L’Auteur de tous tes maux
La caverne des tourments est un lieu appartenant au Plan de Xarguzu Taarn :
Le Prince de la Domination. Celle-ci est installé dans la Queue de Lorha
et est la prison des âmes corrompu par le vampirisme, celle-ci est protéger par
Tandrarath, un amalgame de fragments d’âme de chaque individu
qui se voit frappé par cette malédiction.
Études des Daemars,
Par Camilda Larenhoa
Le ciel du plan du Dominateur était constamment plongé dans les ténèbres, les éclairs frappant les paratonnerres juché sur les immenses collines à l’apparence de rasoirs. La terre noire était incapable de recevoir la vie, pollué par le semence corrompu du Prince. On pouvait entendre hurler au loin les cris mais également les supplices des malheureux qui était condamner depuis des millénaires, et les rires de leurs tortionnaires.
Advar continua de grimper l’escalier de pierres à moitié démoli par les tempêtes et la foudre, apercevant durant sa montée dans un renfoncement les rares malheureux qui tentèrent eux aussi l’ascension vers la caverne, leurs corps recroquevillé et desséché à côté d’un feu de camp éteint. Mes passages réguliers ont fini par donner des idées aux plus désespérés, cela fait déjà dix-neuf corps que je croise depuis le début de mon ascension.
Il décida de faire une halte dans un renfoncement dans la roche, celui-ci fut la demeure provisoire d’un prisonnier en fuite, comme en témoigner le feu de camp éteint ainsi que les chaînes et le lit de fortune. Advar laissa tomber son paquetage au sol et en décrocha quelques bûches qu’il installa dans l’ancien cercle de pierre du précédent, qu’il alluma au moyen de sa pierre à feu. Après l’avoir allumer il disposa son propre lit de camp mais préféra aller observer les alentours. L’on pouvait voir au loin l’immense amalgame de pyramides noire qui servait de palais au Prince, celles-ci était protéger par d’immenses titans ailés plongeant régulièrement en direction de la Sous-Cité, capturant les malheureux qui osaient s’aventurer dans les décombres de la ville.
Les nuages commencèrent alors à se déplacer en direction de la Cité, signe avant-coureur d’une tempête qui arrivait de derrière la chaîne de montagne, Advar retourna à l’intérieur du renfoncement et s’installa près de son feu, il sorti de son paquetage un journal à la couverture de cuir. Cherchant à travers les pages, celle-ci comporter des mots mais également des runes, en Sillïstar, en Férosïen moderne et ancien, en Lindin, mais également en Voor’Orkoortar, la langue des Princes et de leurs sujets… La Langue du Maansir.
Il chercha alors dans un petit lexique qui ne mentionne aucunement son écrivain, tout ce qui rapporte à Xarguzu et à la caverne. Celui-ci avait réussi à « cartographié » le Plan et se permit de laisser ici et là des notes des lieux mais également des incantations, des runes ainsi que des phrases pouvant servir à forcer un daemar à répondre à un appel. Il chercha alors pendant plusieurs minutes cette phrase particulière pour lui permettre de faire face à Tandrarath, le geôlier de l’âme.
Xïrvyt Orra’Da Ren’Aor Wëllen Tandrarath : Je te défie en combat singulier, Tandrarath le Geôlier, rend moi ce qui m’appartient de droit.
Il s’entraîna à retenir cette incantation, nécessitant comme le préciser le lexique un intention forte pour que Tandrarath se manifeste.
Après une trentaine de minutes à s’intéresser à ce que le lexique pouvait lui apprendre sur cette entité, il ouvra à nouveau son paquetage et en sorti une petite boite métallique scellé, celle-ci frappé d’un symbole gounfari était une ration nouvellement développé pour les voyages dans les profondeurs de l’Ancien Royaume de Goun. L’énorme capsule ronde comportait l’essentiel pour un seul homme, de la viande et des algues séché, des fruits sec ainsi qu’une petite fiole de vin de feu.
Il ouvra la fiole et en ingurgita une gorgée, le vin en lui-même n’eut pas de véritable effet, probablement dû en partie à sa condition de vampire mais également parce que l’alcool n’était pas réellement du véritable vin de feu, mais plutôt une contrefaçon bon marché, il ingurgita le reste de la fiole et s’en débarrassa aussitôt pour s’intéresser à la viande et aux algues qui aller faire office de repas. Leur goût n’était pas particulièrement mauvais mais nécessiter un certain temps d’adaptation pour le palet, leurs sécheresse n’était rien quant à la connaissance que ceci permettait un homme de tenir pendant une journée entière.
La dernière partie de cette ration, les fruits secs était quant eux issu de l’agriculture Magdali, et était par conséquent la meilleur partie de la ration. Advar pris le temps d’ingurgiter chacun des fruits, les accompagnant avec une bouteille de sang que lui avait préparer Niruen. Il huma l’odeur du sang et en bu une petite gorgée, celle-ci eu un effet doux dans le fond de sa gorge et lui donna l’impression de recouvrir ses forces.
Après avoir fini son repas, il s’allongea dans son sac de couchage et mis une main sur son épée avant de se laisser emporter par la fatigue.
Son sommeil fut troublé par le passage de la tempête mais celle-ci ne le réveilla pas, il savait qu’aucune créatures n’oserait braver la tempête et ses éclairs, qui frappait toutes les cinq secondes. Toutefois il fut visiter par une vision familière, celle de sa bien-aimée Emelin.
Il se retrouva alors dans une chambre du Château des Loups, sa chambre où tout est disposer comme avant sa destruction lors de la Crise du Maas. Il put ressentir la chaleur de la cheminée qui réchauffer la pièce et s’attarda un instant sur un mannequin d’entraînement, avant d’en être extirper par une main délicate qui se posa sur épaule.
« Je t’ai attendu Athuani, dit une voix féminine derrière lui, depuis combien de temps essaye-tu de me fuir ? »
« Depuis trop longtemps Siliue, dit Advar, trop longtemps ai-je tenter de me cacher de toi » avant de poser sa main sur celle de son interlocutrice.
Il se tourna et fit face à celle à qui appartenait cette voix douce et laconique, son visage cuivré sans défaut lui permit de se détendre, il lâcha un souffle apaisé et vint lui caressé la joue. Celle-ci posa comme il l’avait fait avant sa main sur la sienne, et lui adressa un sourire.
« Pourquoi ne pas t’arrêter alors, dit Emelin, tu pourrais me rejoindre et nous pourrions enfin avoir notre vie ensemble » son sourire s’effaça légèrement après avoir dit cela mais revint sous une apparence plus tendre, compréhensible.
« Parce que je n’ai pas le choix, il marqua une pause avant de reprendre. Il est des forces dans cette univers qui n’attendent que le bon moment pour bondir et détruire tout ce que nous avons fait, tant que je reste loin de toi ta vie et celles de nos enfants ne risque pas d’être détruit. »
À ses paroles il se laissa choir au sol, accabler par le chagrin et l’idée de ne jamais la revoir de son vivant. Emelin posa alors ses mains à l’arrière de sa tête et se mit à caresser ses cheveux, qui fut suivit d’une sensation de froid venant des mains de celle-ci.
« Oh Geliah, dit-elle, un jour ou l’autre l’occasion se présentera à nous et nous serons réuni, dans le sang et dans l’âme » ses mains continuèrent de se refroidir et une sensation de danger commença à apparaître dans son esprit.
Il chercha vainement à se réveiller mais était coincer dans ce rêve, incapable de savoir si il s’agissait de lui ou de son interlocutrice.
Il entendit Emelin glousser avant de sentir que la chambre tout entière était empli d’un froid hivernale, puis elle fit incliner en arrière la tête d’Advar pour que celui-ci la regarde, son visage caché dans l’ombre était impossible à décrire mais il émaner maintenant d’elle une aura de danger.
« Il est peut-être temps d’arrêter cette mascarade » elle s’approcha de son visage et laissa apparaître les stigmates d’une possession, la peau grise et froide, les yeux rouge sang, sa voix devint distordu et elle laissa apparaître un rictus vicieux.
Son hurlement frénétique fit vibrer l’esprit d’Advar, qui était incapable de se libérer des griffes de son interlocuteur, celui-ci griffa par ailleurs son visage avec ses ongles acérés.
« Xörra’En Tan’Or Rö’Orta Batishurak ! »
Advar agrippa les mains de son adversaire et tenta de se dégager, mais la force de celui-ci était bien supérieur à la sienne. Il fut jeter à travers la pièce, brisant les meubles factices à l’impact.
Il s’empara rapidement d’un morceau de bois qu’il cacha sous son torse avant d’être soulever par son Cauchemar. Il profita de ce moment d’inattention pour planter son arme de fortune dans le cou de son adversaire, qui en fut surpris.
Réussissant à se dégager de son emprise à nouveau, Advar plaqua le Cauchemar au sol et l’empêcha de se relever et tout en appliquant tout le poids de son corps sur celui-ci, il s’appliqua à faire le vide dans son esprit et formula une incantation en un seul mot.
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« Issene ! »
Le Cauchemar commença à hurler de douleurs et se contorsionna, ces membres craquèrent et au terme d’une longue minute, se trouvèrent inverser. Il haleta pendant dix secondes, tentant vainement de reprendre forme, mais l’incantation fut si forte qu’il se trouva incapable de se reconstruire et accepta finalement son échec.
À ce moment précis Advar se réveilla dans le monde réel, il dégaina rapidement son épée qui reposer à ses côtés depuis le début et observa pendant un instant les alentours mais ne trouva rien, il remarqua toutefois que la tempête était passer depuis plusieurs heures.
Prenant le temps d’essuyer la sueur qui perler de son front, il replia son sac de couchage et le rangea dans son paquetage avant de continuer son ascension vers la caverne des tourments.
Le chemin de pierre était encore plus délabré à mesure que l’on approchait du sommet, une partie de celui-ci avait était arraché du flanc et l’on pouvait apercevoir en contre-bas, les dépouilles des malheureux qui furent emmener par sa destruction. Advar fut obligé de coller le flanc encore présent pour continuer son ascension, s’agrippant à la roche pour éviter la chute vers les abysses.
Après avoir dépassé le chemin détruit par la foudre, Advar continua de grimper jusqu’à atteindre un plateau, celui-ci même qui donner sur la caverne des tourments, surnommé à l’occasion dans le lexique le Tän’Sär Guïr’Anöre Öhr’Lëni, le Plateau des Hurleurs Tourmenté.
Une immense statue du Dominateur était installé au centre même du plateau, celle-ci représenté le Prince triomphant sur une colline de cadavres, portant dans une main une immense masse noire et de l’autre une femme nue, sur son immense queue rempli de piquant était également disposé des cadavres fait de chair humaine, installé récemment par quiconque avait réussi son ascension.
Probablement le travail des personnes que j’ai découvert en amont, récompensé pour leurs actions.
Advar contourna la statue et s’approcha de ce qu’il convoité réellement, la caverne des tourments était là. L’intérieur de celle-ci était plongé dans une obscurité qui dévorer la moindre source de lumière, naturelle ou artificielle. Il déposa son paquetage au sol et en sorti le lexique ainsi que la bouteille de sang qu’il mélangea avec une fiole labelliser morsure de lamie. Après en avoir ingurgité le contenu, son corps se réchauffa et il se senti plein de vigueur.
Il ouvra le lexique et posa son doigt sur l’incantation, vida son esprit qu’il rempli à la place de toute sa volonté et s’exprima :
« Xïrvyt Orra’Da Ren’Aor Wëllen Tandrarath ! »
Le ciel au dessus de sa tête se calma et il n’eut plus un bruit aux alentours, puis la caverne émit une mélodie particulière, comme appartenant à celle que fait un carillon bousculer par le vent. Advar referma le lexique qu’il rangea dans son paquetage et s’enfonça dans les ténèbres de la caverne.
L’intérieur de la caverne était plonger dans l’obscurité la plus totale malgré la nyctalopie vampirique, qui força Advar à marcher à tâtons. Il pouvait parfois entendre tomber au dessus de sa tête des gouttes, ce qui lui paraissait étrange, compte tenu de ses multiples visites de la caverne par le passé.
Au bout de dix minutes de marche, l’environnement changea et une vive lumière apparu, éblouissant Advar qui recula, et sans aucune raison il trébucha et traversa le sol. Tout en tombant dans un vide noire, il fit une pirouette et trouva le moyen d’avoir les pieds à nouveau à la verticale et atterri finalement sur un sol de dalles grises, il dégaina son épée et se mit en garde, son bouclier rond devant son torse.
Petit à petit l’environnement s’illumina et il pu reconnaître l’endroit où il se trouver, une immense salle d’autel entouré par des statues représentant des daemars avec au centre, un immense pilier où l’on pouvait apercevoir un portail détruit, tenu dans une main sortant du sol.
Non loin de celle-ci se tenait un individu en armure, son épée et son bouclier semblable au sien était disposé sur le sol. À l’approche d’Advar la créature se mit à gémir, elle s’étira et l’ont pu entendre le bruit caractéristique de l’armure en acier qu’elle portait, elle lâcha un râle et tout en observant le portail s’exprima.
« Je t’ai attendu depuis si longtemps, grommela l’entité, des siècles que j’attends de te rencontrer, de voir de qui je suis issu, il marqua une pause, je suis profondément déçu. »
L’entité se retourna et observa Advar, faisant aller sa tête de droite à gauche, ses yeux rouges et son air blafard… il reconnu en cette créature sa personne et tout ses pires défauts.
« Dit-moi, tout en saisissant l’épée enfoncer dans le sol, pourquoi as-tu donné tant d’importance aux âmes de la cour avant la tienne, j’essaye de comprendre.. de te comprendre mais je ne vois rien. »
« Le Dominateur n’a jamais pensé à donner de l’intelligence à certaines de ses créations, Advar se prépara à se propulser en avant, je n’ai pas expliqué la moindre chose à une créature créer à partie de mon âme, aussi corrompu soit-elle. »
Le sosie gloussa avant de laisser échapper un rire à gorge déployé, il passa sa main dans ses cheveux, grattant ses cheveux blanc avant de laisser sa main retomber sur son côté.
« Je te trouve bien insultant envers toi-même, la créature pris une posture de combat, après tout nous ne sommes qu’une seule et même personne. »
À ces paroles l’entité se propulsa en avant et frappa le premier, qu’Advar para avec son bouclier, il tenta de répliquer mais son adversaire esquiva son coup, disparaissant dans un nuage de chauve-souris qui disparu dans les ténèbres de l’immense pièce. Le nuage de chauve-souris réapparu de derrière le portail et fonça droit sur Advar, la lame apparu la première du nuage et tenta de percer à nouveau sa garde.
Sa nouvelle tentative échoua et les lames s’entre-choquèrent, Advar disparu lui aussi dans un nuage de chauve-souris et réapparu plus loin, reprenant une posture défensive. L’entité réapparu à son tour légèrement plus loin, ennuyer par ce qui venait de transparaître.
« Si c’est là tout ce que tu faire de notre combat, on risque de rester pendant un long moment et tu ne reverra jamais Emelin, ou tes enfants. »
À ces mots Advar senti son sang lui monter à la tête, il contrôla tant bien que mal sa colère mais remarqua que son double avait enfin réussi à toucher une corde sensible, ce qui lui apporta satisfaction.
« Je vois que j’ai envie réussi à t’atteindre, oui je suis au courant d’elle, de tes enfants mais également de tes rêves et de tes cauchemars, après tout j’en suis l’origine. »
L’entité fit un quart de cercle tout en continuant d’observer son adversaire, arborant un sourire narquois et vicieux.
« C’était moi, dit-il, ça à toujours était moi, l’Auteur de tous tes maux, celui qui te tourmente chaque jour et chaque nuit, en inclinant sa tête sur la gauche, qui fait apparaître toutes ses craintes dans ton esprit. »
Le sosie fonça à nouveau sur Advar, pointant à nouveau sa lame à l’avant pour faire une percée, qu’il feinta au dernier moment en un coup de taille par le haut, Advar eu le temps de lever son bouclier et frappa lui aussi d’un coup de taille sur la gauche, qui connecta avec l’armure. À nouveau son adversaire frappa à nouveau, cette fois sur la droite et réussi à érafler l’armure d’Advar, celui-ci s’avança d’un coup et donna un coup de bouclier dans le visage de son adversaire, suivi d’un coup d’estoc dans le haut de son armure, qui toucha à l’occasion son visage.
Cela enragea l’entité qui abandonna son apparence troublante et apparu enfin sous sa véritable forme, son visage se dessécha et se creusa, laissant apparaître les marques des canines à même la peau, ses cheveux tombèrent et permirent de voir les veines apparente. La créature disparu à nouveau dans un nuage et réapparu à côté du bouclier, qu’elle ramassa avant de prendre une posture défensive.
« Maintenant je comprends la peur qu’éprouve les daemars à ton encontre, il abandonna sa posture défensive et se prépara à foncer, montre-moi donc pourquoi on te craint tant Batishurak ! »
Tandrarath se propulsa rapidement en avant, utilisant l’agilité vampirique pour porter un coup critique dans le dos d’Advar, qui fit un tour sur lui même et frappa avec la taille de sa lame, qui rencontra l’armure de l’entité, elle recula à nouveau et fut encore une fois surpris par l’attaque surprise d’Advar, qui frappa à nouveau avec son bouclier pour dégager celui de son adversaire, enragé par cela l’entité disparu à nouveau dans les ténèbres avant de plonger de l’obscurité cette fois sans armes mise à part ses griffes acérées.
La collision renversa Advar sur le côté qui lâcha son épée, surpris par l’attaque suicidaire, il se ressaisi et tenta d’atteindre son épée, mais n’en n’eut pas le temps, elle fut dégager par Tandrarath qui vint bloquer le bras tenant le bouclier avec son genou, il approcha alors son visage de celui d’Advar et ouvra la bouche, laissant apparent ses canines.
« Lorsque tu sera mort, je prendrai ta place sur le Plan Mortel et j’irais rendre une petite visite à ta famille, il afficha un sourire triomphant et s’approcha de son oreille, ta légende s’arrête ici. »
Pensant avoir obtenu la victoire, Tandrarath bloqua le bras droit de son adversaire, mais ne remarqua pas que celui-ci former avec ses doigts une direction, pointant directement à son visage.
Advar le regarda droit dans les yeux et laissa sa magïr se propager sur son adversaire à travers un simple mot.
« Fira ! » à ses mots des flammes jaillirent du bout de ses doigts et enflammèrent pendant cinq secondes le visage de son adversaire qui se dégagea, hurlant de colère face son erreur, Advar profita de cette instant pour foncer en direction de son sac sous la forme d’un nuage de chauve-souris et attrapa un pieu en argent.
À l’instant même où il pris en main le pieu Tandrarath l’attrapa et le saisi par le cou, prêt à lui briser la nuque mais il s’arrêta net, son visage se crispa et des veines rouges apparurent sur son visage, il relâcha son emprise et baissa la tête, observant le pieu qui venait d’être loger dans sa cage thoracique à l’instant où il eu saisi son adversaire.
L’entité recula de trois pas et s’effondra sur ses genoux, Advar relança un sort qui fit jaillirent à nouveau des flammes de sa main qui enveloppèrent Tandrarath. S’assurant que l’entité n’était plus en capacité de se défendre, Advar ramassa son épée et trancha la tête de son adversaire, il resta comme ça pendant plusieurs minutes, attendant que les flammes se dispersent.
Lorsque celles-ci disparurent, Advar retourna à son paquetage et en sorti une gemme noire, il s’approcha ensuite de la dépouille de son adversaire et brandis la gemme dans sa direction et professa une phrase en Voor’Orkoortar.
« Ëla’Orvan Sÿra’Noor Tëne’Urte Vera. »
Des filaments de lumière s’extirpèrent de la carcasse fumante et allèrent se loger dans la gemme, qui s’illumina au fur et mesure que les filaments y entrer, à terme les filaments disparurent et la gemme se trouva pleine, la carcasse quant à elle s’effondra finalement au sol, réduit en poussière.
Advar laissa échapper un soupir, il rangea la gemme dans son paquetage et après avoir remarqué qu’un portail de lumière venait d’apparaître non loin de lui s’en approcha avant de le traverser, enfin libérer de ses peurs et de son tourment.