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La légende du ciel [French]
Chapitre 1 // La rentrée [à corriger]

Chapitre 1 // La rentrée [à corriger]

« Maman, maman ! Viens avec moi ! », conviais Kasper, harcelant sa mère de l'accompagner jusqu'à la salle de classe.

C'était la rentrée, c'était une nouvelle année scolaire comme pleins d'autres.

Voix aigu comme graves, se frayaient un chemin au travers du complexe et des tournants d'allés.

« Attend-moi, j'essaye de trouver ton numéro de local », dit-elle sur un soupir, traîné vers l'avant par son fils.

Kasper qui nageait à contre-courant de la foule, essayait de voir où pouvait bien se trouver ses nouveaux camarades...

« Maman maman, j'ai trouvé, c'est ici le local, c'est ici ! Arrête de chercher ! », dit-il.

La mère ramena son fils vers elle.

« Calme-toi, ce n'est pas le bon local », dit-elle après un soupir, grinçant presque des dents tout en s'adressant à son enfant.

C'est sur une manoeuvre brutale que l'enfant de 10 ans se retournais dans la même hâte... Pour courir, et bousculer un camarade, bien, bien, bien plus volumineux que lui.

C'était comme un immense édifice, voilà ce l'image qui surgit dans la tête de Kasper lors de sa rencontre accidentel, ses yeux rivés vers le plafond.

Lene accourut immédiatement vers son fils, le remplaçant debout tout en époussettant les vêtements du petit.

« T'es qui toi ? », dit le géant.

Il était un peu plus grand que sa mère.

Kasper était abasourdi et perdu : Que faisait un adolescent dans une école pour enfant.

C'était irréel.

« Désolé, il a hâte d'être dans sa nouvelle classe, vient Kasper », dit-elle, en passant un bref sourire respectueux au grand.

« Maman, qu'est-ce qu'un adolescent fait ici ? », demanda t'il, cette fois mené par sa mère.

Lene ne répondit, elle était trop occupée à regarder la carte holographique flottant devant ses yeux.

« Mais qu'est-ce qui se passe !? », dit-il sur un ton encore plus insistant.

Ils entrèrent dans un local bondé d'élèves tous plus différents que les autres, assignés au même uniforme bleu marin.

« Maintenant souviens-toi Kasper, ton numéro de local est le 234, d'accord ? Maman doit maintenant y aller, passe une bonne journée ! », dit-elle, se redressant en passant un petit bisou au front de son fils.

« C'est quoi que tu va faire aujourd'hui ? Tu reste pas ? Aller, s'il te plaît reste ! »

« Je dois y aller, à plus tard mon petit choux », dit-elle, envoyant un bisou à distance tout en s'éloignant.

« Mais attend ! », dit-il, avant de la perdre de vue.

Il prit la porte du local, débouchant directement sur la foule, il y avait trop de gens trop grands pour lui, il ne pouvait rien voir.

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C'est en essayant de se frayer un chemin, qu'il tomba sur un mur le repoussant vers l'arrière contre son gré.

« Hey, arrête ! Je veux voir ma mère ! Dégage ! »

« Tu verra rien, je vais te montrer c'est qui le patron ici du con », murmurait le mur, projetant le petit contre le sol comme un rien.

Levant les yeux, le petit de 9 ans vit un visage famillier.

« T'es pas l'adolescent de tout à l'heure ? Qu'est-ce que tu fait ici ? », dit-il en redressant.

« Je suis pas un adolescent crotte de nez, j'ai dix ans ! », dit-il en se fouillant le piffe.

Le grand agrippa Kasper par le chandail, et sortit un mucus coloré et épais qu'il étala comme du beurre de cacahuète sur le chandail de Kasper.

« Hey arrête, t'es dégueu ! C'est mon chandail, t'as pas le droit de faire ça- »

Le géant lui colla une puissante claque.

« Ferme ta gueule, si tu me parles comme ça encore une fois, je te tue, c'est d'accord ? »

Le hasard frappa, la première sonnerie musicale du matin retentit partout au travers de l'école, l'énorme enfant de 10 ans lâchait sa prise sur le petit Kasper.

« On se revoit à la récré, la crotte »

Une expression inquiète et tétanisé s'inscrivait subtilement sur le visage de Kasper, qui se relevait à son tour pour retourner dans son local.

« Dégueu, mais qu'est-ce que je vais faire ? Mon chandail craint la mort », se demandait Kasper à haute voix, hautement concerné par l'état pitoyable de son uniforme.

« Et pourquoi pas le retourner à l'envers, les autres y verront rien ! », pensait-il.

Retirant son chandail et l'enfilant après l'avoir retourné, Kasper réalisa immédiatement son erreur.

« Oh mer-... C'est à gerber ! », murmura t'il, grimaçant.

Il hôcha la tête de la gauche à droite frénétiquement, et tapa ses joues pour par la suite prendre pieds vers sa classe dans l'inconfort le plus total.

Kasper prit sa place, embêté par sa situation à son poste de classe.

Le message de cérémonie de l'école commençait peu après, démarrant l'introduction ennuyante de la nouvelle année.

Tous, surtout les plus vieux et les habitués, se prenaient la tête quant aux discours moins que nécessaire de la direction de l'école.

Kasper, lui, ne s'attendait pas à une telle séance de discussion...

Les minutes défilèrent comme des escargots tournant dans un cercle sans fin.

Heureusement vit la sonnerie musicale, la récré s'invitant comme un train, marquant la seconde phase de la rentrée : la cours arrière.

C'est en débarquant avec hâte, que l'enfant se retrouvait face au géant épeurant de plutôt, cette fois accompagné de d'autres grands.

« Comment on se retrouve la crotte ? », dit-il, fixant le petit nouveau depuis sa stature immense.

Il était trop tard, Kasper était déjà encerclé.

Le petit de 9 ans se fit jeter comme une poupée de chiffon contre un arbre, son dos percutant l'écorce comme une grosse massue balancé à pleine vitesse.

« Aille ! C'est quoi qui te prend ? », demandait Kasper, se relevant avec le dos barré.

Le grand saisit Kasper par le dessous de la mâchoire, le souleva et appuya sur la gorge du petit Kasper.

« Dit moi, ça te fait plaisir d'être suspendu comme un porte clé ? C'est quoi ton petit nom la crotte ? Hmmm ? », demandait le géant sur un intrigué.

« Kasper »

« Kasper ?... Le nom merdique ! C'est le nom du dernier chien que mon père a tué en plus ! », dit le géant, éclatant de rire avec ses quelques amis.

« Et toi... C'est quoi... Le tien ? », demandait le nouveau tout en essayant de respirer, luttant pour la moindre bouffé d'air.

Le grand mur tourna la tête, son sourire disparu, les yeux plongés dans ceux du petit.

« Rady, mais tu va faire comme les autres et tu m'appel patron, c'est clair ? Ou tu veux que je te tue ? », dit Rady, appuyant encore plus fort sur la gorge de Kasper.

L'enfant de neuf ans fit signe en hochant rapidement de la tête, ses yeux grands ouverts, sa bouche ouverte demandant pour de l'air avec urgence.

Mais Rady ne s'arrêtait pas, il mit son autre main, et avança encore un peu plus, cette fois appuyant sur tout le corps de sa victime.

Les racine et le tronc du géant craquèrent tel du vieux béton, le colosse entier suivit en s'écroulant avec violence sur le sol de la cours, manquant de peu à écraser les enfants proches.

La grande brute lâcha la pression sur son jouet et se leva, la poigne toujours serré au chandail contaminé du nouveau

« Bienvenue à l'école pour les nuls, crotte de chien, et surtout ne m'oublie pas, t'as compris ? », dit le balèze, avant de se tourner vers ses amis.

Le mur qu'était ce Rady, s'éloigna au loin, arrêtant d'une brutalité gratuite et rare un élève en train de courir, avant de l'envoyer balader dans les airs comme un plumeau vers les modules de jeu.

Il semblait s'éclater, bien plus que ceux qu'il martyrisait.

Et lui Kasper ?

Il était là, à pleurer en position foetale, normal, il venait d'avoir la peur de sa vie.

C'est comme ça, que la nouvelle année scolaire, commença.

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