.

"Je vais essayer de la rassurer."

Henry attrapa discrètement la main d'Anna. Celle-ci fut surprise et se déconcentra du combat. Elle regarda Henry, circonspecte.

"Ne te fais pas, Anna, il va gagner, non, il doit gagner," dit-il en chuchotant, essayant de donner espoir à Anna.

Anna, stupéfaite, ouvrit la bouche, mais...

"Chut, ne dis rien," dit Henry en mettant son index au niveau de sa bouche. Malheureusement, celui-ci avait mal évalué la trajectoire, de telle manière que son doigt avait touché les dents d'Anna et s'était retrouvé sous sa lèvre supérieure.

"Oups," pensa Henry en retirant son doigt.

À l'étonnement de Henry, celle-ci posa sa tête sur le côté de son épaule et serra très fort sa main.

"Ce soir, c'est du tout cuit... ouille, ma main, quelle poigne cette minette."

De retour dans l'arène,

après s'être dégagé du marquis, Guillaume avait reculé à l'extrémité du terrain. Le marquis avait pris l'initiative et Guillaume ne faisait que repousser et dévier les attaques de l'Eldorien sans riposter lui-même. Coup après coup, il cédait centimètre par centimètre jusqu'à ce que Guillaume retourne son épée, la prenant par la lame, et frappe le heaume du marquis avec la garde de son tranchoir tel un marteau. Le casque du marquis était déformé par l'impact du coup, du sang s'écoulant des orifices des deux duellistes.

Sonner, le marquis recula, battant en retraite, perdant le terrain si durement acquis. Celui-ci marchait tel un homme ivre, essayant de riposter pareil à un vieux chien boiteux combattant un jeune loup.

Les derniers efforts du vieillard était vain celuis si tomba épuiser l’armure en sang

"Guillaume Veter a gagné !" s'écria Henry, cette fois d’un ton un peu plus viril et sûr de lui.

La famille Veter, ainsi qu'une bonne partie des nobles présents, se réjouit et félicita Guillaume.

Anna regarda Guillaume avec un grand sourire et lui tendit la main.

"Merci, Altesse, pour votre soutien. Je ne l’oublierai pas, soyez-en certain," dit-elle avec gratitude.

Anna s'éloigna pour rejoindre son père

"Merci, Seigneur Séraphin... enfin, elle m'a lâché la main. Je n’aurais jamais pensé qu’une si jeune femme puisse être aussi forte. Heureusement que cela n'a pas duré plus longtemps, ma pauvre mimine," soupira Henry.

Le marquis était écroulé par terre, assommé par le dernier coup du duc On essayait de lui retirer son armure complètement pliée et cabossée par le combat, de même pour Guillaume. Si le marquis avait été plus jeune et vigoureux, l'issue du combat aurait pu être différente.

Après quelques minutes, la foule s'était dispersée, beaucoup de vieux nobles étaient allés se coucher si bien qu'il ne restait plus que Henry et les jeunes héritiers de la moyenne et haute noblesse.

Henry, toujours peu à l'aise avec ce genre d’événement, n'avait parlé avec personne d'autre de son âge que Anna depuis le début de la soirée.

Elle était la seule qu'il voulait, elle était la seule qui ne le jugeait pas. Après le duel, il avait essayé de la suivre, mais son frère avait fait comprendre que cela était un événement familial et qu’il n’était pas invité, roland le frère de anna avait essayé le plus poliment possible de le faire dégager.

"Mais pour qui il se prent pour se mettre entre moi et Anna ? J'ai vu Anna me regarder frustrée par le comportement de son frère indigne, pourquoi rembarrer le roi dans sa noble quête de produire des héritiers ? Cet homme vient de repousser la naissance de mon fils, mais il n'a fait que retarder l’inévitable. Un jour, Anna sera mienne, aujourd'hui ou demain. Et même si son frère ne le veut pas, son père est un fin stratège, il a trouvé le meilleur homme pour sa fille," pensa Henry

Tout en déambulant quelques minutes dans les couloirs de pierre du château royal, maudissant toujours Roland et disant des choses telles que

"sale petit merdeux imbus de luis meme"

Fantasmant d’un monde où Henry, défiant roland, sauve Anna des griffes de son terrible frère, tel un preux chevalier délivrant la princesse du diabolique dragon.

Henry avait même commencé à boire. Il détestait le goût, mais il était persuadé qu'Anna aimait les hommes qui boivent du vin d'après leur conversation.

Non, c'est plutôt qu'il se donnait une excuse pour boire, et cela était la meilleure qu’il avait trouvée,

Il descendit la seule bouteille restante de la soirée.

Il se souvint que le château abritait une petite cave à quelques pas de la chambre royale, désormais sa propre chambre. Il n'aurait même plus besoin de fouiller partout pour trouver du breuvage. Il espérait juste que sa chambre n’avait pas été volée par sa sœur, qui avait la mauvaise manie de prendre ce qui lui appartenait.

Une fois près de sa chambre, Henry eut la bonne nouvelle que la chambre royale était restée inviolée, mais il entendit en direction de l'escalier qui menait à la cave à vin des cris et des rires de joie, ainsi que quelques discussions étouffées. Intrigué, Henry descendit les escaliers, les bruits devenant de plus en plus clairs.

"Putain, des enfoirés squattent ma cave, un héritage de mon père. Il y a des vins qui datent du règne de Cadomare," grogna Henry, se préparant à dégager l'assemblée qui occuper sa propriété.

Il descendit doucement les escaliers jusqu’à ce qu’il se retrouve devant...

Les héritiers de différentes maisons nobles en ronde avec quelques bouteilles vides autour d'eux. Ils se retournèrent tous vers Henry, surpris de sa présence.

"Alors c'est ça les rats qui sifflent MON vin depuis tout à l’heure... Attends, mais il y a Anna et son frère. Hahahahah, tu vois, petite merde, tu ne peux pas empêcher l’amour, chasser le naturel, il te revient dans la gueule," ricana Henry.

Le frère d'Anna se leva et dit :

"Votre Majesté, il ne manquait plus que vous. Venez, il y a une place à côté de ma sœur."

Des cris, des rigolades puériles, quelques jeux à boire, une forte odeur de transpiration ainsi que de la stupidité à l'état pur.

C'est tout ce que je déteste. Je m'étais éloigné de ces soirées et de ces faux amis dans l'Empire, et voilà que je les subis dans mon propre royaume. Mais cela vaut largement le coup si ça me permet de passer ne serait-ce qu'une seconde de plus avec Anna.

La troupe était composée d'adolescents et de jeunes adultes. Henry était le plus âgé du groupe, ce qui renforçait le malaise. S'il n'avait pas été noble et s'il n'y avait pas Anna, ils l'auraient fait dégager à coups de pied dans le cul, puis décapiter.

Une bouteille tournait au milieu des adolescents. Elle tourna, tourna jusqu'à s'arrêter devant un jeune homme d'à peine 14 ans.

Tout le monde ricanait comme des hyènes.

Une fille commença à parler.

"Alors, Frédérique, action ou vérité?"

Cette femme est atrocement laide est elle a autant d’épaule qu’un bœuf

" il joue vraiment à ça, et devant moi en plus, devant leur roi qui, après son couronnement, a probablement mes futures ministres qui sont en train de jouer à cette merde abrutissante, ces officiels. Je suis le dernier roi d'Ellipta, jeunesse de merde," pensa Henry à moitié éméché.

"Je vais dire vérité," dit-il un peu gêné.

D'une voix criarde, elle répondit, "Tu ne te mouilles pas, bon, c'est quoi ton plus gros secret ?"

"Heu, une de mes bonnes.... Est enceinte de moi."

"QUOI ? MAIS QUOI ? MAIS COMMENT ? MAIS POURQUOI ?" cria Henry complètement abasourdi.

"Ben heu, votre altesse, je ne vais pas vous faire un dessin. C'était un cadeau de ma mère et..."

"DE TA MÈRE ? UN CADEAU ?" Henry cria plus fort.

"CE PETIT CONNARD. IL A TREMPÉ LE BISCUIT ET C'ÉTAIT UN CADEAU. Calme-toi, il n'a que 14 ans. Mais justement, il a 14 ans. J'ai 23 ans et je n'ai toujours pas tâté un sein," pensa-t-il, mi-en colère, mi-misérable.

"Calmer vous, altesse, vous aller réveiller les châteaux," déclara roland

"Ces officiels, Frédérique, je n'ai peut-être pas fait coulisser l'endouillette, mais je suis ton roi. Je vais faire de ta vie un véritable enfer. Tu es devenue mon rivale, mon Némésis. Je suis le yin, tu es le yang. Le fait que tu aies 10 ans de moins que moi ne change rien," pensa Henry d'un ton provocant.

"Mais, altesse, vous n’allez pas nous faire croire que tu es un saint."

"Comment ça ?" Dis Henry interrogateur.

"Ben, lors de vos études, on recevait toutes les deux semaines des plaintes de femmes," disait roland

"Quelles femmes ?"

Henry eut un flash. Il pensa à toutes les filles qu'il avait tenté de courtiser.

Dans une école épiscopale, rencontrer un individu de sexe féminin était si rare. Je ne voulais perdre aucune occasion et dans mes souvenirs, certes, elles me fuyaient et criaient dès qu'elles me voyaient, mais je ne pense pas qu'elles me détestaient.

"Ça changeait parfois des filles de nobles ou de bourgeois. Ah oui, une fois, on a reçu la plainte d'un père en colère parce que vous aviez câliné sa fille."

"Juste câliner, ça ne m'a pas l'air très grave," répondit Frédérique.

"Elle avait 9 ans."

Tout le monde exsuda de stupeur.

"C'est sorti de son contexte. Arrêtez, ces elle qui ma caliner."

J'étais en trains de pleurer dans les couloirs quand cette gamine et sortit de on ne sait ou pour me faire un câlin

"Haha, je ne vous croyais pas comme ça, altesse," rit Frédérique.

"Je ne savais pas que vos conquêtes sorter du berceaux," ricana Anna.

"Allez, dites-nous, seigneur Relvar, combien en avez-vous?" dit un garçon d'une air enjoué.

"De quoi?"

"Ben, de bâtards. Avec tout ça, vous en avez au moins quelques-uns cachés. Je veux bien que Frédérique vous ait surpris car ils sont tout de même très jeunes pour être père mais vous, vous jouissez tout de même d'une certaine réputation."

"Quoi, mais une réputation ? Moi, ils ont pété un boulard. Ça fait 10 ans que j'essaie. Quelle opinion ont-ils de moi au juste?"

"Mmm, je crois que j'en ai trois," dit Henry en essayant d'être pensif et de paraître mystérieux.

"J'en étais sûr, vous en aviez tellement que vous n'en étiez même pas sûr."

"Et toi, roland, c'est combien ?" demanda Frédérique, curieux.

"À moi, mon deuxième est sur le point de naître. Sa mère est une serf du domaine familial."

"Arf, vous les hommes, vous ne pouvez pas simplement vous retenir sérieux. Pas un seule ici n'a pas un bâtard dans chaque village de votre domaine," répondit la femme laide avec un air dédaigneux.

"Ne fais pas la sainte nitouche avec nous, s'il te plaît, Corinne. Dans les femmes de cette pièce tu est la moins légitime, tu as sûrement plus était monter qu'un cheval ," répondit Roland

"il est vrais que j’ai eu quelque aventure et que comparer a son altesse Sophia ou anna je ne suis pas toute blanche ni innocente mais ne me compare pas à un cheval

Qu’une mocheter pareille est eu plus de relation que moi me sidère

Anna rougit très fortement dus aux déclarations de Corinne

Le groupe commença à se disputer, se balançant entre deux insultes, quelques malédictions, mais cela se faisait dans une certaine bonne ambiance de camaraderie, telle de vieilles amis se retrouvant après une longue absence.

"Ils sont un peu bêtes, hein?" chuchota Anna à Henry, tandis qu'un brouhaha les entourait.

"Les femmes vierges sont les meilleures, hahaha!" cria Frédérique, torse nu, complètement ivre, une bouteille dans chaque main.

"Vas-y Fred, c'est mon poulain!" encouragea roland, lui aussi complètement saoul.

"Les gars, arrêtez-vous, vous allez encore recommencer," invectiva Anna, essayant de cacher son sourire.

"Non, ils sont complètement normaux, voire un peu trop," répondit sarcastiquement Henry à Anna.

"Vous avez raison, la vie est d'un ennui avec eux," sourit Anna.

"Tu as une idée de comment les arrêter?" demanda Henry.

"Parfois, j'attends qu'ils finissent par s'endormir, ou je crie un bon coup, mais ça ruine l'ambiance."

Pendant qu'il parlait, Corinne, qui était une grande et très forte femme, tenait le frêle Frédérique par la taille et le lança sur roland

"Mais ils sont fous," dit Henry, les yeux écarquillés.

"Ça se voit que vous ne les connaissez pas," répondit Anna de manière lasse.

"ils sont enrager ?" demanda Henry.

"Non, ils s'échauffent," répondit Anna dépité.

roland renvoya Fred sur Corinne, et Corinne le relança telle une balle sur un terrain de tennis.

"D'accord, je comprends mieux," dit Henry.

Anna se leva. "BON, VOUS ALLEZ ARRÊTER, LES DÉBILES!" cria-t-elle.

"J'adore cette femme," pensa Henry.

Frédérique tomba par terre alors que Roland fut distrait par Anna. Le pauvre Frédérique était tombé dans les pommes depuis un petit moment, inconscient et par terre, vomissant dans l'indifférence collective.

Henry était content de voir ce morveux dans cet état, esquissant un rictus.

"Voilà, pauvre merde, reste à ta place, ceci est ta punition pour avoir goûté au fruit défendu,"

Il eut une idée. "Ça vous dit un jeu à boire de l'Empire ?" dit-il, un sourire en coin.

Quelque temps plus tard...

"Aller, mon roi !" cria Roland.

"Je sais que tu peux le faire, Henry," encouragea Anna.

"Oh la vache, ce n'est pas humain," dit Corinne tout en se cachant les yeux de peur.

Fred commençait à convulser dans un coin de la pièce, de l'écume sortait de sa bouche.

Henry finit la bouteille non sans mal et cria, "Qui veut me défier, moi, le grand roi de Ellipta?"

Anna mit un genou au sol. "Ô votre altesse, puis-je vous proposer un duel?"m répondit-elle un peu ivre.

"soite donzelle, mais chaque duel a besoin d’un témoins " pointa Roland. "Tu seras le témoin."

"Très bien, altesse, je vais chercher les bouteilles," Roland avait du mal à marcher droit, mais il arriva avec deux très grandes et poussiéreuses bouteilles sur lesquelles était inscrit un grand C.

:

"Alors on abandonne, petit roi ?" taquina Anna.

"Jamais, femme !" Henry saisit une bouteille et la porta à sa bouche. Le gout était sec et très fort cela et semblable à boire du feu. Il ôta le goulot de sa bouche et le remit dans un cercle de va-et-vient.

Anna, à l'inverse, se servait des verres. La bouteille était très grande si bien que Henry dut faire de plus en plus de pauses, et celles-ci étaient de plus en plus longues tandis que Anna ne s'arrêtait pas et buvait verre après verre, telle un ivrogne dans un bar crasseux.

L'écart se creusait de plus en plus, les cris d'ovation et de joie se faisaient plus forts. Des gouttes de sueur perlaient sur le visage de Henry, il eut l'impression que son crâne doublait de taille, mais il finit la bouteille et regarda Anna, un verre rempli à la main.

"J'ai gagné," dit-il.

Puis une voile noire recouvrit les yeux de Henry, telle un rideau de théâtre après une représentation, quelques pointes claires perçaient parfois l'obscurité, mais impossible d'ouvrir les yeux ni même de penser, telle une nuit de sommeil sans rêve.

Il entendit tout de même des voix et des bruits incompréhensibles, il ne sut reconnaître à qui les voix appartenaient.

"Votre altesse, s'il vous plaît, mon roi, réveillez-vous!"

Il s'agissait de Roland secouant l'épaule de Henry.

"Qu'y a-t-il? J'ai... mal, la vache, c'est officiel, plus jamais je fais ce genre de truc," grommela Henry avant de remarquer qu'Anna était allongée à côté de lui, prenant son bras comme oreiller.

Voyant l'expression de Henry, Roland répondit, "C'est pour ça que je voulais vous réveiller," dit-il à voix basse.

"C'est donc ça le paradis," dit Henry d'un ton mal réveillé.

"Ne soyez pas ridicule, altesse, lève-toi, gros tas," Roland secoua Anna violemment.

Roland secouait de plus en plus fortement sa sœur, mais rien n'y faisait, elle ne répondait que par des grognements étouffés.

Henry remarqua une forte odeur dans la pièce puis se rendit compte que Frédérique n’avait pas bougé et était toujours dans un coin, recouvert de divers fluides et de déchets, la bave aux lèvres.

"En fait, je retire ce que j'ai dit, c'est... horrible. Désolé, Fred, j'espère que tu n'es pas mort."

Comme pour y répondre, il commença à trembler fortement.

"Je ne sais pas si ça me rassure, il faut que l’on parte d’ici sinon on va passer pour des pochtrons . Si il n’y a que Fred qui reste, ce n'est pas grave, aidez-moi à porter ma sœur."

"D'accord, je prends ses épaules et vous ses jambes," les deux hommes prirent la jeune femme et empruntèrent l’escalier.

Henry regarda sa cave avec un pincement au cœur. Celle-ci avait non seulement réduit de taille, mais elle était maintenant immonde : des bouteilles et du vomi recouvraient le sol, et un homme en sous-vêtements, recouvert de divers fluides, était peut-être en train de mourir dedans. "Pauvre cave, j'enverrai les boniches te refaire une beauté," pensa Henry.

Pendant que Henry et Roland portaient Anna, sa robe s'était arrachée ; un vieux chandelier en était responsable. La robe était déchirée de la ceinture jusqu'au cheville.

"Ce n'est pas grave, continuons, elle s'en remettra," dit Roland, agacé.

"D'accord," répondit-il, toujours barbouillé.

Une fois sortis de l’escalier, Henry constata que le soleil commençait à pointer le bout de son nez.

"Où la mettons-nous, Roland?" demanda Henry.

"Si cela ne vous dérange pas, dans votre chambre, Altesse, c'est la plus proche, et personne n'osera déranger le roi après son couronnement."

"Anna va être dans ma chambre. J'aurais voulu que ce soit sans son frère… et qu'elle soit consciente."

"Cela ne me dérange pas," dit-il, tout en ouvrant la chambre royale.

Henry et Roland la déposèrent sur le lit.

"Bon, je crois qu’il est temps, Roland," changea complètement de caractère autrefois un peu pompette, il était maintenant complètement sobre.

Il attrapa deux épées décoratives et en lança une à Henry.

"Réflexe, Altesse."

Henry essaya de l’attraper alors qu’il était circonspect de l’attitude de Roland.

"Tient, aussi, tes gouttes, Anna," il lança un flacon.

Celle-ci se leva et attrapa le flacon.

"Merci," dit-elle d’un ton extrêmement neutre et encore une fois, pas celui d’une femme ivre.

"Qu'est-ce qui se passe ? Que vous arrive-t-il ? Et Anna tes réveiller ?" répondit Henry, paniqué et interrogateur, l'épée à la main.

"Un second, Henry, Anna ça ne le fait pas encore. Enlève le haut."

"Quoi ? Mais tu es fou ! Devant lui" invectiva Anna.

"Tu le fais un point c'est tout, ne discute pas. C'est Papa qui l'a demandé et n'oublie pas les gouttes."

"C'est une sorte de rituel chez les vétérans. Je dois vous battre, Roland, pour pouvoir coucher avec Anna si c'est le duc qui l'a dit souatte, mais c'est affreusement barbare", interrogea Henry.

"Fais-lui fermer sa gueule, à ce guignol. J'ai envie de l'étrangler depuis hier", répondit Anna d'un ton froid et colérique tout en mettant des gouttes dans ses yeux.

Roland se jeta sur Henry, assénant des coups d'épée. Henry eut à peine le temps de réagir qu'Anna commençait à crier de toutes ses forces et à pleurer comme un enfant.

"Que se passe-t-il, Roland ? Pourquoi cela ? Je ne comprends rien", répondit Henry, très paniqué.

"Ferme-la, vente violet !" invective Roland.

"Violeur ? Mais je ne suis pas un..." Henry regarda Anna. Elle était assise sur le lit, son maquillage coulait et ses vêtements étaient déchirés.

Henry comprie qui était tomber dans un piège à miel

"TRAÎTRE ! JE VAIS TE BUTER !" enragea Henry, tout en ripostant maladroitement.

"A l'aide ! La garde ! Le roi est fou !" répondit Roland, telle une provocation.

C'était le premier vrai combat de Henry, même s'il était mauvais, il enchaîna Roland et se surprit lui-même de l'efficacité de ses assauts. Roland était par terre, apparemment. Anna criait toujours plus fort, le stress, l'adrénaline, le combat, tout se mélangeait dans la tête de Henry, et quand soudain la porte s'ouvrit brusquement.

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