« Vite ! Cherchez de l'eau ! C'est terrible ce qui se passe ! »
Un cavalier criait ceci à ses deux autres collègues.
« Qu'y-a-t-il , enfin Léandre, c'est quoi cette tête de dègue ?
- La famille Rafy vient de périr ! Ils sont morts en masses !
- Quoi ?!
- Un incendie est en train de ronger leur maison jusqu'au toit !
Le Gouverneur et ses deux enfants sont morts ! »
Habib s'était extirpé non pas sans tort.
La maison s'était écrasée sur elle-même,
Emportant adultes, enfants et servants pêle-mêle.
Les petits os innocents se brisaient sous le bois ;
Au même titre que ceux du bâtard avide de lois.
. . .
Le lendemain.
Le tueur de gouverneur s'était assis sur le bois fumant de la demeure calcinée.
Tenant fermement une machette dans sa main.
Il cri pour que sa voix soit portée.
« Ô Peuple de Marcheroi ! Ô Peuple de Marcheroi ! Femmes ! Hommes ! Cachez vos enfants !
Et venez écouter l'annonce d'un événement imminent ! »
Le village commence à se rassembler autour de Habib, qui portait toujours sa tenue sombre,
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Que le soleil punissait de sa chaleur, l'accamblant en trombe.
« Cela est... Disons que c'est déplacé, de se poser ainsi sur des corps, fit une femme à la chevelure bleue.
- Je suis celui qui a tué Rafy et les siens. Mes mains lui ont arraché l'âme et je ne le regrette même pas un peu. »
Les regards se figent.
« J'ai tué notre Gouverneur, car il voulait nous arracher Ruh ! N'est-ce pas lui par le passé qui a sacrifié sa santé pour que ce village gagne en richesses ?
Vous le savez, et on ne peut jeter notre héros comme une vulgaire pourriture en ignorant sa détresse.
Avez-vous remarqué ? Plus aucun soldat n'est dans le village. La poignée qui devait nous protéger,
Est parti vers le groupe qui compte arrêter mon frère, pour s'y réfugier.
Et vous savez ce qui se passera quand ils apprendront la nouvelle ?
Ils anéantiront Marcheroi pour en faire un exemple, que vous me livrez ou non.
Ils toucheront vos femmes et tueront vos fils sous vos yeux sans pouvoir même être rebelle.
Vos filles deviendront esclaves, et croyez-moi que vous voulez pas que je détails leurs putains de conditions dans lesquelles elles seront !
Allez-vous vous laisser faire, Ô peuple de Marcheroi ?
Allez-vous laisser l'Injustice et la Corruption être rois ?
La soumission à des êtres qui vous exècrent ?
Qui ne vous accordent aucune voix ?
Ou bien vous attendez que ça soit la pègre,
Qui vienne nous arracher ce qui nous reste ?
Notre Honneur, Notre Dignité et Notre Fierté,
Sont-ils des amuses-bouches à vos yeux de paysans exténués ?
Lève-toi, Marcheroi !
Lève-toi, Marcheroi !
Nous ne périrons pas de la main de quiconque !
Nous ne seront pas un exemple d'asservissement !
Que nous résistons jusqu'à notre tombe !
Que nos ennemis finissent déments !
Car ils vont goûter à notre plomb !
MarcheRoi ! Ou plutôt le village qui se dresse face au Monde ! »